Norman Spinrad - Jack Barron et l'éternité

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Jack Barron et l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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FAITES SUER JACK BARRON !
C’est le titre d’une émission très populaire dans l’Amérique de l’avenir proche.
Si quelqu’un vous ennuie, faites suer Jack Barron, le redresseur de torts.
Il ne craint personne, ni le gouvernement, ni l’administration, ni les banques, ni votre propriétaire.
Et si l’on vous refuse le droit à l’immortalité ?
ALORS, PRENEZ VOTRE TÉLÉPHONE ET FAITES SUER JACK BARRON !
Par sa violence, sa crudité aussi, ce roman qui relate les péripéties sauvages d’une lutte pour le pouvoir — et pour l’éternité — entre deux formes de puissance — celle de l’information et celle de l’argent — a secoué l’Amérique.

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Il regarda par la fenêtre où fonctionnait le rideau thermique, vit les lumières actives du Complexe d’Hibernation où il se trouvait, vit les Complexes du Colorado, de New York, Cicero, Los Angeles, Oakland, Washington… vit le Washington Monument, la Maison-Blanche, le Capitole où se tenaient tous ceux qui lui faisaient obstacle, qui faisaient obstacle à sa citadelle à la Fondation au Projet de loi d’utilité publique à l’éternité… tous ceux qui étaient du côté du cercle noir qui s’estompe…

À peine un peu plus d’un an, songea Benedict Howards. Un peu plus d’un an jusqu’à la prochaine Convention démocrate… pour détruire Teddy le Prétendant et hisser à la présidence Hennering, l’homme de la Fondation, mon homme, mon pays… sénateurs, gouverneurs, président… Mr Howards. Un mois, deux mois, et le projet de loi passe au Congrès… gagner des voix, grâce au pouvoir de l’argent, pouvoir de la peur, vie contre mort… ensuite, qu’ils découvrent tout, les cons ; qu’ils choisissent… Se vendre à la Fondation à la vie à l’éternité ; ou bien s’abandonner au cercle noir qui s’estompe. Pouvoir de la vie contre la mort ; et dans un cas pareil quel sénateur, gouverneur, président choisit la mort, Mr Howards ?

Le regard de Howards rencontra l’horloge murale : 9 h 57, heure des Rocheuses. Machinalement, son attention se porta sur l’écran mort du vidphone (Mr Howards ne doit être dérangé ce soir sous aucun prétexte, pas même par Jack Barron) qui était placé sur la table de nuit à côté de la petite télévision. Son estomac se noua de peur. Peur de l’inconnu, peur du vide, peur d’être découvert.

Simple réflexe, songea Benedict Howards. Réaction conditionnée du mercredi soir. Jack Barron ne peut pas m’atteindre ce soir. Ordres stricts, lignes de retranchement, collaborateurs sur la brèche. (« Mr Howards est à bord de son yacht dans le golfe du Mexique vole vers Las Vegas à la chasse au canard à la pêche au Canada, ne peut être joint actuellement, à deux cents kilomètres du plus proche vidphone, monsieur Barron. Le Dr Bruce, Mr De Silva, Mr Yarborough seront heureux de parler avec vous, monsieur Barron. Tout à fait habilités à répondre au nom de la Fondation. Bien plus au courant que Mr Howards des questions de détail. Le Dr Bruce, Mr De Silva, Mr Yarborough vous expliqueront tout ce que vous désirez savoir, monsieur Barron. ») Jack Barron ne pouvait rien faire, matériellement, pour l’embêter ce soir, son premier soir d’éternité.

Ce n’est qu’un vulgaire saltimbanque, d’ailleurs, décida Benedict Howards. Jack Barron : un os jeté en pâture aux masses, les bénéficiaires de l’Aide sociale, les désœuvrés les paumés de l’acide et de la drogue les prostitués les tordus les Mexicains les Nègres. Une soupape indispensable de sécurité sur le couvercle de l’autocuiseur. Image de pouvoir sur cent millions d’écrans, image mais non réalité du pouvoir de l’argent de la peur de la vie contre la mort pouvoir des sénateurs gouverneurs président, Mr Howards.

Image de Jack Barron dansant sur la corde raide entre les réseaux de télévision les commanditaires les masses la F.C.C. [2] F.C.C. : Federal Communications Commission, organisme fédéral de contrôle des télécommunications. (N.d.T.) (deux membres de la F.C.C. dans la poche de la Fondation). Gladiateur de pain et de jeux, image de pouvoir de sabre de papier, Bug Jack Bordel.

