Robert Silverberg - La compagne secrete
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- Название:La compagne secrete
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:неизвестен
- Город:Paris
- ISBN:2-207-30490-6
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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J’ai affiché le livre de bord et parcouru la liste de mes tâches de capitaine, telles qu’elles se présentaient, pour le reste de la journée. Nous approchions d’un point de rotation, un de ces nœuds énergétiques situé à équidistance de l’autre côté des cieux qu’un vaisseau en déplacement doit saisir et utiliser pour se propulser à travers le secteur suivant de l’univers. L’acquisition de cet effet catapulte s’accomplit automatiquement mais, au moins en théorie, la responsabilité du succès de la manœuvre incombe au capitaine : je devais donner les ordres, je devais surveiller le processus de son amorce à son achèvement.
Mais j’avais encore du temps devant moi pour cela.
J’ai accédé à Henry Henry 49, qui était l’intelligence de service, et j’ai demandé un bilan de la situation en ce qui concernait la matrice.
« Aucun changement, mon commandant, a aussitôt annoncé l’intelligence.
— Qu’est-ce que ça veut dire ?
— Les efforts pour retrouver sa trace se poursuivent conformément aux ordres donnés, mon commandant. Mais nous n’avons pu localiser la matrice portée disparue.
— Aucune piste ? Pas le moindre indice ?
— Aucune information, mon commandant. Il n’y a rigoureusement aucun moyen d’isoler la minuscule vibration électromagnétique d’une matrice en liberté du bruit de fond formé par l’ensemble du système électrique du vaisseau. »
Je voulais bien le croire. Jason 612 m’avait expliqué cela presque dans les mêmes termes.
J’ai dit : « J’ai des raisons de croire que la matrice n’est plus sur le vaisseau, Henry Henry 49.
— Vraiment, mon commandant ? » a fait l’intelligence de son ton habituel, détaché, à demi moqueur.
« Vraiment. Après un examen attentif de la situation, mon opinion est que la matrice a quitté le vaisseau au début de la journée et que l’on n’entendra plus parler d’elle.
— Dois-je enregistrer cela comme une position officielle, mon commandant ?
— Enregistrez.
— C’est fait, mon commandant.
— En conséquence de quoi, Henry Henry 49, vous pouvez tout de suite mettre fin à la procédure de recherche et clore le dossier. Nous porterons une matrice à notre débit et la comptabilité du Service arrangera ça plus tard.
— Très bien, mon commandant.
— Découplage », j’ai ordonné à l’intelligence.
Henry Henry 49 est parti. Je suis resté tranquillement au milieu des splendeurs de ma cabine, repensant à ma marche dans les étoiles et revivant cette impression d’harmonie, d’amour, d’unité avec les mondes célestes, qui s’était emparée de moi tandis que Vox et moi dérivions sur le sein du Grand Large. Et éprouvant une fois de plus le déchirant sentiment de perte qui me travaillait depuis que Vox s’était séparée de moi. Sous peu, il allait falloir que je me lève pour me rendre au centre de commandement et accomplir les mouvements qu’impliquait la surveillance de l’acquisition de l’effet catapulte ; mais pour l’instant, pas question de bouger de l’endroit où j’étais, immobile, silencieux, l’œil fixé sur le cœur de ma solitude.
« Je ne suis pas partie », a dit, de façon tout à fait inattendue, une voix tranquille.
Ce fut comme si j’avais reçu un coup de poing au-dessous du cœur. Il m’a fallu un moment avant d’être en mesure de parler.
« Vox ? j’ai dit enfin. Où êtes-vous, Vox ?
— Ici même.
— Où ça ?
— En vous. Je ne vous ai jamais quitté.
— Vous ne m’avez jamais…
— Vous m’avez bouleversée. J’ai éprouvé le besoin de rester cachée quelque temps.
— Vous saviez que j’essayais de vous trouver ?
— Oui. »
Mes joues ont pris des couleurs. Un flot de colère a déferlé dans mes veines. Je me suis senti transformé en brasier.
« Vous saviez ce que j’éprouvais, quand vous… quand il semblait que vous n’étiez plus là ?
— Oui », a-t-elle dit encore plus doucement, après avoir marqué un temps.
