Robert Sawyer - Mutations

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— Il est plus de minuit, dit le policier noir à Molly, et votre copain, franchement, m’a l’air un peu sonné. Voulez-vous qu’on vous raccompagne ? Vous pourrez passer demain au poste pour votre déposition.

Il lui tendit sa carte.

— Mais, demanda Pierre d’une voix pâteuse, émergeant à peine de son état de choc, pourquoi un néonazi s’en prendrait-il à moi ?

Le policier haussa les épaules.

— Aucun mystère là-dedans. Il en avait après votre portefeuille et le sac de votre amie.

Mais Molly avait lu dans les pensées de l’homme, et elle savait que ce n’était pas une simple agression. C’était une tentative de meurtre préméditée, dirigée contre Pierre. Elle prit la main de son mari et le guida lentement vers la voiture de police.

Pierre et Molly étaient au lit. Elle le serrait très fort dans ses bras. Il était encore sous le choc.

— Pourquoi un néonazi s’en prendrait-il à moi ? demanda-il une nouvelle fois. Pourquoi chercherait-on à me tuer ? Puisque, après tout…

Sa voix devint inaudible, mais Molly avait pu « lire » la phrase naissante en anglais.

Puisque, après tout, je serai bientôt mort.

— J’ignore pourquoi, murmura-t-elle lentement, mais c’est bien après toi qu’il en avait.

— Tu en es sûre ? insista-t-il.

— Quand nous avons croisé Hanratty j’ai entendu distinctement ce qu’il pensait. Ce putain de bouffeur de grenouilles, il était temps qu’il se pointe .

Pierre se raidit légèrement.

— Tu ne peux pas dire ça aux flics, Molly.

— Bien sûr que non. (Elle eut un petit rire forcé.) Ils ne me croiraient pas, de toute manière. Mais… on lui avait donné l’ordre de te tuer. Quelqu’un qui s’appelle Grozny. Apparemment, il a déjà assassiné plusieurs personnes pour le compte de ce Grozny.

Pierre essayait encore d’absorber tout ça. Un homme venait de mourir devant lui. C’était de la légitime défense, certes, mais il l’avait quand même tué. Il avait traversé un continent afin de rejoindre le berceau des mouvements pacifistes et de l’amour libre, pour finir les mains souillées de sang.

La lame pénétrant dans les chairs. Molly qui martelait le dos de cet homme.

Si seulement Hanratty avait lâché son couteau. Si seulement…

Mort.

Il était mort .

Pierre était incapable de secouer l’horreur qui l’étreignait. Incapable de s’arracher à la douleur…

Il n’allait pas se rendre à son travail demain. C’était la première fois qu’il prenait une journée depuis sa lune de miel.

— Tu devrais peut-être consulter, lui dit Molly. Ingrid a fait une étude sur les anciens de la guerre du Golfe. Elle pourrait te recommander un spécialiste du stress post-traumatique.

Il secoua la tête. Ils avaient essayé aussi de le convaincre de consulter quand il avait appris qu’il risquait d’avoir la maladie de Huntington, mais c’étaient des séances qui n’en finissaient pas, et il n’avait vraiment pas le temps.

— Ça va aller, dit-il.

Mais le ton de sa voix n’était pas très convaincant.

Molly hocha la tête et continua de le serrer très fort.

Avi Meyer était penché sur son bureau de métal au siège de l’OSI à Washington. Sa fenêtre, dont les stores étaient à moitié fermés pour protéger la pièce du soleil, donnait sur les embouteillages de K Street. Bientôt midi, et son menton était endolori à force de reposer au creux de sa main gauche.

Susan Tuttle, son assistante, fit irruption dans la pièce.

— Pasternak vient de faxer son rapport. Ça va vous intéresser.

— Que dit-il ?

— Un néonazi de San Francisco nommé Chuck Hanratty s’est fait tuer il y a deux jours.

— Quel âge ?

— Hanratty ? Vingt-quatre ans.

Avi agita vaguement le bras en signe de dénégation.

— Trop jeune pour être un criminel de guerre. En tout cas, ça fait un salaud de moins sur la Terre. Mais qu’est-ce qui fait croire à Pasternak que je pourrais être intéressé ?

