Robert Heinlein - En terre étrangère

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Les membres de la première expédition vers Mars périrent tous. Sauf un : Valentine Michael Smith, né sur Mars, élevé par les Martiens, recueilli et ramené sur Terre, à l'âge de vingt ans par la deuxième éxpédition vers Mars, au début du XXIe siècle.
Physiquement Valentine Michael Smith était humain.
Mentalement, il était martien.
La seule analogie qui convînt pour le définir était celle des enfants-loups, des enfants élevés par des loups. Mais les martiens n'étaient pas des loups. Leur culture était plus complexe que celle de la terre.
Le premier problème de Mike : survivre sur la Terre ! Tout lui était agression : la pesanteur, la pression atmosphérique, et surtout les hommes…
Le second problème fut pour lui de comprendre en quoi et pourquoi les hommes différaient des martiens et pourquoi ils étaient malheureux…

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Jill y trempa ses lèvres, puis en but une bonne gorgée. Quelle que fut sa composition, c’était exactement ce qu’il lui fallait. Une douce chaleur irradia de son cœur vers ses extrémités. « Vous avez été voir notre malade ? demanda-t-il.

— Non – je ne savais pas où il était.

— Je viens de jeter un coup d’œil ; il dort comme un nouveau-né. Je pense que je vais le rebaptiser Lazare. Croyez-vous qu’il descendra dîner avec nous ? »

Jill fit une moue dubitative. « Je ne sais pas, docteur.

— Je le saurai s’il se réveille. Il peut venir ou bien se faire monter un plateau. Ici, c’est la liberté, ma chère. Chacun fait ce qui lui plaît… et s’il agit d’une façon qui me déplaît, je le fiche dehors. À ce propos, d’ailleurs : je n’aime pas qu’on m’appelle « docteur ».

— Comment ?

— Oh, je ne suis pas fâché. Mais quand ils se sont mis à décerner des doctorats de danses populaires comparées et de pêche à la mouche, ma sale fierté s’est rebellée. Je n’aime pas les marchandises dépréciées. Appelez-moi Jubal.

— Le doctorat de médecine ne s’est pourtant pas déprécié.

— Il serait temps qu’ils changent sa dénomination, pour qu’on ne nous prenne plus pour des gardiens de but émérites. Mais dites-moi, petite fille, pourquoi vous intéressez-vous tant à ce patient ?

— Je vous l’ai déjà dit, doc… Jubal.

— Vous m’avez raconté ce qui s’était passé, mais non pourquoi. Jill, je vous ai entendu parler à Smith. Êtes-vous amoureuse de lui ? »

Jill en resta bouche bée. « Mais… c’est absolument ridicule !

— Pas le moins du monde. Vous êtes une fille. Il est un garçon – c’est une jolie situation.

— Non, Jubal, non, ce n’est pas cela. Je… du moins, il était prisonnier et je pensais – ou Ben pensait – qu’il était en danger. Nous voulions lui permettre de faire valoir ses droits.

— Hum… Voyez-vous, ma chère, je me méfie des actions désintéressées. Votre équilibre glandulaire semble normal, et je pense donc que c’est ou bien Ben, ou bien ce pauvre garçon de Mars. Vous devriez examiner vos mobiles, puis prendre une décision. En attendant, que voulez-vous de moi ? »

La question était tellement vaste qu’il n’était pas facile d’y répondre. Depuis la traversée de son Rubicon, Jill n’avait pensé qu’à fuir. Elle n’avait pas fait de plans. « Je ne sais pas, finit-elle par répondre.

— C’est bien ce que je supposais. Pensant que vous voudriez protéger votre carrière, j’ai pris la liberté de faire envoyer de Montréal un message à votre chef de service. Vous demandez un congé pour cause de maladie d’un membre de votre famille. D’accord ? »

Jill se sentit soulagée d’un gros poids. Bien qu’ayant eu d’autres soucis, tout au fond d’elle-même cette faute professionnelle lui pesait plus qu’elle ne l’aurait cru. « Oh, merci, Jubal ! » Elle ajouta : « Mais je ne suis pas encore en faute : aujourd’hui c’est mon jour de congé.

— Parfait. Quels sont vos projets ?

— Je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. Je suppose que je devrais me mettre en rapport avec ma banque…» Elle s’interrompit, essayant de se souvenir de ce qu’elle avait sur son compte. Ce n’était jamais gros, et parfois elle oubliait de…

Jubal interrompit ses pensées. « Si vous le faites, vous allez avoir la police sur le dos. Il vaudrait peut-être mieux rester tranquillement ici jusqu’à ce que les choses s’arrangent.

— Oh, Jubal – je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité.

