Luc Besson - Arthur et la vengeance de Maltazard

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"Au secours!" Inscrit sur un grain de riz, ce cri d'alarme est remis à Arthur par une araignée. Les Minimoys sont en danger! Il n'y a pas une seconde à perdre. Imaginer Sélénia entre la vie et la mort lui est insupportable. Avec la complicité de son chien Alfred, Arthur échappe à la surveillance de ses parents et rejoint la maison de ses grands-parents. Bientôt minuit: heure fatidique où le rayon de lune frappera la longue-vue d'Archibald et déclenchera l'ouverture du passage vers le monde des Minimoys. Mais un nuage glisse de la nuit et s'apprête à cacher la lune...

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Le parcours du combattant longeait la rivière qui serpentait en lisière de forêt, jusqu'aux tentes des guerriers.

- Je vais jeter cette noix dans le ruisseau, tu dois la rattraper avant qu'elle ne tombe dans la cascade, lui avait précisé le chef.

À vue de nez, il y avait deux kilomètres à franchir à travers toutes sortes de terrains. Arthur, en comprenant ce qui l'attendait, commença instinctivement à se ventiler les poumons. Le chef bogo lâcha la noix dans la rivière et Arthur partit en courant à toute vitesse. La première partie était facile. Il fallait juste bien lever les genoux pour ne pas être ralenti par les hautes herbes. Arthur arriva rapidement à une étendue de roseaux. Il plongea littéralement dedans et se mit à ramper comme un crapaud. En quelques secondes, il était couvert de boue et voyait à peine sa route. Il n'y avait guère que le soleil pour lui indiquer la direction à suivre. Quelques grenouilles, prévenues de l'épreuve, s'étaient mises au bord du chemin et encourageaient Arthur, qui traversa les roseaux et reprit sa course jusqu'au pied de l'énorme rocher infranchissable. Heureusement deux écureuils, tout excités par l'événement, lui indiquèrent l'arbre dont la dernière branche l'emmènerait directement au sommet du rocher.

Arthur se jeta sur l'arbre, comme un petit singe qui aurait des ventouses aux pieds. Les deux écureuils ouvraient la route et montraient à l'enfant le chemin à suivre à travers les branches. Les deux rongeurs étaient fort sympathiques, mais c'étaient de véritables pipelettes et ils firent des commentaires pendant toute l'ascension, à tel point que plusieurs fois Arthur fut déconcentré et faillit tomber.

- Merci quand même ! lança-t-il en arrivant sur la dernière branche.

Arthur bondit alors comme un tigre sur le rocher qui descendait doucement vers la forêt. Il commençait à être fatigué et il pompait tout l'air frais qu'il pouvait trouver autour de lui. L'enfant arriva au bord de l'étang et plongea aussitôt, sans même prendre le temps de réfléchir. Le froid le saisit un peu, mais il était plutôt le bienvenu car son corps était déjà bouillant. Le problème dans l'eau, c'est de réussir à trouver sa route, puisqu'il n'y a pas de point de repère. Mais Arthur n'avait pas à s'en soucier. Des centaines de poissons s'étaient alignés de part et d'autre du chemin à suivre, comme au bord du Tour de France. Arthur n'avait plus qu'à se laisser guider et encourager par les milliers de bulles de soutien que lui lâchaient ses admirateurs.

Arthur sortit de l'eau aussi en vrac qu'un torchon qui sort de la machine à laver, mais il n'avait plus le temps de s'apitoyer sur son sort car la noix descendait inexorablement vers la cascade. Le garçon se remit donc à courir à travers les jeunes bouleaux. Il arriva rapidement au pied de la falaise et fut bien obligé de s'arrêter. En contrebas, il voyait les quelques tentes des guerriers, dressées autour du grand chêne, puis la rivière qui serpentait. Arthur avait appris, grâce à l'épervier, à affûter sa vue et il pouvait clairement voir la noix qui roulait sur les flots et qui se dirigeait de plus en plus vite vers la chute. L'épervier était d'ailleurs là, face à lui, tournoyant dans les airs depuis des heures en attendant son ami.

Son ami qui allait maintenant devoir prouver qu'il était aussi son cousin. Le rapace déploya ses ailes et indiqua clairement à Arthur l'endroit où il pourrait trouver un courant ascendant, ce qui lui permettrait de rester quelques secondes supplémentaires dans les airs et d'allonger ainsi son vol jusqu'à la rivière. L'enfant capta le message et remercia l'épervier d'un bref signe de tête.

