Arthur Clarke - La cité et les astres

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille.
Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps.
Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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— Pour nos yeux seulement, ne l’oubliez pas. Nous ne savons pas quelles radiations ils utilisaient.

— Mais sûrement il doit y avoir autre chose que cela ! Où est la forteresse ? »

Hilvar désigna le lac.

« Regardez bien », dit-il.

Alvin regarda fixement la surface frissonnante du lac, essayant de sonder les secrets cachés dans ses profondeurs. Tout d’abord il ne vit rien ; puis, dans les hauts-fonds, près du bord, il distingua un faible réseau d’ombres et de lumières. Il put en suivre les mailles jusqu’au centre du lac, jusqu’à ce que l’eau profonde en dissimulât toute autre trace.

Le flot sombre avait englouti la forteresse. Là, tout au fond, reposaient les ruines d’édifices jadis redoutables, jetés bas par le temps. Cependant, ils n’étaient pas tous submergés, car, sur l’autre bord du cratère, Alvin remarquait maintenant des piles de pierres pêle-mêle, et de grands blocs qui avaient dû jadis faire partie de murailles épaisses. Les eaux les léchaient, mais pas encore assez haut pour parfaire leur victoire.

« Nous allons faire le tour du lac », fit doucement Hilvar, comme si cette désolation majestueuse avait rempli son âme d’une crainte respectueuse. « Peut-être trouverons-nous quelque chose dans ces ruines, là-bas. »

Sur les premiers cents mètres, les parois du cratère étaient si abruptes et si lisses qu’il était difficile de s’y tenir debout, mais au bout d’un moment, ils atteignirent des pentes plus douces, et ils purent avancer sans difficulté.

Sur le pourtour du lac, le noir poli de la surface se cachait sous une mince couche de terre que les vents de Lys avaient dû apporter au cours des âges.

À quatre cents mètres de là, de titaniques blocs de pierre s’empilaient les uns sur les autres comme des jouets abandonnés par un bébé géant. Ici se reconnaissait encore une portion d’épaisse muraille — là, deux obélisques ciselés signalaient ce qui avait jadis été une entrée imposante. Partout des mousses et des plantes rampantes, de petits arbres rabougris. Même le vent s’était tu.

Ainsi Alvin et Hilvar parvinrent-ils aux ruines de Shalmirane. Contre ces murs et contre les énergies qu’ils avaient abritées, des forces capables de réduire un monde en poussière s’étaient consumées, avaient tempêté et s’étaient retirées complètement défaites. Jadis, ces cieux paisibles s’étaient embrasés de feux arrachés au cœur des soleils, et les montagnes de Lys avaient dû défaillir comme des êtres vivants devant la fureur de leurs maîtres.

Nul n’avait jamais conquis Shalmirane. Mais maintenant la forteresse, l’imprenable forteresse, était tombée enfin, capturée et détruite par les vrilles patientes du lierre, par les générations de vers creusant aveuglément, par la lente montée des eaux du lac.

Écrasés par sa majesté, Alvin et Hilvar marchaient en silence vers la ruine colossale. Ils passèrent à l’ombre d’un mur démoli et pénétrèrent dans un cañon où la pierre des montagnes était comme pourfendue. Devant eux s’étendait le lac, et l’instant d’après ils étaient debout, l’eau sombre clapotant à leurs pieds. Des vaguelettes de pas plus de quelques centimètres de haut se brisaient sans répit sur l’étroit rivage.

Hilvar fut le premier à parler, et sa voix recelait une nuance d’anxiété qui fit qu’Alvin, tout d’un coup surpris, le considéra.

« Il y a quelque chose que je ne comprends pas, dit lentement Hilvar. Il n’y a pas de vent. Qu’est-ce donc qui provoque ces petites vagues ? L’eau devrait être parfaitement étale. »

Avant qu’Alvin pût songer à une réponse, Hilvar s’était allongé par terre et plongeait son oreille droite sous l’eau. Alvin se demanda ce qu’il espérait découvrir dans une position aussi grotesque, puis il se rendit compte qu’Hilvar écoutait. Avec quelque répugnance, car ces eaux sans lumière semblaient particulièrement peu engageantes, il suivit l’exemple d’Hilvar.

