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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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« Tu es dingue ou quoi ? dit Elemak.

— Quoi ?

— Il fait un froid à ne pas mettre dehors un téton de sorcière et tu restes là, tout dégoulinant et complètement à poil !

— Ouais, c’est vrai », répondit Nafai. Mais il ne se précipita pas vers sa chambre ; ç’aurait été avouer qu’il ne supportait pas le froid. Il fit d’abord un grand sourire à Elemak. « Bienvenue à la maison, dit-il.

— Arrête de frimer, Nyef, lança Elemak. Je sais que tu pèles de froid ; tu as les pendouilles qui se ratatinent. »

Nafai regagna sa chambre d’un pas nonchalant et enfila son pantalon et sa chemise. Elemak semblait toujours savoir ce qui se passait dans sa tête, et cela l’ennuyait. Elemak était incapable d’imaginer que Nafai, endurci et viril, pût se montrer insensible au froid. Non, il partait toujours de l’idée que si Nafai agissait en homme, c’est qu’il frimait. Bien sûr, Elemak avait raison, mais ce n’en était que plus énervant. Comment devenait-on un homme, si ce n’est en faisant d’abord semblant, jusqu’à ce qu’une habitude se forme, puis, pour finir, un trait de caractère ? D’ailleurs, ce n’était pas entièrement de la frime. Pendant une minute, en voyant Elemak de retour, en l’entendant parler d’un homme qu’il avait peut-être tué, Nafai avait oublié qu’il avait froid ; il avait tout oublié.

Une ombre se tenait dans l’encadrement de la porte. C’était Issib. « Tu ne devrais pas te laisser faire comme ça, Nafai.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Le laisser te mettre en colère, quand il te taquine. »

Nafai resta interdit. « Comment ça, en colère ? Je n’étais pas en colère.

— Quand il a plaisanté sur le froid que tu devais ressentir, dit Issib. J’ai cru que tu allais lui sauter dessus et lui démonter la tête !

— Mais je n’étais pas furieux.

— Alors, c’est que tu es vraiment frappé, mon vieux, rétorqua Issib. Moi, je t’ai cru furieux, lui aussi, et même Surâme l’a cru !

— Surâme sait que je n’étais pas du tout en colère.

— Alors, apprends à contrôler tes expressions, Nyef ! On jurerait que tu affiches des émotions que tu ne ressens même pas. Tu n’avais pas tourné le dos qu’Elemak t’a fait un bras d’honneur ; c’est te dire à quel point il te croyait en rogne. »

Issib s’éloigna sur ses flotteurs. Nafai mit ses sandales et entrecroisa les lacets sur les jambes de son pantalon. La mode chez les jeunes gens des environs de Basilica voulait qu’on porte de longs lacets jusqu’en haut des cuisses, noués à l’entrejambe, mais Nafai coupait les siens et les attachait au niveau du genou, comme un travailleur sérieux. Avec ces gros nœuds de cuir entre les jambes, les jeunes gens prenaient une démarche de sénateur, ils roulaient d’un bord sur l’autre pour éviter de s’irriter les cuisses contre les nœuds. Nafai, lui, ne marchait pas comme un sénateur et méprisait l’idée d’une mode qui rendait les vêtements moins confortables.

Ce rejet de la mode ne facilitait évidemment pas son intégration dans des groupes de son âge, mais Nafai n’en avait cure. C’était la compagnie des femmes qu’il appréciait le plus, et celles dont il estimait l’opinion n’erraient pas au gré des modes. Eiadh, par exemple, s’était souvent jointe à lui pour se moquer des sandales à haut laçage. « Imagine que tu portes ça pour monter à cheval, avait-elle dit un jour.

— Il y aurait de quoi changer un taureau en bœuf », avait répondu Nafai du tac au tac, et Eiadh avait éclaté de rire et repris sa plaisanterie plusieurs fois au cours de la journée. Avec une femme comme ça, quel besoin de se tracasser pour des modes ridicules ?

Quand Nafai entra dans la cuisine, Elemak mettait au four un gâteau de riz surgelé assez gros pour nourrir toute la maisonnée ; mais Nafai savait par expérience qu’Elemak se le réservait. Il avait voyagé pendant des mois et mangé froid la plupart du temps, car il se déplaçait surtout de nuit… Elemak engloutirait le gâteau en six bouchées environ, puis irait s’écrouler sur son lit pour dormir jusqu’au lendemain matin.

