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Orson Card: Basilica

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card: Basilica» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Nantes, год выпуска: 1995, ISBN: 2-84172-002-0, издательство: L'Atalante, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Années de temple, années de plantation… répondit Elemak. Si tu étais un cheval, tu aurais dix-huit ans. »

Nafai s’approcha à un pas de la chaise d’Elemak. « Mais je ne suis pas un cheval, dit-il.

— Tu n’es pas non plus encore un homme, répliqua Elemak. Et aujourd’hui, je suis trop fatigué pour te casser la figure. Alors, va te préparer ton petit-déjeuner et laisse-moi terminer le mien. » Il s’adressa à Issib : « Père a emmené Rashgallivak ? »

La question surprit Nafai. Comment Père aurait-il pu emmener l’intendant du domaine en l’absence d’Elemak ? Bien sûr, Trujnisha tiendrait la maisonnée ; mais sans Rashgallivak, qui s’occuperait des serres, des écuries, des échoppes, des potins des clients ? Sûrement pas Mebbekew : il ne s’intéressait pas à la routine des affaires de Père. Et les hommes n’accepteraient certainement pas de recevoir des ordres d’Issib ; ils le considéraient avec tendresse ou pitié, mais pas avec respect.

« Non, Père a laissé Rash, dit Issib. Rash devait dormir près de la serre froide, cette nuit. Mais tu sais bien que Père ne part jamais sans vérifier que tout est en ordre. »

Elemak lança un coup d’œil en biais à Nafai. « Je me demandais juste pourquoi certains se poussent tellement du col. »

Nafai comprit brusquement : la question d’Elemak était en fait un compliment à rebours ; il s’était demandé si Père avait confié la responsabilité du domaine à Nafai en son absence. Et visiblement, il n’appréciait pas l’idée que Nafai dirige tel ou tel secteur de l’affaire familiale de plantes rares.

« Ça ne m’intéresse pas de reprendre l’entreprise, dit Nafai, si c’est ce qui t’inquiète.

— Il n’y a rien qui m’inquiète, répondit Elemak. Ce n’est pas l’heure que tu ailles à l’école, chez ta maman ? Elle va avoir peur que son bébé se soit fait enlever sur la route. » Nafai savait qu’il ferait mieux de laisser passer le sarcasme d’Elemak, de ne plus le provoquer. Il n’avait surtout pas envie de se faire un ennemi de son aîné. Mais du fait même qu’il l’estimait tellement, qu’il voulait tellement lui ressembler, Nafai était incapable de ne pas répondre à la pique. Tout en se dirigeant vers la cour, il se retourna pour lancer : « J’ai des buts bien plus élevés dans la vie que de courir les routes, de tirer sur des voleurs, de coucher avec des chameaux ou de transporter des plantes de la toundra sous les tropiques et des plantes tropicales jusque sur les glaciers. Ce petit jeu-là, je te le laisse. »

Elemak se leva d’un bond, projeta sa chaise à travers la pièce et fit deux pas avant d’écraser le visage de Nafai contre le chambranle. Le coup fut violent, mais Nafai ressentit à peine la douleur et ne s’inquiéta pas qu’Elemak pût lui faire encore plus mal. Au contraire, il éprouva un étrange sentiment de triomphe. J’ai mis Elemak en colère ! Il ne fait plus semblant de me prendre pour quantité négligeable !

« Ce “petit jeu”, comme tu dis, te paye tout ce que tu as et tout ce que tu es, dit Elemak. Sans l’argent qu’on rapporte, Père, Rash et moi, tu crois que quelqu’un ferait attention à toi, à Basilica ? Tu crois ta mère si honorable que son honneur se transmette à ses fils ? Si tu crois ça, c’est que tu ne sais pas comment marche le monde. Elle fera peut-être des championnes de ses filles, mais la seule chose qu’une mère peut faire de son fils, c’est un savant. » Il cracha pratiquement le mot “savant”. « Et crois-moi, morveux, tu ne seras jamais autre chose ! Je ne sais pas pourquoi Surâme s’est cassé la nénette à te coller des organes de garçon, gonzesse, parce que tout ce qui t’arrivera en grandissant dans ce monde, c’est des trucs de femme. »

