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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Mais je ne suis pas comme les autres, songea Nafai. Quand j’entends Mebbekew et ses copains discuter, ça me rend malade. Je n’aime pas cette façon grossière de voir les femmes, de les évaluer comme si c’étaient des juments. « C’est une bête de somme ou est-ce que je peux la monter ? Faut-il la mener au pas ou puis-je la lancer au galop ? Je la garde à l’écurie ou je la sors pour la montrer aux copains ? »

Ce n’était pas ainsi que Nafai voyait les femmes, pas du tout. Peut-être parce qu’il allait encore à l’école, que chaque jour il parlait sérieusement avec des femmes. Ce n’est pas parce qu’Eiadh est la plus jolie fille de Basilica et donc, très probablement, du monde entier que je suis amoureux d’elle. Je l’aime parce qu’on peut parler ensemble, à cause de sa tournure d’esprit, du son de sa voix, de sa façon de pencher la tête de côté quand j’expose une idée avec laquelle elle n’est pas d’accord, sa façon de poser sa main sur la mienne quand elle essaye de me convaincre.

Nafai s’aperçut brusquement que le ciel s’éclairait à sa fenêtre ; il rêvait d’Eiadh, alors que s’il était un peu plus futé, il se lèverait et se rendrait en ville pour la voir.

Sitôt pensé, sitôt fait. Il se redressa, s’agenouilla à côté de sa natte, frappa ses cuisses et sa poitrine nues et offrit la douleur à Surâme, puis roula sa literie et la rangea dans son coffre. Je n’ai pas vraiment besoin de lit, se dit-il. Si j’étais un homme, je dormirais par terre et ça ne me dérangerait pas. Voilà comment je deviendrai sec et maigre comme Père et comme Elemak. Ce soir, je ne prends pas ma natte.

Il sortit dans la cour et s’approcha de la citerne. Plongeant les mains dans le petit évier, il humecta le savon et se le passa sur tout le corps. L’air était frais et l’eau plus encore, mais il ne s’en soucia pas. Ce n’était rien à côté de ce qui l’attendait. Il se plaça sous la douche, saisit le cordon… et hésita, rassemblant son courage pour l’épreuve à venir.

« Allez, tire et qu’on en parle plus ! » dit Issib.

Nafai se tourna vers la chambre d’Issib, qui flottait devant la porte. « C’est facile à dire, pour toi ! » répliqua-t-il.

Issib, infirme, ne pouvait se servir de la douche ; il ne fallait pas mouiller ses flotteurs. Aussi, tous les soirs, un serviteur les lui enlevait et le baignait. « Tu te conduis comme un vrai gosse, devant l’eau froide, dit Issib.

— Toi, tu vas te retrouver avec de la glace dans le cou ce soir au dîner, répliqua Nafai.

— Étant donné que tu m’as réveillé, à frissonner et à jacasser comme ça…

— Je n’ai pas fait un bruit, protesta Nafai.

— … j’ai décidé de t’accompagner en ville.

— Chouette, chouette. Chouette, mon hibou.

— Tu as l’intention de laisser sécher le savon ? Ça donne à ta peau une blancheur charmante, mais dans quelques heures, ça risque de démanger. »

Nafai tira le cordon.

Une averse d’eau glacée lui tomba sur la tête. Il hoqueta – cela faisait toujours un choc – puis se pencha, se tourna, se tordit et aspergea d’eau tous les creux et replis de son corps pour en rincer le savon. Il ne disposait que de trente secondes avant que la douche cesse, et s’il n’avait pas fini à temps, il avait le choix entre supporter le savon toute la journée – et ça démangeait vraiment, comme mille piqûres de puces – et attendre quelques minutes en se pelant de froid que l’eau de la citerne remplisse le petit réservoir. Peu tenté par cette alternative, il avait depuis longtemps appris ce qu’il fallait faire, si bien qu’il était toujours rincé avant l’arrêt de la douche.

« J’adore ta petite danse, dit Issib.

— Ma danse ?

— On se penche à gauche pour rincer l’aisselle droite, à droite pour rincer l’aisselle gauche, on se penche en avant et on s’écarte les fesses pour se rincer le derrière, on se penche en arrière…

— Ça va, j’ai compris, l’interrompit Nafai.

— Sans rire, je le trouve génial, ton numéro. Tu devrais le proposer au directeur du Théâtre en Plein Air. Ou à l’Orchestre, même. Tu pourrais finir vedette.