Je me suis efforcé de retrouver mon calme. Je me suis dit qu’elle ne me devait rien, sauf peut-être sa reconnaissance pour l’abri que je lui offrais, et que la souffrance qu’elle m’avait causée en se réfugiant dans le silence ne la regardait pas. Je me suis rappelé aussi qu’elle était une enfant, turbulente et indisciplinée.
Au bout d’un petit moment j’ai dit : « Vous m’avez manqué. Vous m’avez manqué plus que je ne saurais le dire.
— J’en suis désolée. » Petite note de repentir dans sa voix, mais rien d’excessif. « Il fallait que je disparaisse pour un temps. Vous m’avez bouleversée, Adam.
— En vous demandant de me montrer comment vous étiez ?
— Oui.
— Je ne comprends pas pourquoi ça vous dérange tellement.
— Inutile de chercher à comprendre. Ça ne fait rien à présent. Vous pouvez me voir si ça vous chante. Vous en avez toujours envie ? Là. C’est moi. C’est ce que j’étais. Si ça vous dégoûte, n’en rejetez pas la faute sur moi. D’accord ? D’accord, Adam ? Tenez. Regardez. Me voici. »
14.
Quelque chose s’est déchiré en moi, j’ai ressenti une torsion, un douloureux tiraillement, comme si une lourde barrière était repoussée de force. Et puis le ciel écarlate, rayonnant, de Kansas Quatre a éclaté dans toute sa gloire sur l’écran de mon esprit.
Elle ne se contentait pas de me le montrer. Elle m’emmenait là-bas. J’ai senti la douce moiteur du vent sur mon visage, j’ai respiré l’air suave, un rien piquant, j’ai entendu le discret froufrou de frondaisons vernissées qui pendaient d’arbres jaune vif. Sous mes pieds nus le sol noir était tiède et spongieux.
J’étais Leeleaine, qui se plaisait à se donner le nom de Vox. J’avais dix-sept ans et j’étais entraîné par des forces et des désirs aussi puissants que des ouragans.
J’étais elle de l’intérieur tout en la voyant de l’extérieur.
J’avais de longs cheveux noirs, épais, qui me tombaient sur les épaules et au-delà en une avalanche de boucles, ondulations et emmêlements laissés à l’abandon. Des hanches larges, des seins pleins et lourds : j’en sentais le poids, la souffrance qu’ils me causaient. À croire qu’ils étaient gonflés de lait, même si ce n’était pas le cas. Un visage crispé, sur le qui-vive, renfrogné, pétillant d’une intelligence coléreuse. Ce n’était pas un visage repoussant. Vox n’était pas une fille repoussante.
Sa répugnance première à se montrer à moi m’avait fait imaginer qu’elle était laide, présentait peut-être quelque malformation, se tramait dans une lourde et grossière masse de chair qui lui faisait honte. Elle avait fait de sa vie sur Kansas Quatre un tableau si lugubre, si triste, si lamentable, qu’il n’y avait effectivement pour elle aucun espoir d’y rester. Et elle avait abandonné son corps pour être transformée en simple électricité, sur la promesse qu’elle pourrait avoir un nouveau corps – n’importe lequel – quand elle atteindrait Cul-de-Sac. Je détestais mon corps, m’avait-elle dit. Je ne songeais qu’à m’en débarrasser. Elle avait refusé de m’en donner ne fût-ce qu’un aperçu, se retirant à la place dans un silence si désespérément radical que je l’avais crue partie.
Tout cela était à présent un mystère pour moi. La Leeleaine que je voyais, que j’étais, était une vigoureuse petite bonne femme. Pas belle, non, trop costaude pour cela, je suppose, mais pas laide, il s’en fallait de beaucoup : yeux chaleureux et intelligents, lèvres pleines, nez joliment dessiné. Et c’était un corps sain, aussi, robuste, plein de vie. Bien sûr elle ne présentait aucune difformité ; et pourquoi étais-je allé croire une chose pareille, alors qu’il aurait suffi d’une simple intervention rétrogénétique pour corriger n’importe quel défaut gênant ? Non, rien ne clochait dans le corps que Vox avait abandonné et pour lequel elle manifestait un tel dégoût, éprouvait tant de honte.
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