Arthur Clarke - La cité et les astres

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La cité et les astres: краткое содержание, описание и аннотация

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille.
Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps.
Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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Alvin et Hilvar ne dormirent plus, cette nuit-là, mais ils levèrent le camp à la première lueur de l’aube. La montagne était humide de rosée, et Alvin s’émerveilla des joyaux étincelants sous lesquels s’inclinaient chaque, brin d’herbe et chaque feuille. Le crissement de l’herbe mouillée le fascinait, tandis qu’il avançait, et lorsqu’il regardait en arrière, il pouvait voir sa trace s’étirant derrière lui comme une bande sombre au long du sol brillant.

Le soleil venait de se lever au-dessus des murs est de Lys lorsqu’ils atteignirent la lisière de la forêt. Là, la nature redevenait sauvage. Même Hilvar semblait plus ou moins perdu au milieu des arbres gigantesques qui cachaient complètement le soleil, et formaient des flaques d’ombre sur le tapis de la jungle. Heureusement, la rivière issue de la cascade coulait vers le sud en une ligne trop droite pour être naturelle, et en suivant la berge les jeunes gens pouvaient éviter les fourrés les plus épais. Une bonne partie du temps d’Hilvar était consacrée à la surveillance de Krif, qui disparaissait de temps à autre dans la jungle ou s’en allait écumer l’eau comme un fou. Même Alvin, pour qui toute chose était encore si neuve, ressentait la fascination de la forêt et que ne possédaient pas les bois plus petits et plus cultivés du nord de Lys. Peu d’arbres se ressemblaient ; la plupart étaient à des stades variés de dégénérescence et certains en étaient revenus, au cours des âges, aux formes primitives que leur avait conférées la nature. Beaucoup d’entre eux. de toute évidence, n’appartenaient point à la végétation de la Terre ni même du système solaire. Montant, comme des sentinelles, la garde sur les arbres plus petits, il y avait là des séquoias géants de quatre-vingt-dix à cent vingt mètres de haut. Jadis, on les disait ce qu’il y avait de plus vieux sur terre ; ils étaient encore un peu plus vieux que l’homme.

La rivière s’élargissait, débouchant maintes et maintes fois dans de petits lacs où s’ancraient des îlots minuscules. On y voyait maints insectes, créatures brillamment colorées qui se balançaient çà et là à la surface de l’eau. Une fois, malgré les injonctions d’Hilvar, Krif vola rejoindre ses cousins éloignés. Il disparut à l’instant dans une nuée d’ailes scintillantes, et des bourdonnements irrités parvinrent aux oreilles des jeunes gens. Un instant plus tard, la nuée fit irruption, et Krif s’en revint par la traverse volant presque trop vite pour que l’œil pût le suivre. Après quoi, il resta tout auprès d’Hilvar et ne s’écarta plus.

Vers le soir, Hilvar et Alvin aperçurent par des échappées les montagnes qui se dressaient devant eux. La rivière qui avait été un guide si fidèle coulait maintenant paresseusement, comme si elle aussi approchait du terme de son voyage. Mais il était évident que les jeunes gens n’atteindraient pas les monts avant la tombée de la nuit ; bien avant le coucher du soleil, la forêt était devenue si sombre que la marche en avant devenait impossible. Les grands arbres jetaient des ombres immenses ; un vent froid soufflait dans les feuilles. Alvin et Hilvar s’installèrent pour la nuit près d’un séquoia géant à feuilles d’if dont les branches les plus hautes étaient encore illuminées de soleil.

Lorsque l’invisible soleil se coucha, la lumière s’attarda sur les eaux dansantes. Les deux explorateurs — tels se considéraient-ils maintenant, et tels ils étaient en vérité — s’étendirent parmi les ténèbres qui tombaient, regardant la rivière et songeant à tout ce qu’ils avaient vu. Bientôt Alvin sentit se faufiler en lui cette sensation de somnolence délicieuse pour la première fois éprouvée la nuit précédente, et il se résigna joyeusement au sommeil. Ce n’était peut-être pas nécessaire dans la vie sans effort de Diaspar, mais ici, il accueillait la chose avec plaisir. Au dernier moment avant de perdre conscience, il se demanda qui était passé pour la dernière fois par ce chemin, et depuis combien de temps.

