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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Nafai comprenait son désir d’éviter de travailler dans l’entreprise familiale. Se décarcasser à vendre des plantes capricieuses n’avait rien de réjouissant.

Si j’arrête mes études, songeait-il, je serai obligé de faire chaque jour un boulot minable comme celui-là, et qui en plus ne me mènera nulle part. À la mort de Père, Elemak deviendra le nouveau Wetchik, or il ne me laissera jamais conduire une caravane à moi, alors que c’est le seul côté intéressant du métier. Et je n’ai pas envie de passer ma vie dans une serre chaude, sèche ou froide, à greffer, à nourrir et à multiplier des plantes qui mourront à peine vendues. Il n’y a aucune grandeur là-dedans.

Le marché extérieur prenait fin à la première porte, dont les vastes vantaux étaient ouverts, comme toujours ; Nafai se demanda si on pouvait encore les fermer. Non que cela eût la moindre importance : cette porte était la mieux gardée de toutes, car la plus passante. La rétine de chacun était examinée et le résultat confronté à la liste des citoyens et des usagers. Issib et Nafai, fils de citoyens, étaient techniquement citoyens eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas le droit de posséder des biens à l’intérieur de la cité, et à leur majorité ils auraient droit de vote. Aussi les gardes les traitèrent-ils avec respect.

Entre les portes extérieure et intérieure, dans l’espace séparant les hautes murailles rouges et protégé de tous côtés par des gardes, se tenait l’activité la plus lucrative de Basilica : le marché de l’or. Ce n’était pourtant pas l’or qui se vendait et s’achetait le plus ici, bien que les prêteurs fussent toujours aussi nombreux. Ce qui s’échangeait, c’étaient toutes les formes de richesses aisément transportables et, par conséquent, aisément volables. Pierres précieuses, or, argent, platine, bases de données, bibliothèques, actes de propriété, actes fiduciaires, certificats d’actionnariat et garanties de dettes non recouvrables : tout cela se négociait ici, et chaque échoppe avait son ordinateur qui transmettait les transactions à l’archiviste municipal, le maître ordinateur de la cité. L’agitation constante de tous ces écrans holographiques provoquait un étrange effet de scintillement, qui donnait l’impression, où qu’on tournât le regard, de toujours apercevoir du coin de l’œil quelque chose qui bougeait. Meb disait que c’était à cause de ça que les prêteurs et les vendeurs du marché de l’or se croyaient sans cesse espionnés.

Nul doute que la plupart des ordinateurs avaient repéré Nafai et Issib dès leur examen de rétine, et affiché à l’écran leurs noms, statut et position financière. Un jour, tout cela aurait son importance, Nafai le savait, mais pour l’heure, cela n’avait aucun sens. Depuis que Meb, qui avait dix-huit ans depuis l’année dernière, s’était affreusement endetté, la famille de Wetchik subissait une sévère restriction bancaire, et comme Nafai n’avait d’autre moyen que le crédit pour se procurer de l’argent, personne ici ne devait s’intéresser à lui. Père aurait pu faire lever cette restriction, mais comme il traitait toutes ses affaires en liquide et sans jamais emprunter, il n’en était pas gêné ; et de cette façon, Meb n’était pas tenté d’accroître ses dettes. Nafai avait assisté aux scènes de jérémiades, de hurlements, de bouderies et de pleurs qui s’étaient succédé pendant des mois, semblait-il, avant que Meb ne comprît enfin que Père ne s’attendrirait pas et ne lui laisserait jamais son indépendance financière. Ces derniers mois, Meb n’y avait pas fait allusion une seule fois. Et voilà qu’il se mettait à porter des habits neufs qu’il prétendait empruntés à des amis compatissants ; Nafai était sceptique. Meb continuait à dépenser de l’argent comme s’il en possédait, et comme il était impossible de l’imaginer travaillant, il fallait en conclure qu’il avait trouvé à emprunter sur sa part de la propriété de Wetchik.

