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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— De toute façon, je n’apprendrai jamais rien. J’ai envie d’écouter la chanson.

— Alors, écoute-la en marchant. À moins que ça ne soit au-dessus de tes capacités ? »

Et Nafai se laissa emmener hors du marché. La chanson s’éteignit rapidement, perdue dans les bavardages, les conversations et la musique qui sortait des autres échoppes. À la différence de l’autre, le marché intérieur ne dépendait pas des fermiers des plaines, et ne fermait donc jamais ; la moitié des gens présents ici, Nafai en était certain, n’avaient pas fermé l’œil de la nuit et se faisaient au matin un dîner tardif de pâtisseries et de thé avant de rentrer se coucher. Peut-être même Meb en était-il. Et, un court instant, Nafai envia son existence. Si jamais je deviens un grand historien ou un grand scientifique, est-ce que je bénéficierai d’une telle liberté ? La liberté de me lever en milieu d’après-midi, d’écrire jusqu’au crépuscule, puis d’aller le nez au vent dans la nuit de Basilica voir les ballets et les pièces de théâtre, entendre les concerts, ou peut-être réciter des passages de mon œuvre, écrits le jour même, devant un public de choix que ma récitation laisserait bourdonnant de commentaires, de disputes, de louanges et de critiques… Comment les voyages épuisants d’où Elemak revient tout crotté pourraient-ils se comparer à une telle vie ? Et puis rentrer à l’aube chez Eiadh et lui faire l’amour, tandis qu’en riant nous nous raconterions tout bas nos aventures et nos triomphes de la nuit !

Il manquait deux ou trois éléments pour faire de ce rêve une réalité. D’abord, Eiadh n’avait pas encore de maison, et si elle s’était fait une petite réputation de chanteuse et de diseuse, il était clair que sa carrière n’aurait jamais rien d’éblouissant ; ce n’était pas un prodige, et sa maison resterait sans doute modeste pendant de nombreuses années. Ce n’est pas grave, je l’aiderai à en acquérir une plus belle, même si, quand un homme aide une femme à acheter du bien à Basilica, l’argent ne peut être reçu qu’en cadeau. Eiadh est une femme trop loyale pour annuler un jour mon contrat et me jeter à la porte d’une maison que j’aurais contribué à payer.

Ce qui manquait aussi au rêve de Nafai, c’est qu’il n’avait jamais rien écrit de particulièrement brillant. Évidemment, il n’avait pas encore choisi son domaine d’élection, et, se cherchant encore, il touchait un peu à tout. Mais très bientôt, il ferait son choix, il découvrirait son don, et alors il y aurait des myachiks de ses œuvres à lui dans les échoppes du marché intérieur.

Une procession descendait la route Sainte vers le fond de la Fracture, et parce qu’ils étaient des hommes, ils durent la contourner ; malgré ce détour, ils arrivèrent à l’heure chez Mère. Issib quitta immédiatement Nafai et gagna sur ses flotteurs l’escalier extérieur qui menait à la salle des ordinateurs ; en ce moment, il y passait tout son temps. Une classe d’enfants plus jeunes avait déjà commencé sous les piliers de la courbe sud de l’auvent, éclairée par les rayons obliques du soleil. Ils faisaient leurs dévotions, les garçons s’assénant de temps en temps de violentes claques sur le corps, tandis que les filles chantonnaient à mi-voix. La classe de Nafai devait faire la même chose quelque part à l’intérieur de la maison ; il n’était pas pressé de la rejoindre, car on considérait comme vaguement sacrilège de déranger une séance de dévotion.

C’est donc d’un pas lent qu’il contourna la classe de l’auvent, puis fit halte, appuyé contre un pilastre qui le dissimulait ; il écouta les douces voix des filles qui fredonnaient sans coordination, avec des accords perdus aussitôt que trouvés, et les rythmes saccadés, syncopés des garçons qui se frappaient les joues et les cuisses, les bras et la poitrine à travers leurs vêtements.