« Où est Père ? s’enquit-il.

— Parti faire un petit voyage », dit Issib, qui cassait des œufs sur son pain grillé avant de les passer au four. Il s’y prenait très habilement, pour quelqu’un qui avait besoin de toutes ses forces pour soulever un œuf. Il tenait l’œuf à dix centimètres au-dessus de la table, crispait juste le bon muscle pour couper le flotteur qui maintenait son bras en l’air, et tout dégringolait, l’œuf et le reste, sur la table. L’œuf s’ouvrait exactement comme il fallait – à chaque coup – alors Issib crispait un autre muscle, le flotteur amenait son bras au-dessus de l’assiette, et de son autre main il faisait couler l’œuf sur le pain. Il y avait peu de choses qu’Issib était incapable de faire seul, grâce aux flotteurs qui contrebalançaient la gravité à sa place. Mais cela impliquait qu’il ne voyagerait jamais comme le faisaient Père, Elemak et, parfois, Mebbekew. Éloigné des magnétiques de la ville, Issib était obligé d’utiliser son fauteuil, lourde machine capable de le transporter mais non de l’aider à faire quoi que ce soit. Loin de la ville, bloqué dans ce fauteuil, Issib était vraiment infirme.

« Où est Mebbekew ? » demanda Elemak. Le gâteau était cuit – trop, en fait, mais c’était toujours ainsi qu’Elemak prenait son petit-déjeuner, si moelleux qu’il était inutile de le mâcher. Sans doute pour l’avaler plus vite, supposait Nafai.

« Il a passé la nuit en ville », répondit Issib.

Elemak éclata de rire. « C’est ce qu’il racontera en rentrant. Mais à mon avis, Meb laboure beaucoup et ne plante pas. »

Pour un homme de l’âge de Mebbekew, il n’y avait qu’un moyen de passer la nuit dans les murs de Basilica : c’était qu’une femme l’emmène chez elle. Elemak pouvait se moquer des conquêtes dont Mebbekew se vantait, Nafai avait vu la façon dont Meb se comportait, avec certaines femmes du moins. Mebbekew n’avait pas à feindre de passer la nuit en ville ; il recevait probablement plus d’invitations qu’il n’en acceptait.

Elemak avala une énorme bouchée de gâteau. Puis il poussa un cri, ouvrit la bouche et y versa directement du vin de la cruche. « C’était brûlant, dit-il quand il put enfin parler.

— Parce que c’est froid, d’habitude ? » demanda Nafai.

C’était une plaisanterie, une petite blague entre frères. Mais pour une raison quelconque Elemak la prit de travers, comme si Nafai l’avait traité d’imbécile. « Écoute, morveux, dit-il, quand tu auras voyagé en bouffant froid et en roupillant dans la poussière et la boue pendant deux mois et demi, peut-être que toi aussi tu oublieras qu’un gâteau, ça peut être chaud !

— Excuse-moi, dit Nafai. Je ne voulais pas me moquer de toi.

— Alors, fais gaffe, et ne va pas rigoler de n’importe qui, rétorqua Elemak. Tu n’es que mon demi-frère, après tout.

— Ce n’est pas grave, dit Issib d’un ton enjoué. Il a le même effet sur ses vrais frères. » Issib tentait visiblement de détendre l’atmosphère et d’empêcher une querelle d’éclater.

Elemak eut l’air de vouloir aller dans le même sens. « J’imagine que ça doit être encore pire pour toi, dit-il. Une chance que tu sois infirme, sinon Nafai n’aurait jamais atteint ses dix-huit ans. »

Si la mention de son infirmité heurta Issib, il n’en montra rien. Mais elle mit Nafai en fureur. Issib essayait de maintenir la paix, et voilà qu’Elemak l’insultait, sans même s’en rendre compte. Si jusque-là Nafai n’avait pas la moindre envie de déclencher une bagarre, il était maintenant prêt à s’y mettre. Elemak avait cité son âge en années de plantation au lieu d’années de temple ; il tenait donc là un assez bon prétexte. « J’ai quatorze ans, dit-il. Pas dix-huit.

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