Arthur Clarke - La cité et les astres

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La cité et les astres: краткое содержание, описание и аннотация

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille.
Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps.
Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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Comme il n’existait aucun moyen de se dissimuler sur les derniers cents mètres précédant le Tombeau, Alystra attendit que Khedron et Alvin eussent disparu dans les ténèbres de marbre. Puis, dès qu’ils furent hors de vue, elle gravit à la hâte la pente couverte de gazon. Elle était à peu près certaine de pouvoir se cacher un temps assez long, derrière une des grandes colonnes, pour découvrir ce qu’Alvin et Khedron étaient en train de faire ; peu importait s’ils la découvraient ensuite.

Le Tombeau était formé de deux cercles concentriques de colonnes ceinturant une cour circulaire. Sauf sur une partie, les colonnes masquaient complètement l’intérieur, et Alystra, évitant d’approcher par cette ouverture, pénétra dans le Tombeau par le côté. Elle examina prudemment la première colonnade, vit qu’il n’y avait personne en vue et gagna la seconde rangée sur la pointe des pieds. Dans les intervalles, elle pouvait apercevoir Yarlan Zey les yeux fixés sur l’entrée du Parc qu’il avait construit et, au-delà, la ville sur laquelle il avait veillé depuis tant de siècles.

Et il n’y avait personne d’autre dans toute cette solitude de marbre. Le Tombeau était vide.

À ce moment, Alvin et Khedron étaient à trente mètres sous terre, dans une petite pièce qui ressemblait à une boîte et dont les murs paraissaient glisser sans cesse vers le haut. C’était là l’unique indication du mouvement ; il n’y avait pas trace de vibration pour prouver qu’ils s’enfonçaient rapidement dans la terre vers un but que, même maintenant, ni l’un ni l’autre ne comprenaient parfaitement.

Tout avait été absurdement facile, car la route leur avait été préparée. (Par qui ? se demandait Alvin. Par la Calculatrice ? Ou par Yarlan Zey lui-même lorsqu’il avait transformé la ville ?) L’écran du régulateur leur avait bien montré le long puits vertical plongeant dans les profondeurs, mais ils n’en avaient suivi le trajet que sur un court espace lorsque l’image s’était effacée. Ce qui signifiait, Alvin le savait, que le régulateur ne possédait pas, n’avait peut-être jamais possédé le renseignement qu’on lui demandait.

À peine avait-il formulé cette pensée que l’écran s’était animé une fois de plus. Un bref message y était apparu, imprimé en écriture simplifiée comme les machines en utilisaient pour communiquer avec l’homme, depuis qu’elles avaient réalisé leur égalité intellectuelle :

Tenez-vous où regarde la statue et souvenez-vous :

DIASPAR NE FUT PAS TOUJOURS TELLE.

Les six derniers mots étaient en gros caractères ; le sens du message tout entier se fit évident pour Alvin. Il y avait des siècles qu’on utilisait des messages mentalement formulés pour ouvrir des portes ou mettre en marche des machines. Quant à Tenez-vous où regarde la statue, c’était vraiment trop simple.

— Je me demande combien de personnes ont lu ce message, dit Alvin pensivement.

— Quatorze, à ma connaissance, répondit Khedron. Et il peut y en avoir eu d’autres. »

Le Bouffon ne s’étendit pas sur cette remarque sibylline, et Alvin était trop pressé d’arriver au Parc pour le questionner davantage.

Les deux hommes n’étaient pas certains que les mécanismes obtempéreraient encore à l’impulsion motrice. Lorsqu’ils atteignirent le Tombeau, il ne leur fallut qu’un instant pour repérer la seule dalle, entre toutes celles qui pavaient le sol, que Yarlan Zey fixait du regard. À première vue, la statue semblait considérer la ville mais, en se tenant bien en face d’elle, on s’apercevait que ses yeux étaient dirigés vers le bas, et que son sourire énigmatique s’adressait à un point situé juste à l’entrée du tombeau. Une fois le secret découvert, il ne pouvait y avoir de doute. Alvin passa à la dalle suivante et constata que Yarlan Zey ne regardait plus de son côté.

