Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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Pierre demeura éveillé et tremblant tout le reste de la nuit.

29

Il prit l’ascenseur jusqu’au troisième niveau du quartier général de la police de San Francisco et s’avança dans le couloir menant au labo de médecine légale. Il frappa à la porte puis entra.

— Bonjour, Helen.

Helen Kawabata leva les yeux vers lui de derrière son bureau. Elle portait aujourd’hui un tailleur tilleul, des bagues vert jade et des clous d’oreille vert émeraude. Elle avait aussi changé de coiffure depuis la dernière fois. Ses cheveux étaient toujours blond platine, mais n’étaient plus coupés à la Jeanne d’Arc. Ils étaient encore plus courts, genre punk.

— Tiens, salut, Pierre, dit-elle. Ça fait un bail. Encore merci de m’avoir fait visiter votre labo. J’ai beaucoup apprécié.

— Je vous en prie.

De temps en temps, quand on lui disait merci, il essayait de répondre par un « uh-huh » à la californienne, mais ça sortait difficilement. Il sourit néanmoins, l’air un peu gêné.

— Je vais encore vous demander une faveur, dit-il.

Le sourire de Helen s’effaça juste assez pour lui signifier qu’à présent elle les estimait quittes. Il l’avait déjà payée d’un déjeuner et d’une visite du LBNL. Elle ne semblait pas disposée à recommencer.

— J’ai assisté, il y a plusieurs mois, ici à San Francisco, à une réunion d’un groupe d’entraide de malades atteints de la chorée de Huntington, commença-t-il. Ils m’ont dit que trois de leurs membres étaient décédés au cours de ces deux dernières années.

— C’est une maladie mortelle, lui fit remarquer Helen avec un léger sourire.

— Ils n’ont pas succombé à la maladie. Ils ont été assassinés.

— Oh !

— Vous pensez que la police a mené une enquête ?

— Trois personnes appartenant au même groupe assassinées en deux ans ? Normalement, oui.

— Et moi, je suis le quatrième.

— Parce que vous étiez à la réunion ? Qu’y faisiez-vous ? Une causerie sur la génétique ?

— J’ai la maladie, Helen.

— Oh ! dit-elle en détournant les yeux. Pardonnez-moi. Je ne…

— Vous n’avez pas remarqué le tremblement de mes mains, quand je vous ai fait visiter mon labo ?

Elle hocha la tête.

— Je me suis dit que vous aviez trop bu à midi… Excusez-moi. Je suis vraiment navrée.

Il hocha la tête.

— Moi aussi.

— Vous croyez que quelqu’un en veut à ceux qui sont atteints de la chorée ?

— Ça pourrait être ça, ou bien…

— Ou bien quoi ?

— Ça paraît complètement fou, je sais, mais il est possible que cette personne, si elle existe, soit persuadée de faire une faveur à ses victimes.

Elle fronça les sourcils.

— Il y a eu une affaire de ce genre qui a fait couler beaucoup d’encre, reprit-il. C’était à Toronto, au début des années quatre-vingt. Vous avez entendu parler de l’Hôpital des enfants malades ?

— Bien sûr.

— En 1980 et 1981, une douzaine de bébés ont été assassinés dans le service de cardiologie de l’hôpital. On leur avait fait absorber de la digoxine. Une infirmière nommée Susan Nelles a été accusée, mais le tribunal l’a acquittée. L’affaire n’a jamais été élucidée. La théorie la plus en faveur était que quelqu’un, à l’hôpital, pratiquait l’euthanasie sur ces bébés qui avaient tous des malformations cardiaques congénitales et qui étaient condamnés à mener une vie de souffrances et à mourir généralement très jeunes.

— Et vous pensez que c’est ce qui se passe dans le cas du groupe de Huntington ?

— Disons que c’est une possibilité.

— Mais ce type qui a tenté de vous tuer… Comment s’appelait-il, déjà ?

— Hanratty. Chuck Hanratty.

