Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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— En es-tu certaine ?

— Bien sur que oui.

— As-tu parlé de cela à ta mère ?

— Non. Pas un mot.

— Pourquoi ?

— Oh, oncle Siever. Vous la connaissez. Je ne pourrais pas supporter toute cette … nervosité. Je sais. Vous allez me dire que c’est parce qu’elle m’aime, mais cela ne rend pas les choses plus faciles.

— Tu es d’accord pour m’en parler, Marlène, et je t’aime beaucoup.

— Je le sais, oncle Siever, mais vous n’êtes pas du genre nerveux. Vous considérez les choses d’un point de vue logique.

— Dois-je prendre cela pour un compliment ?

— C’est comme cela que je l’ai dit.

— Dans ce cas, examinons ce que tu as découvert et faisons-le logiquement.

— D’accord, oncle Siever.

— Bien. Pour commencer, il y a quelque chose de vivant sur cette planète.

— Oui.

— Et ce n’est pas la planète elle-même.

— Non, pas du tout. Il a dit que non.

— Mais c’est, apparemment, une chose vivante.

— C’est l’impression que j’ai eue. L’ennui, oncle Siever, c’est que cela ne s’est pas passé comme la télépathie est censée marcher. Ce n’est pas comme de lire dans les pensées et de parler. Il y a aussi des impressions qui vous viennent d’un coup, comme quand on regarde globalement une image et non les petits morceaux d’ombres et de lumière qui la composent.

— Cette impression, c’était celle d’une chose vivante.

— Et intelligente.

— Très intelligente.

— Mais pas technologique. Nous n’avons rien trouvé de technologique sur cette planète. Cette chose vivante qui n’est pas visible, pas apparente, plane sur la planète … pense … raisonne … mais ne fait rien. Est-ce exact ? »

Marlène hésita. « Je ne peux pas vraiment dire, mais peut-être as-tu raison.

— Et alors, nous sommes arrivés. Crois-tu que la chose s’est aperçue que nous arrivions ?

Marlène secoua la tête. « Je ne peux pas dire.

— Allons, ma chérie, elle était consciente de ton existence alors que tu étais encore sur Rotor. Elle a dû s’apercevoir qu’une intelligence envahissait le système de Némésis quand nous étions encore loin. As-tu eu cette impression ?

— Je ne crois pas, oncle Siever. Je pense que cet esprit ne savait rien sur nous avant que nous atterrissions sur Erythro. Cela a attiré son attention et alors, il a regardé autour de lui et a découvert Rotor.

— Tu as peut-être raison. Alors il a fait des expériences sur les nouveaux esprits qu’il sentait sur Erythro. C’était la première fois qu’il rencontrait un esprit autre que le sien. Depuis combien de temps vit-il, Marlène ? Tu en as une idée ?

— Pas vraiment, oncle Siever, mais j’ai l’impression qu’il vit depuis longtemps, peut-être depuis aussi longtemps que la planète.

— Peut-être. En tout cas, quel que soit son âge, c’était la première fois qu’il se retrouvait plongé dans autant d’esprits très différents du sien. Ça va jusque-là, Marlène ?

— Oui.

— Aussi a-t-il fait des expériences sur ces nouveaux esprits et parce qu’il ne savait rien d’eux, il les a endommagés. Ce fut la Peste d’Erythro.

— Oui, répondit Marlène, s’animant soudain. Il n’a pas parlé explicitement de la Peste, mais l’impression était forte. La maladie est la conséquence de cette première expérimentation.

— Et quand il s’est aperçu qu’il provoquait des dégâts, il s’est arrêté.

— Oui, c’est pour cela que nous n’avons plus la Peste.

— Et à partir de là, semble-t-il, cet esprit est devenu bienveillant, il a acquis un sens moral que nous pouvons ratifier, il ne veut pas nuire aux autres esprits.

— Oui ! s’exclama Marlène ravie. Ça, j’en suis sûre.

— Mais quelle forme de vie est-ce ? Est-ce un esprit ? Quelque chose d’immatériel ? Quelque chose que nos sens ne peuvent capter ?

