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Orson Card: Basilica

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card: Basilica» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Nantes, год выпуска: 1995, ISBN: 2-84172-002-0, издательство: L'Atalante, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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« Vous vous trompez, dit-elle. C’était une véritable vision, parce qu’elle vous est venue selon le processus normal. La compréhension a précédé la vision ; c’est pourquoi je posais toutes ces questions. Le sens vient en premier, et ensuite votre cerveau fournit les images qui vous permettent de le comprendre. C’est de cette façon que Surâme nous parle.

— Qu’il parle aux dingues, tu veux dire ! » jeta Nafai.

Il regretta immédiatement ses paroles, mais c’était trop tard.

« Aux dingues comme moi, par exemple ? demanda Père.

— Je t’assure que Luet est au moins aussi normale que toi », susurra Mère.

Issib ne pouvait laisser passer cette chance de lancer une pique.

« Aussi normale que Nyef ? Elle est mal partie ! »

Mais Père lui rabattit son caquet sans attendre. « Tu disais la même chose que lui il y a une minute !

— Mais moi, je n’ai traité personne de dingue.

— Non, tu n’y as pas mis… comment dire ?… l’éloquence mordante de Nafai. »

Nafai savait pouvoir se tirer d’affaire en se taisant, pour laisser Issib dévier le coup. Mais il était porté au scepticisme, et la maîtrise de soi n’était pas son fort. « Vous ne voyez donc pas comment cette fille vous fait marcher, Père ? s’écria-t-il. Elle pose une question, mais elle ne dit pas ce que la réponse signifiera ; à partir de là, peu importe ce qu’on répond, elle n’a qu’à affirmer : “C’est ça, c’est une vraie vision, c’est la parole de Surâme”. »

Père ne réagit pas tout de suite. Nafai jeta un coup d’œil triomphant à Luet avec l’espoir de la voir se tortiller d’un air gêné. Mais elle ne se tortillait pas du tout. Elle le regardait même très sereinement. La tension qui l’habitait avait disparu et elle était très calme. Ces yeux imperturbables agacèrent Nafai. « Qu’est-ce que tu regardes ? demanda-t-il sèchement.

— Un imbécile », répondit-elle.

Nafai bondit. « Je ne vais pas rester là à me faire traiter…

— Assis ! » rugit Père.

Nafai retomba à sa place, bouillant de colère.

« Elle, elle t’a écouté la traiter de truqueuse sans broncher, dit Père. Je suis content de constater que mes deux fils font exactement ce que j’attendais d’eux : fournir un public sceptique à mon histoire. Vous avez très intelligemment analysé le processus, et votre version des faits explique tout ce que vous en savez, aussi bien que celle de Luet. »

Nafai voulut l’aider à en tirer la bonne conclusion. « Alors, la loi de la simplicité exige que vous…

— La loi de ton père exige que tu tiennes ta langue, Nafai. Ce que vous oubliez tous deux, c’est qu’il existe une différence fondamentale entre vous et moi. »

Père se pencha vers Nafai : « Moi, j’ai vu le feu. »

Il se redressa.

« À ce moment-là, Luet ne m’a pas dit que penser ou ressentir. Mais ses questions m’ont aidé à me souvenir – à me souvenir, moi – de la façon dont les choses se sont réellement passées, plutôt que de la manière dont je les modifiais déjà pour les adapter à mes préjugés. Luet savait que mes souvenirs seraient étranges… exactement comme ils l’ont été. Bien entendu, je ne peux pas t’en convaincre.

— Non, dit Nafai. Vous ne pouvez que vous convaincre vous-même.

— En fin de compte, Nafai, on ne peut convaincre que soi-même. »

Si Père commençait à parler par aphorismes, le combat était perdu. Nafai se radossa en attendant la fin de la discussion et se consola en songeant qu’il ne s’agissait finalement que d’un rêve. Ni sa vie ni rien n’en serait changé.

Mais Père n’en avait pas fini. « Savez-vous ce que j’ai vraiment eu envie de faire, quand je me suis senti tellement poussé à regagner la cité ? J’ai eu envie de dire aux gens qu’ils devaient suivre les anciennes coutumes et revenir aux lois de Surâme, sous peine que tout brûle.