— Hanratty a été tué par un Canadien français qu’il avait agressé et qui s’appelle Pierre Tardivel.

— Et alors ?

— Ce Tardivel travaille à Lawrence Berkeley, au Centre du Génome humain, et son patron est donc…

— Burian Klimus, acheva Avi en fronçant ses épais sourcils.

— Exactement.

Avi enfonça la touche de son intercom.

— Pam ?

— Oui ? répondit aussitôt une voix féminine.

— Réservez-moi une place sur le prochain vol pour la Californie.

Quand Pierre était allé faire sa déposition au poste de police de Berkeley, il avait demandé au Noir, l’officier Munroe, quelles informations il avait sur Hanratty. Mais Munroe ne l’aida pas beaucoup. Il apprit seulement que son agresseur venait de San Francisco, où la police avait déjà eu plusieurs fois l’occasion de l’arrêter.

Après une journée de réflexion, Pierre décida de prendre sa voiture pour traverser la baie et de tenter sa chance auprès de la police de San Francisco.

Il pleuvait. Après Oakland Bridge, la 101 continuait tout droit. Le QG de la police se trouvait un peu plus au sud, au 850 de Bryant St., entre la 6 eet la 7 eRue. Il referma son parapluie et entra dans l’immeuble. Un couloir menait à un comptoir derrière lequel était assis un sergent corpulent de race blanche, aux cheveux bruns frisés sur une tête en pain de sucre. Un moniteur était placé sur une tablette devant lui. On en voyait une partie à travers le guichet. Il était occupé à lire quelque chose sur son écran, mais leva les yeux vers Pierre lorsque ce dernier se racla la gorge.

— Que puis-je faire pour vous, monsieur ?

Il ne savait pas par où commencer.

— J’ai été victime d’une agression il y a quelques jours.

— Ah oui ? Vous voulez porter plainte ?

— Non, non, c’est déjà fait, à Berkeley. Je voudrais juste avoir quelques renseignements supplémentaires. Celui qui m’a agressé habitait ici, et… euh… il est mort en essayant de me tuer. Il est tombé sur son propre poignard.

— Vous vous appelez ?

— Tardivel. T-A-R-D-I-V-E-L.

Le sergent tapa quelque chose sur son clavier.

— Vous avez une pièce d’identité ?

Pierre sortit son portefeuille et en tira son permis de conduire québécois. Le sergent y jeta un coup d’œil, hocha la tête et se tourna de nouveau vers son moniteur.

— Je ne sais pas quel genre de renseignement vous voudriez avoir, dit-il. Le type est mort en vous attaquant. Il n’y a pas de recherche de suspect en cours.

— Naturellement, fit Pierre en hochant la tête. Mais ce qui m’intéresse, ce sont les autres agressions qu’on lui attribue.

Le sergent lui lança un regard soupçonneux.

— Pourquoi ?

Pierre se dit que la vérité était la meilleure politique.

— La police de Berkeley m’a dit qu’il appartenait à une organisation néonazie. Je suis curieux de savoir ce qu’il pouvait avoir contre moi.

— Vous êtes juif ?

Il secoua la tête.

— Mais vous êtes étranger. Les skins n’aiment pas beaucoup les immigrés.

— Sans doute, oui… Mais je me demandais s’il ne serait pas possible de jeter un coup d’œil à son dossier.

Pour la première fois, le flic le regarda dans les yeux.

— Négatif, dit-il au bout de quelques secondes.

— Mais…

— Ce n’est pas une bibliothèque municipale, ici. Si votre compagnie d’assurances a besoin de papiers pour son dossier d’indemnisation, elle doit nous contacter directement ou bien la police de Berkeley. À part ça, on ne peut rien faire.

Pierre avait envie d’insister mais il comprit que ce serait peine perdue. Sur un sarcastique « merci beaucoup », il mit le cap sur la sortie. Il pleuvait encore. Il s’arrêta dans le hall pour ouvrir son parapluie. Ce faisant, son regard tomba sur le tableau de l’immeuble, où de petites lettres en plastique sous une plaque de verre indiquaient la répartition des bureaux.

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