Le soleil était haut dans le ciel lorsqu’ils quittèrent la forêt, et se trouvèrent enfin devant la barrière de montagnes de Lys. Devant eux, par vagues de roches dénudées, le sol s’élevait en pente abrupte vers le ciel. Ici, la rivière trouvait une fin aussi spectaculaire que sa naissance, car la terre s’ouvrait sous son flot, et elle y sombrait en rugissant. Alvin se demanda où allait ce flot et par quelles grottes souterraines il cheminait, avant d’émerger de nouveau à la lumière du jour. Peut-être les océans perdus de la Terre existaient-ils encore, ensevelis dans les ténèbres éternelles, et cette rivière ancienne répondait-elle à l’appel de la mer.

Un instant Hilvar, debout, regarda le tourbillon d’eau, et au-delà, tout ce terrain accidenté. Puis il montra, entre les montagnes, une brèche.

« Shalmirane se trouve dans cette direction », dit-il sûr de lui.

Alvin ne lui demanda pas comment il le savait ; il présumait qu’Hilvar avait eu une brève communication mentale avec un ami, à des kilomètres de là, et que les renseignements dont il avait besoin lui avait été silencieusement transmis.

Il leur fallut peu de temps pour atteindre le passage, et lorsqu’ils furent passés, ils se trouvèrent devant un curieux plateau aux bords en pente douce. Alvin ne ressentait plus aucune fatigue, maintenant, ni aucune crainte, rien que la tension de l’attente de l’aventure toute proche. Ce qu’il allait découvrir, il n’en avait aucune idée. Qu’il allât découvrir quelque chose, il n’en doutait aucunement.

Comme ils approchaient du sommet, la nature du sol se modifia brusquement. Le bas des pentes était de roche volcanique poreuse, empilée çà et là en grands monceaux de lave. Maintenant la surface se présentait soudain par feuilles dures, vitrifiées, lisses et traîtresses, comme s’il avait jadis coulé du haut du mont des rivières de roc en fusion.

Le bord du plateau était presque à leurs pieds. Hilvar l’atteignit le premier, et quelques secondes plus tard Alvin le rattrapa, resta interloqué près de lui. Car ils se trouvaient au bord, non du plateau auquel ils s’attendaient, mais d’une cuvette géante de huit cents mètres de profondeur et de cinq mille mètres de diamètre. Devant eux, plongeait le sol en pente abrupte qui se nivelait doucement, au fond de la vallée, pour se relever de plus en plus à pic vers le bord opposé. Le fond de la cuvette était occupé par un lac circulaire à la surface perpétuellement tremblante, comme agitée de vagues incessantes.

Bien qu’elle se trouvât en plein soleil, la dépression tout entière était d’un noir d’ébène. De quelle matière était formé le cratère ? Alvin et Hilvar ne pouvaient même émettre une hypothèse, mais cela était noir comme le roc d’un monde qui n’aurait jamais connu le soleil. Et ce n’était pas tout, car à leurs pieds, encerclant tout le cratère, courait une bande de métal d’un seul tenant, d’une centaine de mètres de large, ternie par son âge incommensurable, mais ne présentant encore pas la moindre trace de corrosion.

Comme leurs yeux s’habituaient à ce spectacle surnaturel, Alvin et Hilvar se rendirent compte que la noirceur du cratère n’était pas aussi absolue qu’ils l’avaient cru. Çà et là, si fugitives qu’ils ne les distinguaient qu’indirectement, de minuscules explosions de lumière luisaient par intermittence sur les parois d’un noir d’ébène. Elles se produisaient au hasard, disparaissaient à peine nées, comme des reflets d’étoiles sur une mer battue.

« C’est merveilleux, articula Alvin. Mais qu’est-ce que c’est ?

— On dirait une sorte de réflecteur.

— Mais c’est si noir !

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