— Un gars de quatorze ans qui danse à poil sous une douche ? À mon avis, ce n’est pas dans ce genre de salles qu’on montre ça.

— Mais à Dollville, alors ! Tu ferais un malheur à Dollville ! »

Nafai s’était séché – à part les cheveux, qui lui glaçaient encore la tête. Il avait envie de courir jusqu’à sa chambre comme il faisait quand il était petit, en criant des mots dénués de sens – ses préférés étaient « ouga-bouga louga-bouga » – tout en enfilant ses vêtements et en se frottant pour se réchauffer. Mais c’était un homme à présent, et on n’était qu’en automne, pas en hiver ; aussi s’imposa-t-il de regagner sa chambre d’un pas posé, ce qui explique pourquoi il était encore dans la cour, tout nu et glacé jusqu’à la moelle, quand Elemak franchit le portail.

« Cent-vingt-huit jours ! brailla ce dernier.

— Elemak ! s’écria Issib. Tu es revenu !

— Et pas grâce aux voleurs des collines », rétorqua Elemak. Il marcha droit vers la douche tout en ôtant ses vêtements. « Ils nous sont tombés dessus il y a deux jours à peine, bien trop près de Basilica à mon goût. Je crois qu’on en a tué un, cette fois.

— Tu n’en es pas sûr ? demanda Nafai.

— Je me suis servi du pulsant, évidemment. »

Évidemment ? songea Nafai. C’est évident de servir d’une arme de chasse contre un homme ?

« Je l’ai vu tomber, mais je n’allais pas faire demi-tour pour vérifier ; alors, peut-être qu’il a simplement trébuché pile au moment où j’ai tiré. »

Elemak déclencha la douche avant de s’être savonné. À l’instant où l’eau le frappa, il poussa un hurlement, puis exécuta sa petite danse personnelle, en agitant la tête et en éclaboussant la cour, tout en criant des « ouga-bouga louga-bouga », comme un gosse.

Elemak pouvait se permettre de se conduire ainsi. Il avait vingt-quatre ans, venait de ramener sans accroc sa caravane de Tishchetno, la ville de la jungle où il était allé acheter des plantes exotiques (et c’était la première fois depuis des années que quelqu’un de Basilica se rendait là-bas), et il avait peut-être bien tué un voleur en chemin. Personne ne pouvait considérer Elemak autrement que comme un homme. Nafai connaissait la règle : quand un homme agit comme un enfant, c’est qu’il est jeune d’esprit, et tout le monde est enchanté ; quand un adolescent fait la même chose, il est puéril, et tout le monde lui intime de se conduire en homme.

Elemak se savonnait, à présent. Nafai, toujours gelé malgré ses bras croisés sur sa poitrine, s’apprêtait à regagner sa chambre pour y chercher ses vêtements quand Elemak reprit la parole.

« Tu as grandi depuis mon départ, Nyef.

— Oui, je m’en occupe depuis quelque temps.

— Ça te va bien. Tu te muscles drôlement. Tu tiens du paternel pour les bons côtés. Mais de visage, tu ressembles à ta mère. »

Nafai apprécia le ton approbateur d’Elemak, mais c’était un peu humiliant aussi de rester là, nu comme un ver, pendant que son frère le jaugeait.

Issib, bien entendu, mit son grain de sel. « Il a le trait le plus saillant de Père, heureusement, dit-il.

— On l’a tous, répliqua Elemak. Tous les enfants que le paternel a eus sont des garçons – enfin, tous ceux qu’on connaît. » Il éclata de rire.

Nafai détestait qu’Elemak parle de Père comme ça. Père était un homme chaste, tout le monde le savait, qui n’avait de rapports qu’avec sa compagne légitime. Et depuis quinze ans, cette compagne était Rasa, la mère de Nafai et d’Issib ; elle reconduisait son contrat chaque année. Il était si fidèle que les autres femmes avaient cessé, quand le contrat arrivait à son terme, de venir lui signifier à mots couverts leur disponibilité. Naturellement, Mère était tout aussi fidèle ; pourtant il se trouvait encore quantité d’hommes pour l’accabler de présents et de sous-entendus – mais on n’y pouvait rien : la fidélité en excitait certains encore plus que le libertinage, comme si Rasa ne demeurait si fidèle à Wetchik que pour les inciter à la poursuivre. Et puis, s’apparier avec Rasa signifiait partager ce que certains considéraient comme la plus belle maison, et tous comme la plus belle vue, de Basilica. Je ne m’apparierai jamais avec une femme rien que pour sa maison, songea Nafai.

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