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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Mère et Père s’étaient rencontrés en sa présence pour lui expliquer leur refus de le laisser abandonner ses études. « Ce sont les garçons sans avenir qu’on envoie chez leur père à ton âge, dit Père, ceux qui sont trop violents pour s’intégrer à une maison d’études, trop irrévérencieux pour obéir dans une maison de femmes.

— Et les garçons stupides vont chez leur père à huit ans, oui, renchérit Mère. À part savoir vaguement lire et calculer, quel intérêt présente l’instruction pour un sot ? »

À ce souvenir, Nafai ressentait encore aujourd’hui un petit élancement de plaisir, car Mebbekew s’était souvent fait gloire d’être entré chez Père à huit ans, au contraire de Nyef, d’Issya et d’Elya. Nafai ne doutait pas que Meb eût en effet rempli toutes les conditions pour intégrer très jeune une maison d’hommes.

Ses parents finirent donc par convaincre Nafai qu’il valait mieux pour lui rester chez sa mère. D’autres raisons avaient pesé : il fallait tenir compagnie à Issib, penser au prestige de la maisonnée de Mère, à l’avantage d’être auprès de ses sœurs – mais en réalité c’était l’ambition qui l’avait persuadé de ne rien changer à sa vie. Moi, je fais partie de ceux qui ont de l’avenir. Un jour, Basilica et peut-être même le monde entier auront besoin de moi. Et, qui sait ? On enverra mes textes au ciel pour que Surâme en fasse profiter les gens des autres cités, dans d’autres langues. Peut-être même que je ferai partie des grands hommes dont les idées sont encodées dans le verre et archivées, et pour le restant de l’histoire humaine on me considérera comme un des géants d’Harmonie !

Toutefois, devant son ardeur à vouloir habiter avec Père, on l’avait dès lors et jusqu’à l’âge de treize ans envoyé passer la plupart de ses fins de semaine avec Issib à la propriété de Wetchik, qui lui était devenue aussi familière que la demeure citadine de Rasa. Père avait exigé qu’il travaille dur afin d’apprendre comment un homme gagne sa vie, si bien que ces congés n’étaient en rien des vacances. « Six jours par semaine, tu étudies, tu travailles avec ton esprit pendant que ton corps se repose. Ici, tu travailleras avec ton corps aux écuries et aux serres, tandis que ton esprit découvrira la paix qui naît d’un labeur honnête. »

Père parlait toujours de la sorte, comme s’il faisait un éternel sermon ; d’après Mère, il prenait ce ton parce qu’il n’était pas à l’aise avec les enfants. Mais Nafai avait surpris assez de conversations d’adultes pour savoir que Père s’exprimait ainsi avec tout le monde, sauf avec Rasa. Ce qui indiquait qu’il n’était jamais à l’aise, jamais vraiment lui-même avec personne ; mais avec le temps, Nafai avait également appris qu’aussi moralisante que fût sa conversation, Père n’était pas un imbécile : ses paroles n’étaient jamais creuses, ni stupides, ni inconsidérées. Dans son jeune âge, Nafai croyait que les hommes parlaient tous ainsi ; il usait donc d’un style élégant et mettait son point d’honneur à apprendre l’emeznetyi classique tout comme le basyat familier, qui était à cette époque la langue des arts et du commerce à Basilica. Plus récemment, Nafai s’était rendu compte que pour bien communiquer, mieux valait parler la langue commune ; mais les rythmes et les mélodies de l’emeznetyi transparaissaient encore dans son écriture et dans son discours, et même dans les plaisanteries idiotes qui lui valaient la colère d’Elemak.

« Je viens de comprendre quelque chose », dit-il.

Issib ne répondit pas ; il était loin devant et Nafai n’était même pas sûr d’avoir été entendu. Mais il poursuivit néanmoins, d’une voix plus basse, sans doute parce qu’il se parlait à lui-même. « Je crois que si je dis toutes ces choses qui mettent les gens en colère, ce n’est pas que je les pense, mais simplement que j’ai trouvé une façon astucieuse de les dire. C’est comme un art, inventer une façon parfaite d’exprimer une idée, et une fois qu’elle est inventée, il faut l’utiliser, parce que les mots n’existent pas tant qu’on ne les a pas prononcés.