— C’est déjà fait. Ne vous tourmentez pas. Il y a toujours des pique-assiettes aux environs – mais personne ne s’impose à moi contre ma volonté. N’ayez donc aucun scrupule. Revenons-en à notre patient. Vous m’avez dit que vous vouliez l’aider à faire valoir ses « droits »… Vous désirez que je vous aide dans ce sens ?

— Eh bien… Ben avait dit – Ben semblait penser que vous nous aideriez, en effet.

— Ben ne parle pas en mon nom. Les prétendus « droits » de ce garçon ne m’intéressent nullement. Ses droits sur Mars sont des sottises d’avocats – étant avocat moi-même, elles ne m’en imposent absolument pas. Quant à la fortune qui serait la sienne, elle résulte des passions impures d’autres que lui et des curieuses coutumes de notre tribu – il n’a rien fait pour la mériter. Tant mieux pour lui s’ils la lui fauchent ; je n’ouvrirais même pas un journal pour le savoir. Si Ben s’attend à ce que je me batte pour les « droits » de Smith, vous vous êtes trompés d’adresse.

— Oh ! » Jill était à deux doigts du désespoir. « Bien. Je vais prendre des mesures pour l’emmener ailleurs.

— Mais non ! À moins que vous ne le désiriez, bien sûr.

— Mais vous venez de dire…

— J’ai simplement dit que les fictions de la loi ne m’intéressaient pas. Mais Smith est mon hôte. Il peut rester tant qu’il lui plaira. Je tenais simplement à préciser que je n’avais nullement l’intention de m’ingérer dans une affaire politique pour satisfaire aux idéaux romantiques que vous avez pu vous mettre dans la tête. Ma chère enfant… j’avais l’illusion de croire que je servais l’humanité. Et puis j’ai découvert que l’humanité ne désire pas qu’on la serve – bien au contraire, elle déteste cela. Par conséquent, j’en suis venu à faire ce qui plaisait à Jubal Harshaw. » Il se tourna vers Dorcas. « Il doit être l’heure du dîner, n’est-ce pas ? On a prévu quelque chose ? »

Dorcas posa son ouvrage et se leva. « Myriam s’en est occupée.

— Je ne suis jamais arrivé à comprendre comment vous vous répartissiez la tâche.

— Forcément, vous ne faites jamais rien ! » Elle lui tapota l’estomac. « Mais vous ne ratez jamais un repas. »

Un gong résonna, et ils passèrent à table. Si Myriam avait vraiment fait la cuisine, elle avait dû se servir de toutes les facilités modernes. Elle était assise à l’extrémité de la table, impeccable, calme et belle. En plus des secrétaires, il y avait un homme légèrement plus âgé que Larry, et que l’on nommait « Duke ». Il traita Jill comme si elle faisait partie de la famille. Le service était assuré par des machines non androïdes, que Myriam dirigeait de sa place. La nourriture était excellente et, pour autant que Jill pût en juger, non synthétique.

Mais Harshaw n’était pas satisfait. Il se plaignit que son couteau ne coupait pas, que la viande était dure… il accusa même Myriam de leur avoir servi des restes. Personne ne paraissait l’écouter, mais Jill était de plus en plus embarrassée pour Myriam. Puis, Anne posa soudain sa fourchette et dit calmement : « Il vient de dire que sa mère faisait mieux la cuisine.

— Oui, ajouta Dorcas. Il recommence à jouer au patron.

— Ça fait combien de temps ?

— Une dizaine de jours.

— C’est trop. » Anne regarda Dorcas, puis Myriam. Toutes trois se levèrent. Duke continua à manger comme si de rien n’était.

« Voyons, mes petites, dit Harshaw précipitamment. Pas pendant le repas… attendez que…» Elles avancèrent vers lui-une machine s’écarta pour leur faire place. Anne le prit par les pieds, et les autres chacune par un bras. Les portes-fenêtres s’ouvrirent silencieusement. Elles le sortirent malgré ses cris étouffés.

On entendit un gros plouf !

Les jeunes femmes revinrent, même pas mouillées. Myriam se rassit et se tourna vers Jill : « Encore un peu de salade ? »

Harshaw revint. Il avait troqué son smoking contre un pyjama et une robe de chambre. Une machine avait couvert son assiette lors de son départ ; elle ôta le couvercle chauffant et il continua son repas. « Comme je le disais, leur fit-il remarquer, une femme qui ne sait pas faire la cuisine n’est bonne à rien. Si le service ne s’améliore pas, je vais vous troquer toutes les trois contre un chien, et puis noyer le chien. Myriam ? Qu’est-ce qu’il y a comme dessert ?

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