— Je l’ignore, oncle Siever, soupira Marlène.

— Alors, laisse-moi te répéter ce qu’il t’a dit. Arrête-moi si je me trompe. Il a dit que son pattern se ‘‘disperse’’ ; qu’il est ‘‘simple en chacun de ses points, et complexe seulement quand on le prend dans son ensemble’’ ; qu’il n’est pas ‘‘fragile’’. C’est bien ça ?

— Oui.

— Et la seule vie que nous ayons jamais trouvée sur Erythro, ce sont les procaryotes, les minuscules cellules qui ressemblent à des bactéries. Si cette chose n’est pas spirituelle et immatérielle, il ne me reste plus que ces procaryotes. Est-il possible que ces petites cellules, qui semblent séparées, soient en réalité les composantes d’un organisme planétaire ? Le pattern de son esprit serait alors dispersé. Il serait simple en chacun de ses points et complexe lorsqu’on le prendrait dans son ensemble. Et il ne serait pas fragile, car même si une grande partie en était détruite, l’organisme planétaire serait à peine touché dans son ensemble. »

Marlène regardait fixement Genarr. « Alors, j’ai parlé à des microbes ?

— Je n’en suis pas sûr, Marlène. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle cadre bien avec les faits et je n’en trouve pas d’autre qui puisse les expliquer aussi bien. En outre, si nous considérons les centaines de milliards de cellules qui composent notre cerveau, chacune d’elles, prise séparément, ne compte pas beaucoup. Tu es un organisme dans lequel toutes les cellules cérébrales sont agglutinées. Si tu parles à un autre organisme dans lequel toutes les cellules cérébrales sont à la fois séparées et liées, disons, par de minuscules ondes radio, est-il tellement différent du tien ?

— Je ne sais pas, dit Marlène, visiblement troublée.

— Mais passons à une autre question très importante. Pourquoi cette forme de vie — quoi qu’elle soit — aurait-elle besoin de toi ? »

Marlène eut l’air très surprise. « Il peut me parler, oncle Siever. Il peut me transmettre des idées.

— Alors tu penses qu’il veut juste quelqu’un à qui parler ? Crois-tu que lorsque nous, les humains, sommes arrivés ici, il s’est aperçu pour la première fois qu’il était seul ?

— Je l’ignore.

— Aucune impression de cela ?

— Aucune.

— Cet esprit pourrait nous détruire. » Genarr se parlait à lui-même maintenant. « Il le pourrait sans difficulté s’il se lassait de toi, ou s’il s’ennuyait avec toi.

— Non, oncle Siever.

— Mais il m’a rendu malade lorsque j’ai voulu m’interposer entre lui et toi. Et il a fait la même chose au Dr d’Aubisson, à ta mère et au garde.

— Oui, mais juste assez pour vous empêcher de me contrecarrer. Il ne vous a pas causé d’autre dommage.

— Alors, il aurait fait tout cela juste pour te faire sortir à l’extérieur, afin de pouvoir te parler, et avoir de la compagnie. Cela ne me semble pas une raison suffisante.

— Peut-être que la vraie raison, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre. Peut-être est-ce un esprit si différent du nôtre qu’il ne peut pas expliquer ses raisons, ou que, s’il le faisait, nous n’y comprendrions rien.

— Mais cet esprit n’est pas si différent que cela, puisqu’il peut converser avec toi. Il reçoit tes idées et te transmet les siennes, hein ? Vous communiquez tous les deux.

— Oui.

— Et il te comprend assez bien pour essayer de te plaire en adoptant la voix et le visage d’Aurinel. »

Marlène baissa la tête et fixa des yeux le plancher.

Genarr dit doucement : « Puisqu’il nous comprend, nous pouvons le comprendre, donc il faut que tu découvres pourquoi il a besoin de toi. Ce serait très important de le savoir, car qui sait ce qu’il prépare ? Nous ne pouvons découvrir cela que par toi, Marlène. »

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