— C’est plutôt faiblard, comme art, Nyef, et si j’étais toi, j’y renoncerais avant de me faire assassiner à cause de lui. »

Tiens, Issib l’écoutait, finalement.

« Pour un grand costaud, il t’en faut, du temps, pour monter la route de la Corniche ! ajouta-t-il.

— Je réfléchissais.

— Alors, débrouille-toi pour marcher tout en réfléchissant. »

Nafai arriva en haut de la route, où l’attendait Issib. C’est vrai que je lambine, songea-t-il. Je ne suis même pas essoufflé.

Mais Issib s’était arrêté ; Nafai l’imita et se retourna comme son frère vers la route de la Corniche qu’ils venaient de gravir et qui portait bien son nom : elle courait le long d’une corniche qui descendait vers la vaste plaine côtière souvent arrosée par les pluies venues de la mer. Ce matin, l’air était limpide, et du haut de la crête on pouvait voir jusqu’à l’océan la marqueterie des fermes et des vergers, traversée de routes qu’épaississaient çà et là des villes et des villages, étalée comme un couvre-lit entre les montagnes et la mer. Sur la route de la Corniche montait une longue file de fermiers qui allaient au marché, suivis par des colonnes d’animaux de bât. Si Nafai et Issib étaient partis ne fut-ce que dix minutes plus tard, ils auraient dû voyager dans le bruit et l’odeur âcre des chevaux, des ânes, des mules et des kurelomi, au milieu des jurons des hommes et des cancans des femmes. Autrefois, c’était un plaisir, mais Nafai avait assez souvent fait la route avec eux pour savoir que les commérages et les gros mots ne variaient jamais. Tout ce qui vient d’un jardin n’est pas une rose.

Issib se tourna vers l’ouest, et Nafai l’imita : ils étaient face à un paysage complètement différent : le chaotique plateau rocheux du Besporyadok, désert aride qui se déroulait à l’infini vers l’occident. Mille poètes au moins avaient fait la même observation : le soleil s’élevait de la mer, environné de joyaux de lumière qui dansaient sur les eaux ; puis il se couchait dans un flamboiement rouge à l’ouest et disparaissait dans la poussière qui survolait sans cesse le désert. Mais Nafai songeait toujours qu’au regard de la météo, le soleil aurait dû inverser son trajet : il n’apportait pas à la terre l’eau de l’océan, mais répandait le feu desséchant du désert jusqu’à la mer.

L’avant-garde de la foule était maintenant assez proche pour que les deux garçons entendent les conducteurs et les ânes. Ils reprirent donc le chemin de l’enceinte de roche rouge de Basilica, que les premiers rayons du soleil illuminaient par places. Basilica, point de rencontre des montagnes boisées du nord, du désert de l’ouest et de la côte fertile de l’est ; comme les poètes l’avaient chantée ! Basilica, Cité des Femmes, Havre des Brumes, Jardin aux Rouges Murailles de Surâme, port où toutes les eaux du monde s’unissent pour concevoir les nuées et se déverser, renouvelées, sur la terre !

Ou, comme disait Mebbekew, ville rêvée pour prendre une cuite.

Le chemin qui menait de la porte du Marché de Basilica à la propriété de Wetchik sur la route de la Corniche n’avait pas changé pendant toutes ces années ; quand une simple pierre avait été déplacée, Nafai le savait immédiatement. Mais son treizième anniversaire fut un tournant dans sa vie et donna un sens nouveau à la route : à treize ans, les garçons, même les plus prometteurs, abandonnaient leurs études pour toujours et allaient habiter chez leur père. Seuls restaient ceux qui refusaient tout métier d’homme pour devenir savants. À huit ans, Nafai avait supplié qu’on lui permît de vivre chez son père ; à treize, il plaida pour l’inverse. « Non, dit-il, je n’ai pas décidé de me faire savant, mais je n’ai pas non plus décidé le contraire. Pourquoi me faudrait-il déjà choisir ? Laissez-moi habiter chez vous, Père, s’il le faut ; mais laissez-moi aussi rester à l’école de Mère le temps que j’y voie plus clair. Vous n’avez pas besoin de moi pour votre travail comme vous avez besoin d’Elemak. Et je n’ai pas envie de suivre la voie de Mebbekew. »

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