Robert Sawyer - Mutations

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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Sa fille, sa petite fille chérie était le clone d’une femme de Neandertal qui avait vécu et était morte au Moyen-Orient soixante-deux mille ans plus tôt. C’était une monstrueuse…

— Pierre ?

Il leva les yeux. Il mit un certain temps à accommoder. Il couvrit de ses mains les autoradiographies qu’il avait commencé à examiner.

— Ah ! C’est toi, Shari. Bonjour.

— J’ai fini les tests du dernier échantillon d’ADN.

Il ne savait plus où il en était. Il faillit demander : « Quel échantillon ? » Mais cela lui revint. Naturellement ! L’échantillon prélevé sur le rasoir de Bryan Proctor.

— Et alors ? demanda-t-il.

Elle haussa les épaules.

— Négatif. J’ai tout essayé, il n’avait rien. Et c’était bien un « il ».

— Diabète, maladie cardiaque, Alzheimer, Huntington ?

— Il n’avait absolument rien.

Pierre soupira.

— Merci, Shari. J’apprécie beaucoup ton aide.

— Tu es sûr que ça va, Pierre ?

Il évitait son regard.

— Oui, ça va. Tout va très bien.

Elle l’observa encore un instant, puis haussa les épaules et alla travailler dans son coin du labo. Pierre se laissa aller en arrière sur son siège. Il était sûr d’être sur une piste. Un vaste complot consistant à pratiquer l’euthanasie sur des individus promis à un sombre avenir génétique. Mais pourquoi, dans ces conditions, Chuck Hanratty avait-il tué Bryan Proctor, qui n’était affecté d’aucune maladie génétique ? Cela n’avait pas de sens.

Il jeta un coup d’œil aux autoradiographies sous sa main, puis se leva en disant :

— Je rentre.

— Quelque chose ne va pas ? demanda Shari quand il passa devant elle.

Il ne répondit pas. Il avait peur que sa voix ne le trahisse. Il sortit rapidement et alla prendre sa voiture sur le parking.

33

Pierre entra par la porte de devant. Molly courut l’aider. La petite Amanda trottait derrière elle.

— Alors ? demanda-t-elle.

Il soupira. Il ne savait comment le lui annoncer.

— C’est un clone, finit-il par dire.

Bien qu’elle eût été la première à le soupçonner, elle écarquilla les yeux.

— Le salaud ! dit-elle.

Pierre hocha la tête.

Amanda était arrivée jusqu’à l’endroit où se tenait son père. Elle leva vers lui ses grands yeux marron en lui tendant les bras.

Pierre baissa la tête pour la regarder.

Amanda.

Amanda Hélène Tardivel-Bond.

Ou bien…

Ou bien Hapless Hannah II.

Elle avait toujours les bras levés vers lui et se demandait pourquoi il ne la prenait pas.

Non, se dit-il. C’est Amanda. C’est ma petite fille.

Il la souleva du sol. Elle lui mit les bras autour du cou en se tortillant de plaisir. Pierre la tint d’un bras et lui ébouriffa les cheveux de l’autre.

— Comment va ma petite chérie ? demanda-t-il. Comment va la petite fille à son papa ?

Elle lui sourit. Il aurait voulu la porter jusqu’au canapé du living, mais c’était risqué. Il préféra la poser par terre. Puis il lui prit la main et ils firent ensemble le long chemin. Il s’assit, et elle grimpa sur ses genoux.

Molly vint s’installer sur le fauteuil face au canapé.

— Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? demanda-t-elle.

— Je ne sais pas… je ne sais pas s’il y a lieu de faire quelque chose.

Les yeux de Molly s’agrandirent.

— Après ce que ce salopard a… ?

— Je sais, je sais, l’interrompit Pierre en levant la main. Tu crois que je n’ai pas la même réaction que toi ? Bon Dieu ! C’est comme s’il t’avait violée. J’ai envie de lui tordre le cou, de le tuer de mes propres mains. Mais…

— Mais quoi ?

— Mais il y a Amanda.

Il caressa la tête de sa fille, lissant les cheveux qu’il avait ébouriffés un instant plus tôt.

