Robert Sawyer - Mutations

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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Utilisant des enzymes de restriction pour scinder l’ADN d’Amanda en fragments exploitables, il commença à rechercher des différences et fut surpris d’en trouver quelques-unes auxquelles il ne s’attendait pas. Ces différences ne résiliaient pas dans son ADN synthétiseur de protéines, mais sur plusieurs brins longs d’ADN de rebut.

Intrigué, Pierre décida de faire une petite visite au zoo de San Francisco. En insistant un peu, il obtiendrait peut-être du conservateur l’autorisation de prélever quelques tissus de primates.

Pierre assista avec Molly à une nouvelle réunion du groupe d’entraide de la maladie de Huntington pour la région de la Baie. Au stade où il se trouvait à présent, il avait réellement besoin d’être aidé.

L’orateur, aujourd’hui, était une femme des relations publiques d’une compagnie qui fabriquait des fauteuils roulants, des déambulateurs et autres appareils pour handicapés moteurs. Elle parlait d’une voix sonore. Pierre n’aurait jamais soupçonné qu’il existât autant de choix de haute technologie.

Après la réunion, il alla trouver Carl Berringer.

— Intéressant, lui dit-il. Elle est très convaincante.

La partie supérieure du corps de l’homme aux cheveux hlancs était agitée de tremblements.

— Nous nous sommes déjà rencontrés quelque part ? demanda-t-il.

— Euh… oui. Je m’appelle Pierre Tardivel. Je suis de Montréal. J’ai assisté à l’une de vos réunions il y a une quinzaine de mois.

— Excusez-moi. Ma mémoire n’est plus ce qu’elle était.

Pierre hocha la tête. Il n’avait pas encore eu de difficultés de ce genre, mais il savait que cela faisait partie du tableau de Huntington.

— C’est un bienfait tout relatif, reprit Berringer en hochant le menton en direction de la femme, qui se trouvait au milieu d’un groupe à l’autre extrémité de la salle. Pour ceux d’entre nous qui ont une bonne assurance maladie, je dois dire que ces appareils sont bien alléchants. Mais un grand nombre de nos membres n’ont pas de couverture sociale, et ne peuvent prétendre, en général, à tous ces gadgets.

Si la loi californienne maintenant en vigueur depuis deux ans autorisait tous ceux qui avaient le gène de Huntington sans en présenter les symptômes à contracter une assurance, les malades qui avaient déjà des symptômes étaient non assurables.

— Vous avez de la chance, au Canada, reprit Carl Berringer. Votre système de Sécurité sociale est le seul qui ait un sens à notre époque placée sous le signe de la génétique. Une couverture médicale pour toute la population solidaire, c’est ce qu’il nous faudrait ici. Vous êtes assuré aux États-Unis, j’espère ?

— Oui.

— Vous avez de la chance. Je suis couvert par l’assurance de ma femme, mais il a fallu pour ça que je renonce à mon emploi. Seuls les conjoints à charge sont pris en compte.

— Désolé.

— Je ne sais même pas si ça en valait la peine, continua Berringer. Ma femme est à la BAH, Bay Area Health. Nous l’appelons Bla Bla Bah, Cause toujours . Ils ont des plafonds ridiculement bas pour les maladies graves. Et vous, chez qui êtes-vous ?

— Chez Condor.

— Oui. Ils ont refusé de m’assurer.

— En fait, expliqua Pierre, j’ai des actions de leur compagnie. J’ai même l’intention d’assister à leur assemblée annuelle, pour faire un scandale sur leur manière de procéder. Il y en a d’autres ici qui sont assurés chez eux ?

Berringer s’agrippa au rebord en aluminium au bas du tableau vert de la salle de classe. Il regarda autour de lui.

— Voyons, je sais que Peter Mansbridge était chez eux, mais…

Ce nom avait déjà éveillé l’attention de Pierre la première fois que Berringer l’avait prononcé devant lui, à cause de l’homonymie avec le présentateur du journal du soir de la CBC.

