Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Meb se rappelait mieux son texte que l’autre masque, et bien qu’à l’évidence la scène eût pour but d’humilier Père, Nafai ne put s’empêcher d’observer que Meb était finalement très doué, surtout pour chanter en détachant clairement ses mots. J’y arriverai, moi aussi, songea-t-il.

Le même refrain revenait sans cesse :

« Je me tiens tout près d’un bûcher
Avec mon menteur préféré
Et plus personne n’a sa chance
Quand commence sa drôle de danse. »

À la fin de la chanson, Surâme – Meb – avait persuadé le marchand que le meilleur moyen de mettre les femmes de Basilica à ses pieds était de leur faire croire que Surâme lui envoyait des visions. « Elles sont toutes prêtes à croire, disait Meb, il n’y a qu’à cueillir ces poires. »

La scène se terminait avec le marchand qui emmenait la jeune fille en coulisses en lui racontant sa vision de Basilica en flammes. Le chansonnier était passé à une versification allitérative que Nafai trouva plus naturelle que les vers rimés, mais aussi moins amusante. « Veux-tu vraiment vivre les moindres et ultimes moments du monde acoquinée à quelque canaille de coq encore à la coquille ? Ne préfères-tu pas prendre plaisir avec un pépé pas propre, mais dans les petits papiers du puissant Surâme ?

— Parfait, dit le chansonnier. Ça ira. Passons à la scène de la rue, maintenant. »

Un nouveau groupe de masques monta sur l’estrade. Nafai traversa immédiatement la pelouse et se dirigea vers Meb qui, encore masqué, commençait déjà à griffonner un dialogue sur un bout de papier.

« Meb », dit-il.

Meb leva la tête, surpris, en essayant de voir par les trous du masque. « Comment m’avez-vous appelé ? » Puis il reconnut Nafai. Il se redressa d’un bond et s’éloigna. « Ne t’approche pas de moi, espèce de petit bouffeur de rats !

— Meb, il faut que je te parle… »

Mais Mebbekew ne s’arrêta pas.

« … Avant que tu ne joues cette pièce ce soir ! » ajouta Nafai.

Meb pivota sur ses talons. « Ce n’est pas une pièce, c’est une satire ! Et je ne suis pas un comédien, mais un masque ! Et tu n’es pas mon frère, mais un crétin ! »

Nafai resta abasourdi de cette fureur. « Mais qu’est-ce que je t’ai fait ?

— Je te connais, Nyef ! Je peux faire ce que je veux, tu finiras par le raconter à Père ! »

Comme si Père n’allait jamais apprendre que son fils jouait dans une satire destinée à le ridiculiser aux yeux de toute la cité ! « Alors, tout ce qui t’inquiète, dit Nafai, c’est les ennuis que tu risques, toi ? Tu m’écœures ! Tu n’as aucune loyauté envers la famille !

— Ce que je fais ne porte pas préjudice à la famille. Le masque, c’est un moyen parfaitement légitime de débuter comme comédien, qui me permet de vivre et qui me rapporte de temps en temps quelques miettes de respect et de plaisir ; c’est bien plus que ce que j’ai jamais obtenu en travaillant pour Père ! »

Mais de quoi parlait-il donc ? « Je me fiche que tu fasses le masque, dit Nafai, et même, je trouve ça génial. Justement, j’étais dans le coin parce que je pensais à l’essayer moi-même. »

Meb ôta son masque et toisa Nafai. « Pour le physique, ça pourrait aller. Mais tu as encore une voix de gosse.

— Mebbekew, ce n’est pas la question pour le moment. Masque ou pas, l’important, c’est que tu n’as pas le droit de faire ça à Père !

— Mais je ne lui fais rien ! C’est pour moi que je fais ça ! »

C’était toujours ainsi, les discussions avec Mebbekew. On avait toujours l’impression qu’il ne suivait pas le fil. « Que tu fasses le masque, parfait, insista Nafai. Mais te moquer de ton propre père, c’est trop mesquin, même pour toi ! »

Meb le regarda d’un air ahuri. « Me moquer de mon père ?