— Si nous nous en prenons à Klimus, la vérité sur elle sera rendue publique.

Molly médita ce qu’il venait de dire.

— Nous devons le chasser de notre vie. Je ne veux plus qu’il vienne ici, son maudit carnet à la main, pour prendre des notes sur elle. Quand il saura que nous avons découvert la vérité, je pense qu’il n’osera plus le faire. Il a eu un comportement inadmissible du point de vue éthique.

— Tout à fait.

— Il risque de tout perdre si cela se sait. Sa situation au LBNL, son autorité de consultant, tout, quoi.

— Et si la vérité sur Amanda était rendue publique, que se passerait-il ? demanda Pierre.

— Je ne sais pas. On ne pourrait pas s’en aller ? Partir au Canada, changer de nom ? Tu pourrais retourner dans ton pays, n’est-ce pas ?

Il hocha la tête.

— Je sais que tu préférerais rester ici, mais…

— C’est sans importance, dit-il. Je ferais n’importe quoi pour ma petite fille. N’importe quoi.

Il serra Amanda contre lui, et elle roucoula de plaisir.

— Professeur Klimus, dit Pierre d’une voix sèche.

Il s’était promis de garder son calme, mais la seule vue du vieillard le faisait sortir de ses gonds.

Klimus leva les yeux. Il regarda tour à tour Pierre et Molly. Puis il inclina la tête en arrière en tournant la page de la revue étalée sur son bureau.

— Je suis très occupé. Si vous voulez me voir, il faut d’abord prendre rendez-vous avec ma secrétaire.

Molly referma la porte du bureau.

— Comment avez-vous osé ? demanda Pierre, les dents serrées.

Klimus tendit la main vers son téléphone.

— J’appelle la sécurité.

Pierre s’élança, lui arracha le combiné et le reposa sur sa fourche.

— Vous n’appellerez personne, dit-il d’une voix tremblante de rage. Je vous ai demandé comment vous avez pu oser.

— Oser quoi ? demanda Klimus, feignant à présent l’innocence.

Il se frotta le poignet droit, comme si Pierre lui avait fait mal en lui prenant le téléphone.

— Ne jouez pas à ça avec moi. J’ai eu entre les mains l’ADN de Hapless Hannah. C’est le même que celui d’Amanda.

Klimus se pencha en avant.

— Oui, c’est vrai. Mais… dites-moi, qu’est-ce qui vous a mis la puce à l’oreille ?

— Qu’est-ce que ça peut bien vous foutre, bordel ?

— C’est justement ça qui m’intéresse. Qu’est-ce qui vous a appris que le spécimen n’est pas de l’espèce Homo sapiens ?

Spécimen vous-même ! s’écria Molly, vibrante de colère. Je vous interdis d’appeler ma fille comme ça !

— Comment vous êtes-vous aperçus que ce n’était pas votre fille ? demanda Klimus.

— Bon Dieu de merde ! tonna Pierre.

Incapable de se contrôler davantage, il se lança dans un chapelet d’imprécations en français.

Bordel de tonnerre de Dieu ! C’est vous qui nous posez des questions, maintenant ? Je devrais vous casser en deux, espèce de vieux chimpanzé de merde !

Klimus haussa ses larges épaules.

— Poser des questions, c’est le propre d’un scientifique.

— Scientifique ? ironisa Pierre. Vous n’êtes pas un scientifique, vous êtes un monstre.

Klimus se leva de son siège.

— Sale morveux, je suis Burian Klimus.

Il avait prononcé son propre nom comme s’il disait une prière.

— Ne me parlez pas sur ce ton. Je n’ai qu’un mot à dire, et vous ne pourrez plus jamais travailler dans aucun laboratoire à travers le monde.

Rouge de colère, respirant par saccades, Molly se pencha sur lui pour murmurer :

— Dire que nous vous avons fait naïvement confiance…

— Vous vouliez un bébé, vous l’avez. Et vous avez économisé les frais de fécondation artificielle.

Les poings de Pierre ne cessaient de se crisper et de s’ouvrir.

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