— Vous ne m’aviez pas dit qu’il avait été assassiné par balle ? demanda-t-il.

Berringer hocha la tête.

— C’est une honte. Un type épatant.

— Et qui d’autre ?

Berringer se gratta la tête. Sa main, pour cela, voleta comme un oiseau qui bat des ailes.

— Je le savais par cœur, à une époque, dit-il en secouant tristement la tête. J’avais une mémoire infaillible.

— Ne vous en faites pas, lui dit Pierre. Ça n’a pas tellement d’importance.

— Non, non, attendez… (Il se tourna pour faire face au reste de la salle.) S’il vous plaît ! cria-t-il. Votre attention, s’il vous plaît !

Les têtes se dirigèrent vers lui. Les aides-soignants du groupe cessèrent de se déplacer.

— Excusez-moi, mesdames et messieurs. Il y a ici quelqu’un… euh…

— Pierre.

— Pierre aurait voulu savoir si quelqu’un d’autre que lui ici est assuré chez Condor.

Il était gêné que sa question toute simple soit présentée de manière si officielle, mais il sourit timidement à l’assistance.

Une femme noire d’une beauté étonnante, la quarantaine, leva une main aux ongles parfaitement manucurés.

— Moi !

À côté d’elle, un homme, également noir, était assis dans un fauteuil roulant. Ses jambes étaient agitées d’un mouvement constant.

— Évidemment, ajouta-t-elle, ils refusent de couvrir Burt.

— Quelqu’un d’autre ? demanda Carl.

Un Blanc leva la main à son tour. Son bras oscillait comme un jeune sapin sous un vent variable.

— Je crois que Cathy Jurima était assurée chez eux, dit-il.

— C’est vrai, fit une aide-soignante. Elle était orpheline, sans dossier familial. Il y avait des années qu’elle faisait partie du groupe.

— Qui est Cathy Jurima ? demanda Pierre.

Carl fronça les sourcils.

— Encore un de nos membres qu’on a assassiné.

Une pensée insensée frappa alors Pierre.

— Et l’autre qui a été tué, chez qui était-il assuré ?

Carl demanda de nouveau d’une voix forte :

— Quelqu’un se souvient du nom de la compagnie qui assurait… Comment s’appelait-il, déjà ? Juan Kahlo ?

Il y eut plusieurs mouvements de tête dans la salle, pour la plupart négatifs.

— Désolé, dit Carl.

— Merci tout de même, fit Pierre en s’efforçant de garder une voix calme.

Pendant le trajet du retour, Pierre demeura silencieux. C’était Molly qui conduisait. Ils garèrent la voiture dans l’allée puis allèrent chez la voisine chercher Amanda. Il était vingt-deux heures quarante. Ils refusèrent poliment le café et la tranche de gâteau que leur proposait Mrs Bailey.

Amanda dormait, mais elle se réveilla quand ses parents arrivèrent. Molly la souleva dans ses bras. Pierre ne pouvait plus la porter quand il y avait un escalier à descendre. En chemin, Molly murmura à sa fille :

— Non, ma chérie, ce n’est rien. Vraiment ? Tu as fait ça toute seule ? Je parie que Mrs Bailey a été étonnée de voir comme tu savais bien dessiner !

Pierre sentit son cœur battre à coups redoublés. Il aimait Amanda de toute son âme, mais il avait toujours l’impression qu’un mur se dressait entre eux, surtout lorsque Molly se livrait à ce qui ressemblait à un monologue mais était en réalité une conversation semi-télépathique.

Quand ils furent chez eux, Molly alla s’asseoir sur le canapé, Amanda sur ses genoux.

— Joan Dawson aurait-elle été couverte par la même assurance maladie que toi ? demanda Pierre de but en blanc.

— Non, répondit Molly en caressant les cheveux brun foncé de sa fille. Pas nécessairement. Les enseignants et le personnel administratif ne sont pas sous le même régime.

— Tu te souviens de son enterrement ?

Apparemment, Amanda était en train d’envoyer une pensée à sa mère.

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