— Ne viens pas me dire que tu n’es pas au courant !

— Mais qu’est-ce qui le ridiculise, dans cette satire ?

— La scène que tu viens de répéter, Meb !

— Voyons, Père n’est pas le seul à Basilica à croire en Surâme. D’ailleurs, j’ai l’impression par moments qu’il n’y croit pas si sérieusement que ça, à toutes ces histoires.

— Mais la vision, Meb ! Le feu dans le désert, la prophétie à propos de la fin du monde ! Qui est-ce que tu crois que ça vise ?

— Je n’en sais rien. Le vieux Drotik ne nous dit jamais de quoi ses textes parlent. Si on n’est pas au courant des ragots, quelle importance ? Ça ne nous empêche pas de réciter. »

Soudain, Meb prit une expression interrogatrice. « Mais qu’est-ce que Père vient faire dans ces histoires de Surâme et compagnie ?

— Ce matin avant l’aube, il a reçu une vision sur la route du Désert, en rentrant de voyage. Il a vu un pilier de feu sur un rocher, et aussi Basilica en train de brûler, et il est persuadé que ça présage la destruction du monde, comme pour la Terre, tu sais, dans la vieille légende. Mère le croit aussi et il a déjà dû en parler autour de lui ; sinon, comment ton chansonnier aurait-il été au courant ?

— Mais c’est complètement dingue ! s’exclama Mebbekew.

— Je n’invente rien. J’étais ce matin sous l’auvent de Mère et…

— La scène de l’auvent ! C’est… Il a décrit comment l’apothicaire… Alors, ce serait Père, en réalité ?

— Ça fait un quart d’heure que je me tue à te le dire !

— Quel salaud, souffla Meb. Non, mais quel salaud ! Et il me fait jouer le rôle de Surâme, en plus ! »

Meb tourna les talons et se précipita vers le masque qui tenait le rôle de l’apothicaire. Il resta un instant devant lui à examiner son costume. « C’était pourtant évident ! Il faut vraiment que j’aie un cerveau de mouche… Mais une vision !

— Et de quoi tu parles ? demanda le comédien.

— Donne-moi ce masque ! dit Mebbekew. Donne-le moi, je te dis !

— Bien sûr, d’accord ; tiens, le voilà. »

Meb le lui arracha des mains ; puis il se rua, Nafai sur ses talons, vers le chansonnier, plus haut sur la colline, et lui brandit le masque sous le nez. « Comment est-ce que tu as pu me faire ça, Drotik, espèce de vieux furoncle répugnant ?

— Oh, dis, ne fais pas comme si tu ne savais pas, petit !

— Et comment est-ce que je l’aurais su ? J’ai dormi jusqu’au début des répétitions ! Tu me mets en scène pour ridiculiser mon père, et ce serait une simple coïncidence, et tu aurais oublié de me prévenir ? Tu crois vraiment que je vais avaler ça ?

— Ben, c’est fait pour attirer le public !

— Et ensuite, qu’est-ce que tu aurais fait ? Tu aurais dit aux gens qui j’étais, après toutes tes promesses de préserver mon anonymat ? Et puis à quoi riment ces masques ? » Meb se tourna vers les comédiens visiblement abasourdis. « Écoutez, vous autres ; vous savez ce que cette vieille fripouille allait faire ? Il allait se moquer de mon père, pour ensuite révéler au public que c’était moi qui jouais Surâme ! Il allait me démasquer ! »

Le chansonnier s’inquiétait manifestement de la tournure que prenaient les événements. Sous leurs masques, les comédiens devaient être furieux qu’il eût projeté de révéler leur identité. Il fallait impérativement reprendre les choses en main. « Ne faites pas attention à ce qu’il dit ! C’est absurde ! Je viens de virer ce garçon parce qu’il a eu l’audace de réécrire mon texte, et pour se venger, il essaye de couler le spectacle, voilà tout ! »

Les masques se détendirent.

Meb comprit alors qu’il avait perdu la bataille : les masques voulaient croire le chansonnier, parce qu’il était leur gagne-pain.

« Le menteur, ce n’est pas mon père, cria Meb, c’est toi !

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