Arthur Clarke - La cité et les astres

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille.
Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps.
Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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« Khedron ! appela-t-il. Venez voir ça ! »

L’autre vint le rejoindre et tous deux contemplèrent sous eux la merveille. À peine distincte à une profondeur infinie s’étendait une carte géante, un immense réseau de lignes convergeant vers un point situé sous le puits central. Alvin et Khedron se regardèrent en silence un instant, puis Khedron demanda calmement :

« Vous comprenez, ce que c’est ?

— Je le pense, répondit Alvin. C’est une carte des voies de communication, et ces petits cercles doivent indiquer les autres villes de la Terre. Je peux tout juste voir des noms inscrits à côté, mais trop effacés pour que je puisse les déchiffrer.

— Cela devait être éclairé du dedans autrefois », reprit Khedron d’une voix absente.

Il suivait de l’œil les lignes sous ses pieds, les reliant aux murs du hall.

« C’est ce que je pensais ! s’exclama-t-il soudain. Avez-vous remarqué comme toutes ces lignes rayonnantes mènent aux petits tunnels ? »

Alvin avait remarqué en effet qu’outre les grands tunnels des chemins roulants, d’innombrables petits tunnels menaient hors du hall, des tunnels qui se dirigeaient vers les profondeurs et non vers la surface.

Khedron continua sans attendre de réponse :

« Il serait difficile de concevoir un système plus simple. Les gens arrivaient par les chemins roulants, choisissaient la ville qu’ils voulaient visiter, et suivaient ensuite sur la carte la route adéquate.

— Et que leur arrivait-il ensuite ? » interrogea Alvin.

Khedron restait silencieux, cherchant à percer des yeux le mystère des tunnels descendants. Il y en avait trente ou quarante, tous d’apparence exactement pareille. Seuls les noms sur la carte avaient permis de les distinguer les uns des autres, et ces noms étaient maintenant indéchiffrables.

Alvin s’était écarté ; il faisait le tour du pilier central. Au bout d’un instant, sa voix parvint à Khedron, un peu assourdie et recouverte par l’écho des murs de la salle.

« Qu’y a-t-il ? » demanda Khedron, qui ne tenait pas à bouger car il avait presque réussi à lire l’un des groupes de lettres à peine visibles. Mais la voix d’Alvin lui parut si pressante qu’il alla le rejoindre.

Loin en dessous s’étendait l’autre partie de l’immense carte, son réseau peu distinct rayonnant vers tous les points cardinaux. Mais cette fois, tout n’était pas obscur au point qu’on ne pût rien distinguer clairement, car une des lignes — et une seule — était brillamment illuminée. Elle semblait n’avoir aucune relation avec le reste du système et elle pointait, telle une flèche scintillante, vers l’un des tunnels plongeants. Non loin de son extrémité, la ligne traversait un cercle lumineux, et près de ce cercle se lisait un seul mot : LYS . C’était tout.

Pendant un long moment, Alvin et Khedron restèrent là, les yeux baissés sur ce symbole silencieux. Pour Khedron, c’était un défi qu’il n’accepterait jamais, il le savait. Pour Alvin, c’était la promesse de voir ses rêves se réaliser ; bien que le mot « Lys » ne signifiât rien pour lui, il le roulait dans sa bouche pour en savourer la sonorité sifflante comme quelque arôme exotique. Le sang battait très fort dans ses veines et ses joues étaient rouges comme s’il avait la fièvre. Il parcourait des yeux ce carrefour immense, essayant de l’imaginer aux jours anciens, lorsqu’avaient cessé les transports par air, mais que les villes de la Terre avaient encore entre elles des relations. Il songeait aux innombrables millions d’années qui s’étaient écoulés tandis que la circulation diminuait constamment, et que s’éteignaient une à une les lumières sur la grande carte, jusqu’au jour où cette ligne était restée toute seule. Combien de temps, se demandait-il, avait-elle scintillé là parmi ses compagnes obscurcies, attendant de guider des pas qui jamais ne venaient, depuis que Yarlan Zey avait scellé les chemins roulants et fermé Diaspar au monde ?