Mais Benedict Howards allongea tout de même le bras et tourna le bouton de la télévision, attendit l’estomac noué de voir défiler des images de Dodge en couleurs, l’emblème du réseau, les bouteilles de Coca-Cola dansant la sarabande, la starlette trémoussant son cul en fumant une Kools Supreme, l’emblème de la station ; il attendit nerveux et tendu dans la brise nocturne, conscient des autres qui attendaient aussi, leur estomac criant en même temps que le sien, dans les caves réfrigérées du pouvoir à New York, Chicago, Dallas, Houston, Los Angeles, Washington, qui attendaient les trois mots (lettres écarlates sur un fond ciel-de-nuit) annonçant une heure d’épreuves, d’attente, de confrontation avec les écrans de vidphone morts, pustules de Harlem, Watts, Mississippi, Strip City, Nègres du Village, désœuvrés, paumés surgissant au petit bonheur… cent millions de crétins, tête baissée, attirés par le sang, le sang bleu veineux des cercles du pouvoir : BUG JACK BARRON.

BUG JACK BARRON… en lettres écarlates (imitation délibérée du traditionnel YANKEE GO HOME badigeonné sur les murs de Mexico, Cuba, Le Caire, Bangkok, Paris) sur fond bleu nuit.

Voix off de Jack Barron, grosse et bourrue. « Quelque chose vous fait suer ? »

Montage sonore en écho tandis que la caméra ne quitte pas le titre : étudiants accablant de questions un agitateur de People’s America ; amen frénétiques répondant aux vociférations d’un prédicateur baptiste mères pleurant leurs soldats traînant des paumés aigris hors du champ de la lucarne à deux dollars. Voix bourrue aux inflexions cyniques et prometteuses : « Alors, faites suer Jack Barron ! »

Le titre fait place au plan rapproché d’un homme, sur fond de nuit inconfortable (tournoiement semi-subliminal poudroiement moiré au seuil de la visibilité comme des points d’encre de Chine noire sur effets kinesthopiques.) L’homme porte une sportjac ocre fauve sans col sur une chemise à col ouvert de velours rouge. Il paraît quarante ans ? trente ? vingt-cinq ? – en tout cas, plus de vingt-cinq. Son teint semble osciller entre clair et gris, comme un poète romantique tourmenté. Il a sur son visage une étrange douceur aux tranchants abrupts, fresque d’une bataille inachevée. Ses cheveux d’un roux clair évoquant des hommes disparus – coupe à la J.F.K. sur le point d’envahir le bas de la nuque, d’investir les oreilles, de lancer vers le ciel des mèches incontrôlées, de devenir le halo style oreiller défait de Dylan. Ses yeux d’enfant terrible (yeux complices) brillent d’un détachement amusé tandis que ses lèvres charnues sourient, semblant dédier leur sourire – je sais – que vous savez – que je sais – à un petit groupe de gens « in », ceux que le dernier sondage d’écoute Brackett estimait à cent millions de personnes.

Jack Barron sourit, incline la tête, laisse la place à un commercial d’ Acapulco Golds :

Péon mexicain menant son âne sur le sentier escarpé d’une montagne volcanique aux versants couverts par la jungle ; voix fruitée, autoritaire, genre Encyclopedia Britannica : « Sur les Hautes terres du Mexique existait jadis une variété savoureuse de marijuana désignée sous le nom d’ Acapulco Golds à l’époque de la contrebande. »

Coupe franche vers le même péon prélevant à la faux un pied de marijuana et le chargeant sur son âne. « Réputé pour sa qualité et ses propriétés supérieures, l’ Or d’Acapulco était réservé à un petit nombre en raison de sa rareté et des… »

Mouvement latéral vers un garde-frontière fouillant une sorte d’insipide Pancho Villa d’opérette. « … problèmes soulevés par son importation. »

Vue aérienne d’une plantation de marijuana aux alignements géométriques. « Aujourd’hui, la meilleure variété de graines du Mexique associée aux techniques américaines d’agriculture et de contrôle des moyens de production, a permis d’aboutir à une qualité de marijuana inégalable par sa pureté, son goût, sa douceur et… ses propriétés relaxantes. Disponible maintenant dans trente-sept États : (gros plan d’un paquet d’ Acapulco Golds rouge et or) Acapulco Golds, la meilleure cigarette américaine à la marijuana, et… naturellement, cent pour cent non cancérigène. »

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