— Oui. N’était-il pas un néonazi ? Ces gens-là, en principe, ne sont pas poussés par des sentiments humanitaires, si toutefois on peut qualifier ainsi de tels actes.

— Peut-être pas, mais il agissait sur ordre de quelqu’un d’autre.

— Je ne me souviens pas d’avoir lu ça dans le rapport.

— Je… C’est une spéculation de ma part.

— Un acte d’euthanasie, fit Helen, comme si elle soupesait le mot dans sa tête. C’est un angle intéressant.

— Et je ne crois pas que seuls les gens atteints de la chorée de Huntington soient visés. Joan Dawson, la secrétaire du Centre du Génome humain, a été également assassinée. D’après la police, l’arme du crime ressemblait beaucoup à celle qui a été utilisée contre moi. Elle n’était plus très jeune, et diabétique, sur le point de perdre la vue.

— Vous pensez donc que votre ange de miséricorde élimine tous ceux qui souffrent d’une maladie génétique ?

— C’est possible.

— Mais comment l’assassin serait-il au courant ? Qui pouvait savoir la vérité à la fois sur vous et sur… Comment s’appelait-elle ? Sur Joan ?

— Quelqu’un qui travaille avec nous et qui a fait un jour un discours devant le groupe d’entraide des malades atteints de Huntington.

— Et cette personne existe ?

— Oui.

— Qui est-ce ?

— Je préfère ne rien dire jusqu’à ce que j’aie une certitude.

— Mais…

— Combien de temps gardez-vous les prélèvements de tissus faits à l’occasion d’une autopsie ?

— Ça dépend. Plusieurs années, de toute manière. Vous savez comme la justice traîne dans certaines affaires. Pourquoi ?

— Vous avez donc des tissus de plusieurs meurtres non élucidés de ces dernières années ?

— À condition que l’on ait ordonné une autopsie, oui. Mais il n’y en a pas toujours. Elles coûtent cher. Et à condition, également, que l’affaire n’ait pas été élucidée. Oui, nous devons avoir ces prélèvements quelque part.

— Est-ce que je pourrais y avoir accès ?

— Pourquoi ?

— Pour voir s’il y a d’autres cas d’euthanasie forcée.

— Pierre, je ne voudrais pas être dure avec vous, mais…

— Quoi ?

— La chorée de Huntington… Elle affecte aussi le mental, n’est-ce pas ? Vous êtes sûr que ce n’est pas un début de paranoïa ?

Il allait protester, mais se contenta de hausser les épaules.

— Peut-être. Je n’en sais rien. Mais vous pouvez m’aider à m’en assurer. Je n’ai besoin que de très petits fragments. Juste de quoi tirer un ensemble de chromosomes.

Elle réfléchit quelques secondes.

— Vous savez que vous demandez de sacrés trucs ?

— S’il vous plaît, dit Pierre.

— Je vais vous dire ce que je peux faire. Vous pouvez travailler sur les prélèvements que nous gardons ici, mais il n’est pas question que je demande aux autres labos de nous envoyer les leurs. Cela risquerait de mettre la puce à l’oreille à trop de gens.

— Merci, dit Pierre. Merci beaucoup. Savez-vous si Bryan Proctor fait partie du lot ?

— Qui ça ?

— Le concierge d’immeuble assassiné par Hanratty.

— Ah, oui.

Elle s’installa devant son ordinateur et pianota sur le clavier.

— Impossible, dit-elle au bout d’un moment. Un témoin a entendu le coup de feu. L’heure de la mort a été déterminée avec précision. Il n’y a pas eu besoin d’autopsie.

— Zut. Bon, je me contenterai de ce que vous pourrez me donner.

— D’accord. Mais c’est un sacré service que je vous rends là. Combien d’échantillons vous faut-il ?

— Le plus possible.

Il hésita. Il se demandait à quel point il pouvait se confier à Helen. Il ne voulait pas lui en dire trop, mais il avait besoin de son aide.

— La personne que j’ai en tête, reprit-il, fait l’objet d’une enquête du Département de la Justice, qui le soupçonne d’être un criminel de guerre nazi. Et…

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