Il rejoignit Khedron et fit mentalement écho aux mots que le Bouffon prononça tout haut : DIASPAR NE FUT PAS TOUJOURS TELLE . Instantanément, comme si les millions d’années qui s’étaient écoulées depuis leur dernière mise en marche n’avaient jamais été, les machines sortirent de leur attente. La grande dalle de pierre sur laquelle les deux hommes se trouvaient se mit à les emporter doucement vers les profondeurs.

Au-dessus de leurs têtes, le coin de ciel bleu disparut soudain. Le puits n’était plus ouvert : pas de danger que quelqu’un y trébuchât. Un bref instant, Alvin se demanda si une autre dalle de pierre s’était en quelque sorte matérialisée pour remplacer celle qui les emportait, lui et Khedron, puis il décida que non. La dalle originale pavait probablement encore le Tombeau ; celle où ils se tenaient debout n’existait peut-être que pour d’infinitésimales fractions de seconde, continuellement recréée à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la terre, pour donner l’illusion d’une descente sans heurt.

Ni Alvin ni Khedron ne parlèrent tandis que glissaient silencieusement les murs sous leurs yeux. Khedron luttait une fois de plus avec sa conscience, se demandant s’il avait été trop loin cette fois-ci. Il ne pouvait deviner où le menait la route qu’il avait prise, si même elle menait quelque part.

Pour la première fois de sa vie, il commençait à comprendre le sens véritable du mot « peur ».

Alvin n’avait pas peur ; il était trop excité. Il retrouvait la sensation éprouvée à la tour de Loranne lorsqu’il avait regardé le désert inviolé, et vu le ciel du soir envahi d’étoiles. Il n’avait fait alors que voir l’inconnu ; il s’y trouvait maintenant transporté.

Devant eux les murs cessèrent de glisser. Une tache lumineuse apparut sur l’un des côtés de la mystérieuse chambre mobile, brilla de plus en plus vive et se transforma soudain en une porte. Les deux hommes la franchirent, firent quelques pas dans l’étroit couloir qui s’étendait au-delà — et se trouvèrent au centre d’une sorte de grande caverne circulaire dont les murs se rejoignaient en forme de voûte à une centaine de mètres au-dessus d’eux.

La colonne à l’intérieur de laquelle ils étaient descendus paraissait beaucoup trop frêle pour supporter les millions de tonnes de roche qui étaient au-dessus ; en fait, elle ne donnait pas du tout l’impression de faire partie de l’endroit mais d’avoir été rapportée après coup. Khedron suivant le regard d’Alvin, arriva à la même conclusion.

« Cette colonne, déclara-t-il en parlant d’une voix plutôt saccadée, comme s’il était anxieux de trouver quelque chose à dire, n’a été construite que pour loger le puits par lequel nous sommes arrivés. Elle n’aurait jamais pu supporter la circulation qu’il a dû y avoir ici, quand Diaspar était encore ouverte au monde. Et le tout passait par ces tunnels, là-bas — je suppose que vous reconnaissez ce que c’est ? »

Alvin considéra, à plus de cent mètres d’eux, les murs du hall. Les perçant à intervalles réguliers, il y avait de grands tunnels divergeant dans toutes les directions, tout comme les chemins roulants du temps d’Alvin. Il pouvait les voir s’élever en pente douce, et y reconnut alors le revêtement gris familier des chemins. Ce n’étaient là que les tronçons séparés de grandes artères ; l’étrange matière qui leur donnait la vie était maintenant figée. Lorsqu’on avait construit le Parc, le noyau du système de chemins roulants avait été enseveli. Mais il n’avait jamais été détruit.

Alvin se dirigea vers le tunnel le plus proche. Il n’avait fait que quelques pas lorsqu’il se rendit compte qu’il se produisait quelque chose sous ses pieds. Le sol devenait transparent. Au bout de quelques mètres il lui sembla être suspendu dans l’air sans support visible. Il s’arrêta et regarda le vide sous lui.

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