Robert Sawyer - Mutations

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— Républicain. Mais il ne se donnait pas toujours la peine d’aller voter.

— Et sa religion ?

— Presbytérien.

— Il a fait des études supérieures ?

— Bryan ? (Elle se mit à rire.) Il a laissé tomber l’école à treize ans. (Elle leva la main.) Mais ça ne veut pas dire qu’il était stupide, attention. C’était un brave type. Il vous aurait réparé n’importe quoi. Simplement, il n’a pas eu beaucoup d’éducation.

— Il était plus âgé que moi, je crois.

— Ça dépend. Vous avez l’air jeune.

— J’ai trente-trois ans.

— Bryan en avait quarante-neuf. (Elle prit un air songeur.) Quel malheur de mourir si jeune, hein ?

Il hocha la tête sans rien dire. Un vrai malheur, en effet.

Pierre regarda par-dessus la paillasse. Depuis son enfance, il avait toujours détesté nettoyer derrière lui. C’était beaucoup plus drôle de sortir ses affaires que de les ranger. Mais il fallait bien que quelqu’un le fasse. Il avait étalé les cornues et les éprouvettes partout. Et certains tubes devaient être lavés avec soin : un laboratoire de biologie moléculaire est l’endroit idéal pour que toutes sortes de microbes se multiplient.

Il vida le support à éprouvettes et le rangea dans une armoire. Il prit l’une des éprouvettes et alla la rincer dans l’évier à l’eau froide. Puis il la mit à sécher sur un râtelier. Il rassembla ensuite ses boîtes de Pétri, qu’il jeta dans un sac-poubelle spécial. Il retourna jusqu’à la paillasse, prit une grosse bouteille en verre et… la regarda tomber de sa main tremblante. Les morceaux de verre avaient volé partout, et le liquide de la bouteille faisait une grosse tache jaune sur le carrelage.

Pierre laissa échapper un juron en français. La fatigue, se dit-il. La journée avait été longue, et il était toujours tracassé par son entrevue avec la veuve de Bryan Proctor. Une bonne nuit de sommeil, et il n’y paraîtrait plus.

Il alla chercher le balai et la pelle à poussière.

La fatigue, rien de plus.

Mais tout de même…

Bon Dieu, il allait falloir passer par ça, maintenant, chaque fois qu’il laissait échapper un objet ou faisait un faux pas ?

C’était la fatigue, rien d’autre.

À moins que…

À moins que ce ne soit cette putain de merde de maladie de Huntington qui montrait le bout de son nez monstrueux.

Mais non. Ce n’était rien. Rien du tout.

Il alla vider la pelle dans la poubelle.

Demain, tout irait bien.

Mais oui, tout irait parfaitement bien.

22

Tôt le matin, dans leur salle de bains, Molly et Pierre étaient en train d’examiner leur bande de test. Un signe plus de couleur bleue se forma lentement sur la surface blanche.

— Oui ! s’écria Pierre.

— Waouh ! fit Molly.

— Félicitations, dit Pierre en embrassant sa femme.

— On va être parents ! murmura Molly d’une voix rêveuse.

Pierre lui caressa les cheveux.

— Je n’aurais jamais cru que ça pourrait arriver. Pas à moi, surtout.

— Ça va être merveilleux.

— Tu feras une maman fantastique.

— Et toi un papa en or.

Pierre sourit à cette pensée.

— Tu préfères un garçon ou une fille ? demanda-t-il.

— Tu sais qu’on aurait pu demander à Burian de sélectionner son sperme ? C’est possible, n’est-ce pas ?

Pierre hocha la tête. Molly prit un air grave. Elle réfléchissait à la question qu’il avait posée.

— Je ne sais pas, dit-elle enfin. Peut-être une fille, mais je suppose que c’est à cause de mon expérience personnelle. Ma mère, ma sœur et moi, nous sommes restées longtemps seules avant la venue de Paul. Je ne sais pas comment je réagirais si j’avais un petit garçon.

— Tu serais formidable.

— Et toi, tu as une préférence ?

