Robert Heinlein - En terre étrangère

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein - En terre étrangère» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1970, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

En terre étrangère: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «En terre étrangère»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les membres de la première expédition vers Mars périrent tous. Sauf un : Valentine Michael Smith, né sur Mars, élevé par les Martiens, recueilli et ramené sur Terre, à l'âge de vingt ans par la deuxième éxpédition vers Mars, au début du XXIe siècle.
Physiquement Valentine Michael Smith était humain.
Mentalement, il était martien.
La seule analogie qui convînt pour le définir était celle des enfants-loups, des enfants élevés par des loups. Mais les martiens n'étaient pas des loups. Leur culture était plus complexe que celle de la terre.
Le premier problème de Mike : survivre sur la Terre ! Tout lui était agression : la pesanteur, la pression atmosphérique, et surtout les hommes…
Le second problème fut pour lui de comprendre en quoi et pourquoi les hommes différaient des martiens et pourquoi ils étaient malheureux…

En terre étrangère — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «En terre étrangère», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Son visage s’emplit de désarroi. « Ne partez pas !

— Mais il le faut ! »

Il prit un air désolé, et ajouta avec une certitude tragique : « Je vous ai blessé. Je ne savais pas.

— Mais non, pas du tout ! Seulement, il faut que je parte, et vite ! »

Son visage devint sans expression. « Emmenez-moi avec vous, mon frère », dit-il, et c’était une affirmation plutôt qu’une question.

« Comment ? Oh ! Je ne peux pas. Et il faut que je parte, immédiatement. Ne dites à personne que je suis venue. Je vous en prie.

— Ne pas dire que mon frère d’eau est venu ?

— À personne. Et… je reviendrai, voilà. Soyez gentil. Vous m’attendez et vous ne le dites à personne. »

Smith digéra cette information, puis dit d’une voix sereine : « J’attendrai. Je ne dirai pas.

— Bravo ! » Jill se demanda comment elle pourrait tenir sa promesse. Elle comprit que la porte donnant sur le couloir n’était certainement pas « cassée » et alla la regarder de plus près. Contrairement à la règle des hôpitaux, on y avait vissé un verrou ne pouvant pas s’ouvrir de l’extérieur.

D’un geste rapide, Jill l’ouvrit. « C’est ça, attendez. Je reviendrai.

— J’attendrai. »

En traversant la chambre de la malade, elle entendit le toc-toc toc-toc toc toc ! de Brush, et se hâta d’aller lui ouvrir.

Il était fort en colère. « Où étiez-vous, infirmière ? Cela fait trois fois que je frappe. »

Jill ne perdit pas son sang-froid. « Je l’ai vue se retourner, mentit-elle. Et j’étais allé arranger son oreiller.

— Mais enfin ! Je vous avais dit de ne pas bouger d’ici ! » Jill sentit qu’il avait peur, et contre-attaqua. « Docteur, dit-elle froidement, je n’ai pas la responsabilité de votre malade mais, puisque vous l’aviez confiée à mes soins, j’ai fait ce que j’estimais nécessaire. Si vous critiquez mon attitude, le médecin-chef du pavillon en sera juge.

— Non, non. Qu’importe, n’y pensons plus.

— Non, docteur. Un patient aussi âgé peut fort bien étouffer dans un lit hydraulique. Il y a des infirmières qui acceptent tout de la part d’un docteur ; pas moi. Allons en référer au médecin-chef.

— Voyons, Miss Boardman. Je n’aurais pas dû me mettre en colère. Acceptez mes excuses.

— Soit, docteur, dit Jill très sèchement. Vous avez encore besoin de moi ?

— Non, merci. Et merci d’être restée. Vous… vous ne le direz à personne, n’est-ce pas ?

— Je n’en parlerai pas. » Ça, tu peux en être certain ! Mais que faire maintenant ? Si seulement Ben était là ! Elle retourna à son bureau et fit semblant de compulser des papiers. Puis elle téléphona pour obtenir enfin ce lit mécanique et envoya son assistante chercher quelque chose pour pouvoir réfléchir en paix.

Où donc était Ben ? Si elle savait où le toucher, elle prendrait dix minutes pour aller lui téléphoner, et se déchargerait du fardeau sur ses larges épaules. Mais Ben, que le diable l’emporte, était en train de se promener dans le ciel en la laissant se débrouiller seule.

Vraiment ? L’inquiétude qu’elle avait réprimée revint à la surface. Ben ne serait pas parti sans la tenir au courant du résultat de sa tentative pour voir l’Homme de Mars. Entre conspirateurs, on se dit ces choses, et Ben respectait toujours la règle du jeu.

Elle crut l’entendre de nouveau lui dire : «… si jamais les choses tournent mal, chérie, vous êtes mon dernier atout… si vous n’entendez plus parler de moi, vous saurez que vous êtes seule. »

Sur le moment, elle n’y avait pas accordé d’importance, car elle ne pensait pas qu’il pût lui arriver quelque chose. Mais maintenant… Il arrive un moment dans la vie de tout homme ou de toute femme où il, ou elle, doit décider de risquer « sa vie, sa fortune et son honneur » dans une entreprise à l’issue incertaine. Jill Boardman prit sa décision cet après-midi-là, à 15 h 47.