— Quoi, tout ? demanda Luet, à nouveau concentrée.

— Tout. Basilica. La cité. C’est ça que j’ai vu brûler. »

Père se tut, le regard plongé dans les yeux ardents de Luet.

« Non, pas la cité, dit-il enfin. La cité, c’était seulement l’image fournie par mon esprit, n’est-ce pas ? Non, pas la cité. Le monde. Harmonie tout entière, en flammes. »

Rasa eut un hoquet d’horreur. « La Terre, souffla-t-elle.

— Oh, pitié ! » dit Nafai. Et voilà ! Mère allait rapprocher la vision de Père de cette vieille histoire de planète originelle que Surâme aurait détruite par le feu ; le crime ainsi châtié variait suivant le péché que le conteur du moment souhaitait flétrir. C’était le type même du mythe coercitif multi-usages : si vous ne faites pas ce que je dis – enfin, ce que Surâme dit – le monde entier partira en fumée.

« Moi, je n’ai pas vu le feu lui-même, dit Luet sans prêter attention à Nafai. Je n’ai peut-être même pas vu ce que vous avez vu.

— Alors, qu’avez-vous vu ? » demanda Père. Nafai frémit du respect qu’il marquait à cette gamine.

« J’ai vu le lac profond de Basilica recouvert d’une croûte de sang et de cendres », dit-elle.

Nafai attendit qu’elle poursuivît. Mais elle se tut.

« C’est fini ? C’est tout ? » Nafai se leva, prêt à s’en aller. « Ça vaut le coup de vous écouter comparer vos visions, tous les deux ! Moi, j’ai vu une ville en feu. Et moi, un lac couvert de crasse ! »

Luet se leva et le toisa en se tordant le cou, car il était nettement plus grand qu’elle.

« C’est uniquement après moi que tu en as, dit-elle vivement, parce que tu refuses de croire ce que j’ai dit à propos d’Eiadh.

— Tu dérailles ! » répondit Nafai.

Rasa dressa l’oreille. « Tu as eu une vision sur Eiadh ?

— Quel rapport entre Eiadh et Nyef ? » s’enquit Issib.

Nafai était furieux : Luet remettait le sujet sur le tapis devant sa famille ! « Tu peux raconter ce que tu veux sur les autres, mais tu as intérêt à ne pas t’en prendre à moi !

— Assez ! dit Père. Nous en avons fini. »

Rasa leva les yeux, surprise. « Ma parole, seriez-vous en train de me congédier dans ma propre maison ?

— Ce sont mes fils que je congédie.

— Vous avez naturellement toute autorité sur vos fils. » Mère souriait, mais la douceur même de son ton disait à Nafai qu’elle était très agacée. « Pourtant je ne vois actuellement dans ma maison que mes élèves. » Elle avait insisté sur les possessifs.

Père hocha la tête : il acceptait la rebuffade ; puis il se leva. « Dans ce cas, je me congédie moi-même ; j’en ai le droit, j’espère.

— Vous pouvez toujours partir, mon compagnon adoré, tant que vous promettez de me revenir. »

Il lui déposa un baiser sur la joue en guise de réponse.

« Qu’allez-vous faire ? demanda-t-elle.

— Ce que Surâme m’a ordonné.

— Et qu’est-ce donc ?

— Avertir les gens d’avoir à revenir à ses lois, sous peine de voir le monde s’embraser. »

Issib fut épouvanté. « Mais c’est dingue, Père !

— Je suis las d’entendre ce mot sur les lèvres de mes fils.

— Mais enfin ! Les prophètes de Surâme ne disent pas des choses de ce genre. Ce sont comme des poètes, sauf que leurs métaphores expriment une morale, ou célèbrent Surâme, ou…

— Issya, dit Wetchik, toute ma vie j’ai écouté ces prétendues prophéties – les psaumes aussi, les légendes et ce que disent les prêtres des temples – et j’ai toujours pensé que si c’était là tout ce que Surâme avait à dire, ça ne valait pas la peine de perdre son temps à l’écouter. Mieux encore, pourquoi Surâme se donnerait-il le mal de parler, si ses préoccupations sont aussi mesquines ?

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