Soudain, une élève apparut à côté de lui. Il l’avait déjà vue au gymnase, naturellement. C’était Luet, la sorcerette, dont les visions, disait la rumeur, étaient si remarquables que les dames de la Terrasse lui donnaient déjà le titre de sibylle. Nafai n’ajoutait pas grande foi à ces histoires de magie : Surâme ne pouvait pas plus connaître l’avenir que les humains, et pour ce qui était des visions, les gens ne se rappelaient que celles qui, par pur hasard, coïncidaient plus ou moins avec la réalité.

« Tu es celui qui est couvert de feu », dit-elle.

De quoi parlait-elle ? Que répondre à cela ?

« Non, je suis Nafai.

— Pas vraiment de feu. De petites étincelles de diamant qui se transforment en éclairs quand tu es en colère.

— Il faut que j’y aille. »

Elle lui toucha la manche ; ce geste l’arrêta aussi sûrement que si elle lui avait agrippé le bras. « Elle ne s’appariera pas avec toi, tu sais.

— Qui ?

— Eiadh. Elle te le proposera, mais tu refuseras. »

Oh, l’humiliation ! Cette fille, qui n’avait sûrement pas plus de douze ans et n’était évidemment pas femme, à en juger par sa taille et ses formes, qu’est-ce qu’elle pouvait bien savoir de ses sentiments pour Eiadh ? Son amour était-il à ce point flagrant ? Eh bien, parfait, soit ! Il n’avait rien à cacher. Il n’y avait rien que d’honorable à être connu pour aimer une telle femme. Quant au talent de prophétesse de cette fille, il était bien peu crédible si elle affirmait qu’Eiadh s’offrirait à lui et qu’il la rejetterait ! Je m’arracherais un doigt avec les dents plutôt que de refuser comme compagne la femme la plus parfaite de Basilica ! songea Nafai.

« Excuse-moi », dit-il en retirant son bras. Il n’appréciait pas qu’elle le touchât. On disait que sa mère était une Sauvage, une de ces solitaires crasseuses qui sortaient de leur désert pour entrer à Basilica ; Nafai savait bien que ces soi-disant saintes femmes couchaient avec le premier homme qui le leur demandait, au milieu des rues de la cité, et que n’importe quel homme avait le droit de les posséder, même s’il était déjà sous contrat avec une compagne. Les mâles de noble extraction n’y touchaient pas, bien entendu ; même Meb ne s’était jamais vanté d’avoir participé à « l’adoration du désert » ni à des « fêtes de la poussière », comme on désignait grossièrement l’accouplement avec des Sauvages. Nafai ne voyait rien de sacré dans toute cette affaire, et à ses yeux, cette Luet n’était qu’une bâtarde conçue par une folle et un homme bestial dans un coït plus proche du viol que de l’amour. Il n’y avait aucune chance que Surâme eût rien à voir là-dedans.

« C’est toi, le bâtard », dit la fillette avant de s’éloigner. Les autres avaient fini leurs dévotions, à moins qu’ils n’aient fait silence pour entendre ce que Luet lui racontait, ce qui signifiait que l’histoire aurait fait le tour de la maison avant le déjeuner, de tout Basilica avant le dîner ; Issib le taquinerait sans doute sur le sujet en rentrant, après quoi Elemak et Mebbekew en feraient longtemps des gorges chaudes. Pourquoi les femmes de Basilica ne gardaient-elles pas les folles comme Luet sous clé, au lieu de prendre au sérieux toutes les idioties qu’elles débitaient ?

3. Le feu

À l’entrée, il se dirigea vers la salle de la fontaine, où ses cours devaient se tenir tout au long de l’automne. Près de la cuisine, il sentit les parfums du dîner en préparation et se rappela brusquement qu’après sa dispute avec Elemak, il avait complètement oublié de manger. Pas le moins du monde affamé jusque-là, il se découvrit soudain une faim de loup et fut même pris d’un léger vertige. Mieux valait s’asseoir. La salle de la fontaine n’était plus qu’à quelques pas ; on comprendrait qu’il arrive en retard s’il n’était pas bien ; personne ne lui ferait de reproches, personne ne le prendrait pour un flemmard s’il était malade. Inutile qu’on sût qu’il était malade de faim.

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