Lorsque Jill fut sortie, l’Homme de Mars se rassit, mais ne reprit pas son livre d’images. Il se contenta d’attendre avec ce que l’on pourrait nommer de la « patience », faute d’un meilleur terme pour décrire cette attitude typiquement martienne. Il resta tranquille, calme et heureux, parce que son frère lui avait dit qu’il reviendrait. Il était prêt à attendre sans bouger, sans rien faire, pendant plusieurs années.

Il n’avait pas une idée précise du temps qui s’était écoulé depuis qu’il avait partagé l’eau avec son frère. Non seulement le temps et l’espace étaient curieusement déformés dans ce lieu, avec des séquences visuelles et sonores qu’il n’avait encore pu gnoquer, mais la culture de son nid appréhendait le temps autrement que les humains ne le font. La différence n’était pas imputable à une plus grande longévité, comptée en années terrestres, mais à une attitude fondamentale. On ne pouvait pas davantage exprimer en martien : « Il est plus tard que vous ne croyez », que « Trop de hâte nuit », quoique pour des raisons différentes. La première notion était inconcevable, tandis que la seconde était un truisme Martien jamais exprimé, aussi superflu que de dire à un poisson de se mettre dans l’eau. Mais « Ce qui était au Commencement est, et sera toujours » était si Martien en esprit qu’il était plus facile de le traduire que « deux et deux font quatre », affirmation qui, sur Mars, n’avait rien de trivial.

Smith attendit.

Brush entra et le regarda ; Smith ne bougea pas. Brush ressortit.

Lorsque Smith entendit une clef tourner dans la serrure de la porte extérieure, il se souvint avoir entendu le même bruit quelque temps avant la dernière visite de son frère, et il modifia son métabolisme en conséquence, pour le cas où le même événement suivrait. Il fut étonné de voir la porte s’ouvrir et Jill se glisser dans la chambre, car il ne s’était pas rendu compte que c’était une porte. Mais il le gnoqua immédiatement et s’abandonna à la plénitude joyeuse qui ne naît qu’en présence de vos petits, d’un frère par l’eau et, dans certaines circonstances, d’un Ancien.

Sa joie était toutefois tempérée par la conscience que son frère ne la partageait pas – il semblait au contraire empli d’une détresse comme on n’en conçoit que chez une personne qui est sur le point de se désincarner à cause d’un manque ou d’un échec honteux. Mais Smith avait appris que ces créatures pouvaient supporter sans en mourir des émotions affreuses à contempler. Son frère Mahmoud subissait cinq fois par jour une terrifiante agonie spirituelle – et non seulement il n’en mourait pas, mais il provoquait intentionnellement ces crises, qu’il estimait utiles. Son frère le capitaine van Tromp souffrait également de spasmes atroces survenant à l’improviste, et dont le moindre aurait dû, selon les critères de Smith, entraîner une désincarnation immédiate pour mettre fin au conflit. Et pourtant, pour autant qu’il le sache, son frère était toujours incarné.

Il ignora donc l’agitation de Jill.

Elle lui tendit un ballot. « Tenez, mettez ça. Dépêchez-vous ! »

Smith prit le paquet de vêtements et attendit. Jill le regarda en secouant la tête. « Ciel ! Bon, déshabillez-vous ; je vais vous aider. »

Elle dut le déshabiller puis l’habiller entièrement. Il portait – non parce que cela lui plaisait mais parce qu’on le lui avait dit – une chemise de nuit, une robe de chambre et des chaussons. Il était capable de les ôter lui-même, mais pas assez vite au gré de Jill. Elle était infirmière, et il n’avait jamais entendu parler du tabou de la pudeur – auquel il n’aurait d’ailleurs rien compris. Ils ne furent donc pas ralentis par des considérations hors de propos. Il trouva délicieuses les fausses peaux dont elle revêtit ses jambes. Mais elle ne lui laissa pas le temps de les chérir et les colla à ses cuisses avec du sparadrap à défaut de jarretières. Elle avait emprunté cette tenue à une infirmière plus grande qu’elle, prétextant qu’une cousine en avait besoin pour un bal costumé. Jill agrafa l’ample blouse blanche ; il lui sembla que cela dissimulait de façon convaincante la plupart des différences sexuelles. Les chaussures furent le plus difficile : elles n’étaient pas vraiment à sa pointure et Smith avait déjà du mal à marcher pieds nus dans cette gravité.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «En terre étrangère»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «En terre étrangère» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Heinlein - Sixième colonne
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Piętaszek
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Viernes
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Fanteria dello spazio
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Dubler
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Stella doppia
Robert Heinlein
Robert Heinlein - The Number of the Beast
Robert Heinlein
libcat.ru: книга без обложки
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Citizen of the Galaxy
Robert Heinlein
Отзывы о книге «En terre étrangère»

Обсуждение, отзывы о книге «En terre étrangère» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x