Il prit une grande inspiration, ouvrit ses bras au maximum, comme le lui avait appris le rapace, et s'élança de la falaise dans le vide. Pendant la première seconde, Arthur ne respira pas, trop impressionné par la hauteur. Puis, très vite, il sentit l'air sous lui et modifia la position de ses mains pour se diriger vers le courant montant que lui avait indiqué l'oiseau. Le garçon sentit immédiatement le courant d'air plus chaud qui grimpait le long de la falaise et il se mit dedans pour allonger son vol. C'était la seule façon de rejoindre la rivière, bien trop éloignée de la falaise pour qu'il puisse y plonger directement. L'enfant se décontracta un peu, ce qui lui permit d'étendre encore un peu plus ses bras. Il suivait du regard l'épervier qui lui ouvrait la route et, à sa grande surprise, il put constater qu'il volait comme un oiseau. Arthur avait à peine eu le temps d'en sourire qu'il percuta la surface de la rivière.

Cette petite seconde de plaisir à se regarder voler lui coûta cher. Il avait fait un formidable plat, comme un oiseau qui se prend une baie vitrée. L'épervier, lui, avait eu le réflexe de redresser sa trajectoire au ras de l'eau et il était remonté aussitôt dans les airs.

- C'est plus facile quand on a des ailes ! pensa Arthur en se tenant le ventre, rougi par l'impact.

Mais la noix approchait maintenant dangereusement de la cascade et Arthur n'eut pas le temps de se lamenter. Il regagna la rive, aussi à l'aise qu'un chat qui sort de l'eau et se mit à courir le long de la rivière. Sa course n'avait plus rien à voir avec celle du début. Fini le lièvre. Bonjour la tortue. Mais il arriva finalement au bord de la cascade en même temps que la noix. Arthur se jeta sur le sol, tendit le bras et attrapa le fruit du bout des doigts.

Un profond soupir de soulagement sortit de son petit corps meurtri. Un soupir animal. Puis il se coucha dans l'herbe qu'il trouva d'un seul coup plus confortable que son lit. Arthur avait réussi. Non seulement à récupérer la noix, mais aussi son intégration.

- Sa réintégration, avait précisé le chef matassalaï en lui remettant l'insigne de l'ordre du Mérite des guerriers matassalaïs.

Il s'agissait d'un petit coquillage, percé afin de laisser passer une fine liane pour pouvoir le mettre autour du cou. Arthur faisait maintenant partie du clan. Il était de nouveau dans le grand cercle de la nature.

Le soir même, à table, il dormait littéralement debout, rompu de fatigue.

- Tu ne manges rien ? lui avait demandé sa mère, toujours inquiète quand une assiette était vide.

- Si... ça ! avait-il répondu, en montrant sa noix.

Il la brisa avec son pouce, ce qui impressionna son père.

- Tu ne peux pas manger que ça ! avait déclaré Armand. Ça ne nourrit pas son homme, une noix !

- Celle-là, si !

- Pourquoi celle-là en particulier ? avait bêtement demandé le père.

Difficile pour lui d'imaginer une différence, il n'en faisait aucune entre la noix, l'amande, l'olive, les chips et les apéricubes. Toutes ces babioles ne faisaient partie que des amuse-bouches qu'on servait pendant l'apéritif. Son fils, lui, faisait bien la différence.

- Parce que celle-là, précisément... je la mérite ! avait répondu son fils, avant de prendre son temps pour la manger.

Archibald se racla la gorge pour attirer l'attention de son petit-fils puis le vieil homme ouvrit doucement le haut de sa chemise et montra discrètement à Arthur le coquillage qu'il avait lui aussi autour du cou. Ils échangèrent un sourire complice. Archibald était tellement fier qu'Arthur ait également réussi son épreuve qu'il ne put s'empêcher de verser une larme.

Le grand chef prend un bâton et remue un peu les braises. Tous ces souvenirs le font sourire. Arthur s'était vraiment bien débrouillé et avait mérité largement sa place dans le clan. Il faut donc maintenant lui faire confiance.

Un guerrier se penche sur le feu et regarde le pot qui chauffe sur les braises.

- Qui veut encore un petit verre de marguerite ? lance le guerrier en souriant.

Le groupe se met à ricaner, en souvenir du fou rire qu'ils avaient eu le matin même, quand Arthur était encore parmi eux.

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