Cela lui ressemblerait bien, de tabler sur la mort anticipée de Père. Mais celui-ci, à cinquante ans seulement, était encore vigoureux et plein de santé. Un jour ou l’autre, les créanciers de Meb se lasseraient, et il devrait alors revenir supplier Père de le libérer de ses dettes.

Il y eut un deuxième contrôle de rétine à la porte intérieure. Mais les deux garçons étaient citoyens et, d’après les ordinateurs, non seulement ils n’avaient rien acheté, mais ils ne s’étaient arrêtés à aucune échoppe ; ils échappèrent donc à l’examen corporel destiné à détecter, selon l’euphémisme habituellement employé, les « emprunts illicites ».

Quelques instants plus tard, ils passaient la porte et pénétraient dans la cité proprement dite.

Plus précisément, ils entrèrent dans le marché intérieur, qui était plus grand que le marché extérieur, mais là s’arrêtait la ressemblance : au lieu de viande et d’aliments, de coupes de drap et de bois, on vendait ici des articles finis : pâtisseries, glaces, épices et herbes : meubles, literie, draperies et tapisseries ; chemises et pantalons finement cousus, sandales, gants et anneaux pour les orteils, les oreilles et les doigts ; colifichets, animaux et plantes exotiques rapportés à grands frais et à grands risques des quatre coins du monde. C’était ici que Père proposait ses végétaux les plus précieux, dans des échoppes ouvertes jour et nuit.

Mais rien de tout cela n’avait de charme particulier pour Nafai : à force de traverser le marché pendant tant d’années les poches presque vides, ce spectacle lui était devenu indifférent. Seules comptaient pour lui les nombreuses échoppes vendant des myachiks, ces petites boules de verre qui contenaient des enregistrements de musique, de danse, de sculpture, de peinture ; tragédies, comédies et spectacles réalistes, récités sous forme de poèmes, mis en scène, ou transformés en airs d’opéra ; œuvres d’historiens, de scientifiques, de philosophes, d’orateurs, de prophètes et de satiristes ; leçons et démonstrations de tous les arts ou techniques imaginables ; et, naturellement, célèbres chansons d’amour qui faisaient la renommée de Basilica dans le monde entier, car elles combinaient la musique à des jeux de scène érotiques et muets qui se répétaient indéfiniment, de façon aléatoire, telles des sculptures autogènes, dans les chambres et les jardins privés de chaque maisonnée de la cité.

Bien entendu, Nafai était trop jeune pour s’acheter des chansons d’amour, mais il en avait souvent vu chez des amis dont la mère ou les professeurs n’étaient pas aussi discrets que Rasa. Elles le fascinaient, tant par leur musique et leur sujet que par leur érotisme. Mais en fait il passait tout son temps au marché à chercher de nouvelles œuvres de poètes, de musiciens, d’artistes et comédiens basilicains, ou de pièces classiques remises au goût du jour, ou encore des ouvrages inconnus importés de l’étranger, traduits ou en version originale. Père ne laissait peut-être que peu d’argent à ses fils, mais Mère allouait à tous ses enfants – à ses fils et ses nièces ni plus ni moins qu’à de simples élèves – une somme honnête pour l’achat de myachiks.

Sans bien s’en rendre compte, Nafai se dirigeait vers une échoppe où un jeune homme chantait d’une adorable voix de ténor, haute et douce ; la mélodie aurait pu être une nouvelle composition de celui qui se faisait appeler Levant, ou d’un très bon imitateur.

« Non, dit Issib. Tu pourras revenir cet après-midi.

— Continue, je te suis.

— On n’est déjà pas en avance !

— Eh bien, alors, ce n’est pas grave si je prends un peu plus de retard.

— Il faudrait que tu mûrisses, Nafai, rétorqua Issib. Chaque fois que tu rates un cours, tu dois le rattraper, ou ton professeur doit le refaire.

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