— Moi ? Je ne pense pas. Je suppose que je suis censé vouloir un fils pour jouer au base-ball avec lui, mais… (Il hésita, puis renonça à formuler sa pensée.) Ce serait plus simple, peut-être, si nous avions une fille, dit-il.

Molly ne releva pas, ou choisit d’ignorer les implications.

— En fait, ça m’est égal, dit-elle d’une voix songeuse. La seule chose qui compte, c’est que l’enfant soit en bonne santé.

Après sa longue journée de travail au Centre du Génome humain, Joan Dawson était heureuse de rentrer chez elle. Elle sortait de la station de métro. Elle avait encore plus d’un kilomètre à faire à pied, mais elle le faisait chaque soir. À son âge, elle prenait rarement de l’exercice. Elle était assise toute la journée à son bureau, et les diabétiques devaient faire spécialement attention à leur poids.

La rue était pratiquement déserte. Elle habitait un quartier tranquille. Quand son mari et elle avaient acheté leur maison en 1959, il y avait beaucoup de familles jeunes dans le coin. Mais le quartier avait vieilli en même temps qu’elles. Aujourd’hui, la plupart de ces maisons n’étaient plus à la portée d’un jeune couple, et presque exclusivement occupées par des gens âgés. Ceux qui avaient de la chance étaient restés à deux. Mais beaucoup d’autres, comme Joan, avaient perdu un conjoint. Son mari, Bud, était mort en 1987.

Joan arriva devant chez elle. Elle prit son courrier dans la boîte aux lettres, mit de côté les factures, sourit en voyant que le dernier numéro d’ Ellery Queen’s Mystery Magazine était arrivé, chercha sa clé dans son sac et ouvrit la porte. Elle alluma la lumière de la véranda, s’avança dans le couloir et…

— Joan Dawson ?

Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Elle se retourna. Un jeune homme de race blanche, le crâne rasé, avec des tatouages de têtes de mort sur les avant-bras, la fixait de ses yeux bleu très pâle.

Elle avait toujours son sac à la main. Elle le brandit vers lui.

— Prenez l’argent qu’il y a dedans !

L’homme portait un T-shirt Megadeath noir, un blouson en jean artistiquement déchiré et des Adidas grises. Il secoua la tête.

— Ce n’est pas votre argent qui m’intéresse.

Elle recula, tenant son sac devant elle, mais comme un bouclier, à présent.

— J’ai des bijoux, dit-elle. Beaucoup de bijoux dans la maison. Prenez tout.

Le punk s’avança vers elle.

— Vos bijoux ne m’intéressent pas non plus.

Elle avait reculé jusqu’à la table basse en verre. Elle tomba dessus à la renverse et le verre claqua, comme un coup de fusil. Elle lutta pour se remettre debout. Une douleur fulgurante lui traversa la cheville. Elle avait dû se la fouler en tombant.

— S’il vous plaît ! gémit-elle. Pas ça !

Le skin s’immobilisa un instant. Il avait pris un air dégoûté.

— Bordel, qu’est-ce que vous allez imaginer, madame ? C’est dégueulasse. Vous pourriez être ma grand-mère.

Elle sentit pointer une lueur d’espoir à la surface de sa terreur atroce.

— Merci, dit-elle. Merci, oh, merci !

Elle était maintenant acculée contre les briques de la cheminée.

L’homme ouvrit son blouson. Il avait un long couteau de chasse à un seul tranchant dans un fourreau qu’il portait sous le bras. Le manche était noir. Il le sortit et s’amusa quelques secondes à projeter le reflet de la lame sur le visage épouvanté de Joan.

Elle réussit à trouver le tisonnier de la cheminée et à le brandir devant elle.

— N’approchez pas ! dit-elle. Qu’est-ce que vous me voulez ?

L’homme eut un sourire qui découvrit des dents jaunies par le tabac.

— Ce que je veux, dit-il, c’est que vous soyez morte.

Elle happa une grande goulée d’air pour hurler, mais elle n’en eut pas le temps. L’autre lui avait enfoncé son poignard jusqu’à la garde dans la poitrine. Elle s’affaissa sur le carrelage, la bouche arrondie en un O parfait et muet.

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