Là encore, Nafai savait qu’il ferait mieux de garder le silence et de laisser le dernier mot à Elemak. Mais à peine la réplique lui fut-elle venue à l’esprit qu’elle s’échappa de ses lèvres : « Quand tu me traites de femme, c’est une façon subtile de me dire que je t’excite ? À mon avis, tu es resté sur les routes trop longtemps si tu commences à me trouver irrésistible. »

Elemak le lâcha sur-le-champ. Nafai se retourna, s’attendant presque à le voir éclater de rire en secouant la tête, devant la façon dont leurs jeux finissaient parfois par déraper. Mais non ; son frère se tenait devant lui, cramoisi, la respiration lourde, comme un animal prêt à bondir. « Sors de cette maison, gronda-t-il, et n’y remets pas les pieds tant que j’y serai.

— Ce n’est pas ta maison, fit remarquer Nafai.

— La prochaine fois que je te trouve ici, je te tue !

— Allez, Elya, tu sais bien que je rigolais. »

Issib vint se placer entre eux d’un air enjoué et passa maladroitement un bras autour des épaules de Nafai. « On est en retard pour aller en ville, Nyef. Mère va s’inquiéter pour de bon. »

Cette fois, Nafai eut assez de jugeote pour se taire sans insister. Il savait tenir sa langue ; mais il oubliait toujours de le faire à temps. Et maintenant, Elemak était furieux contre lui, peut-être pour des jours entiers. Où est-ce que je vais dormir si je ne peux pas rentrer à la maison ? se demanda-t-il. Immédiatement jaillit l’image d’Eiadh qui lui murmurait : « Pourquoi est-ce que tu ne passerais pas la nuit dans ma chambre ? Après tout, nous serons sûrement compagnons un jour. Une femme éduque bien ses nièces préférées pour en faire les compagnes de ses fils, non ? Je le sais depuis que je te connais, Nafai. Pourquoi attendre encore ? En réalité, tu es l’homme le plus bête de tout Basilica, voilà ! »

Nafai sortit de sa rêverie pour s’apercevoir que c’était Issib qui lui parlait, et non Eiadh. « Pourquoi tu cherches toujours Elemak ? disait-il. Tu sais pourtant qu’il doit se tenir à carreau pour ne pas te tuer, quelquefois.

— Il y a des trucs qui me viennent, et parfois je les sors quand il ne faudrait pas, répondit Nafai.

— Il y a des trucs idiots qui te viennent, tu veux dire, et tu es tellement débile que tu les sors à chaque fois !

— Pas à chaque fois.

— Ah, tu veux dire qu’il y a des trucs encore plus idiots que tu ne dis pas ? Quel cerveau ! Un vrai bijou ! » Issib flottait loin devant lui, comme toujours sur la route de la Corniche. Il oubliait que pour qui devait affronter la gravité, il pourrait être agréable de marcher moins vite.

« J’aime bien Elemak, dit Nafai, malheureux. Je ne comprends pas pourquoi lui ne m’aime pas.

— Je lui demanderai de te faire une liste, un de ces jours, répondit Issib. Je la rajouterai en bas de la mienne. »

2. Chez la mère

Le chemin était long entre la maison de Wetchik et Basilica, mais Nafai le connaissait bien. Jusqu’à l’âge de huit ans, il avait fait le trajet en sens inverse quand Mère les emmenait, Issib et lui, passer des vacances chez Père. À cette époque, se retrouver dans une maisonnée d’hommes avait quelque chose de magique. Père, avec sa crinière de cheveux blancs, c’était presque un dieu ; pour tout dire, jusqu’à ses cinq ans, Nafai crut que Père était Surâme. Mebbekew, qui n’avait que six ans de plus que lui, se montrait déjà taquin, méchamment, sans nulle indulgence, mais Elemak, lui, était gentil et joueur. De dix ans l’aîné de Nafai, Elya avait déjà stature d’homme aux yeux de son petit frère, lors de ces premiers séjours au domaine Wetchik ; il n’avait pourtant pas l’allure inspirée de Père ; il était au contraire d’apparence rude et bourrue, comme un lutteur, un homme qui serait doux par choix et non par faiblesse. C’est à cette époque que Nafai avait imploré qu’on lui laissât quitter la maison de Mère pour habiter chez Wetchik, et surtout chez Elemak. Évidemment, il lui faudrait supporter Mebbekew, mais c’était le prix à payer pour vivre chez les dieux.

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