Cela s’était passé mille millions d’années auparavant. Même alors Lys devait avoir perdu tout contact avec Diaspar. Il semblait impossible qu’elle eût survécu ; peut-être, après tout, la carte ne signifiait-elle plus rien maintenant.

Khedron mit enfin un terme à sa rêverie. Il paraissait nerveux et mal à l’aise, nullement identique à l’homme confiant, sûr de lui, qu’il avait toujours été dans la ville, là-haut.

« Je pense que nous ne devrions pas aller plus loin maintenant, déclara-t-il. Cela pourrait présenter du danger jusqu’à… jusqu’à ce que nous soyons mieux préparés. *

C’était la voix de la sagesse, mais Alvin distingua sous elle, chez Khedron, une note de crainte. N’eût été cela, le jeune homme se fût peut-être montré raisonnable, mais un excès de conscience de sa propre valeur et son mépris de la pusillanimité de Khedron l’incitèrent à aller de l’avant. Il semblait absurde d’avoir été si loin pour faire demi-tour quand le but était peut-être en vue.

« Je vais descendre dans ce tunnel, dit-il d’un air têtu, comme s’il mettait Khedron au défi de l’arrêter. Je veux voir où il conduit. »

Alvin se mit résolument en route et, après un instant d’hésitation, le Bouffon le suivit le long de la flèche qui brillait sous leurs pieds.

Au moment où ils pénétrèrent dans le tunnel, ils sentirent le tiraillement familier du champ péristaltique et, en un instant, ils furent emportés sans effort vers les profondeurs. Le voyage dura à peine une minute ; quand le champ les relâcha, ils étaient debout à l’extrémité d’une longue salle étroite en forme de demi-cylindre. À l’extrémité opposée, deux tunnels faiblement éclairés s’étiraient vers l’infini.

Les hommes de presque toutes les civilisations qui avaient existé depuis l’Aube, auraient trouvé tout cela familier, mais pour Alvin et Khedron c’était un aperçu d’un autre monde. L’usage de cette longue machine aérodynamique qui attendait, pointée comme un projectile vers le tunnel lointain, était évident, mais cela ne l’en rendait nullement moins nouvelle à ses yeux. Le haut en était transparent et en regardant à travers les parois, Alvin distinguait des rangées de sièges luxueusement équipés. Aucune entrée n’était visible et la machine entière flottait à trente centimètres environ au-dessus d’une barre métallique unique qui se prolongeait dans le lointain, disparaissant dans l’un des tunnels. À quelques mètres de là, une autre barre aboutissait au second tunnel, mais aucune machine n’y flottait. Alvin savait, aussi sûrement que si on le lui avait dit, que quelque part près de Lys, lointaine et inconnue, cette seconde machine attendait dans une salle du genre de celle-ci.

Khedron se mit à parler, d’une voix un peu trop rapide :

« Quel étrange système de transport ! Cela ne pouvait charger qu’une centaine de personnes à la fois, donc ils n’escomptaient pas grand monde. Et pourquoi ont-ils pris la peine de s’enterrer si les cieux étaient toujours libres ? Peut-être les Envahisseurs ne leur permettaient-ils même pas de voler, bien que cela me semble difficile à croire. Ou bien a-t-on construit cela pendant la période de transition, quand les hommes voyageaient encore mais n’aimaient pas qu’on leur rappelle l’espace ? Ils pouvaient se rendre d’une ville à l’autre sans jamais voir le ciel ni les étoiles. »

Khedron eut un rire nerveux.

« Je suis sûr d’une chose, Alvin. Lorsque Lys existait, elle ressemblait beaucoup à Diaspar. Toutes les villes doivent être essentiellement pareilles. Rien d’étonnant à ce qu’elles aient été toutes abandonnées finalement pour fusionner en Diaspar. À quoi bon en avoir plus d’une ? »

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