Le premier saisissement du froid ne dura qu’une seconde, et dès qu’il fut passé, Alvin put percevoir, léger mais distinct, un battement constant et rythmé. On eût cru entendre dans les profondeurs du lac, le battement de cœur d’un géant.

Ils secouèrent l’eau de leurs cheveux et se regardèrent, silencieux et surpris. Ni l’un ni l’autre n’aurait aimé dire ce qu’il pensait : le lac était vivant.

« Il vaudrait mieux, déclara Hilvar au bout d’un moment, que nous fouillions dans ces ruines en nous tenant à distance du lac.

— Pensez-vous qu’il y ait quelque chose là-dessous ? demanda Alvin désignant les vagues mystérieuses qui se brisaient toujours à ses pieds. Cela pourrait-il être dangereux ?

— Rien de ce qui possède un esprit n’est dangereux, répliqua Hilvar. (Était-ce vrai, se dit Alvin, et les Envahisseurs, alors ?) Je ne puis distinguer de pensée d’aucune sorte, ici, mais je ne crois pas que nous soyons seuls. C’est très bizarre.

Ils revinrent lentement vers les ruines de la forteresse, chacun portant en lui le son de cette pulsation régulière et sourde. Il semblait à Alvin que s’empilaient mystère sur mystère, et que pour tout prix de ses efforts il s’éloignait de plus en plus d’une compréhension quelconque des vérités qu’il recherchait.

Les ruines semblaient n’avoir rien à leur apprendre, mais ils cherchèrent attentivement parmi les tas de gravats et les grands monticules de roches. Là se trouvaient peut-être les tombes de machines qui, maintenant ensevelies, avaient fait leur travail si longtemps auparavant. Elles ne seraient plus d’aucune utilité, songea Alvin, si les Envahisseurs revenaient. Et pourquoi n’étaient-ils jamais revenus ? Encore un autre mystère ; Alvin en avait suffisamment à résoudre, nul besoin d’en chercher davantage.

À quelques mètres du lac, ils découvrirent un petit espace entre les pierres. La surface en avait été couverte d’herbes, mais elles étaient maintenant carbonisées et noircies par une très grande chaleur, de sorte qu’elles tombèrent en cendres à leur approche, maculant leurs jambes de traînées charbonneuses. Au centre de l’éclaircie, se dressait un trépied de métal solidement fiché dans le sol, et supportant un cercle incliné sur son axe de façon à le pointer vers un point situé à mi-chemin entre ciel et terre. Au premier coup d’œil, il semblait que le cercle n’encerclait rien ; puis, comme Alvin le regardait de plus près, il le vit empli d’une brume légère qui torturait les yeux en s’élevant aux limites du spectre visible. Il en rayonnait de la puissance, et de cet appareil, Alvin n’en douta pas, était venue l’explosion de lumière qui les avait attirés à Shalmirane.

Ils ne s’aventurèrent pas plus avant mais restèrent là debout, contemplant la machine à distance prudente. Ils étaient sur la bonne piste, pensait Alvin ; restait à découvrir maintenant qui ou quoi avait installé ici cet appareil, et dans quelle intention. Ce cercle incliné était de toute évidence dirigé vers l’espace. L’éclair observé par eux était-il une sorte de signal ? C’était là une pensée aux implications capables de vous couper le souffle.

« Alvin, dit tout à coup Hilvar d’une voix calme, mais pressante, nous avons un visiteur. »

Alvin tourna les talons pour se trouver en face d’un triangle d’yeux sans paupière. Telle fut du moins son impression première ; derrière les yeux fixes, il aperçut ensuite les contours d’une machine petite, mais complexe. Elle était suspendue dans l’air à un mètre environ du sol, et ne ressemblait à aucun des robots qu’il eût jamais vus auparavant.

La première surprise passée, il se sentit tout à fait maître de la situation. Toute sa vie, il avait donné des ordres à des machines, et le fait que celle-ci ne lui fût point familière n’avait pas d’importance. Du reste, avait-il jamais vu plus qu’un faible pourcentage de robots qui pourvoyaient à ses besoins quotidiens à Diaspar ?

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