Luc Besson - Arthur et la vengeance de Maltazard

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"Au secours!" Inscrit sur un grain de riz, ce cri d'alarme est remis à Arthur par une araignée. Les Minimoys sont en danger! Il n'y a pas une seconde à perdre. Imaginer Sélénia entre la vie et la mort lui est insupportable. Avec la complicité de son chien Alfred, Arthur échappe à la surveillance de ses parents et rejoint la maison de ses grands-parents. Bientôt minuit: heure fatidique où le rayon de lune frappera la longue-vue d'Archibald et déclenchera l'ouverture du passage vers le monde des Minimoys. Mais un nuage glisse de la nuit et s'apprête à cacher la lune...

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Arthur fond instantanément. Lui qui pensait que sa princesse l'avait oublié.

Miro lui raconte alors que la jeune fille s'était levée très tôt le matin, pour mieux se préparer. Elle s'était d'abord frottée au bâton de vanille, histoire de sentir bon, puis elle avait mis ses beaux habits tout neufs, dont un superbe gilet en pétale de rose qu'elle avait cousu elle-même. Un petit déjeuner léger, à base de purée de framboises, une bonne grosse tranche de noisette et elle était partie prendre son cours de chant. Une princesse se devait de bien tenir sa voix. Sélénia aimait les bons mots. Pas question de les laisser s'échapper de sa belle bouche royale sans un contrôle rigoureux. Il lui fallait donc posséder sa voix, pouvoir la moduler à sa guise, afin de teinter les mots de mille et une nuances. Dire « Je t'aime », par exemple, était la chose la plus facile à faire. Cela en devenait même presque vulgaire. L'émotion, la vraie, passait par la manière, le timbre, le velouté, le soyeux. Et comme Sélénia avait bien l'intention de lui dire ces quelques mots, elle exigeait que sa voix ne la trahisse pas. Elle avait donc passé la matinée en haut du petit chêne, là où le rossignol a fait son nid. L'oiseau était connu pour être le meilleur professeur de chant de toute la Septième Terre. Bon professeur, mais sale caractère. L'animal ne tenait pas en place, sautant en permanence d'une branche à l'autre. Sélénia avait mis un temps fou à le convaincre de lui donner une leçon. Elle avait même dû lui indiquer une adresse, jusqu'ici connue d'elle seule, où l'oiseau pourrait trouver des vers élevés dans la pomme. Le rossignol avait accepté le marché et donné à Sélénia une belle leçon de chant.

De retour au village, elle avait dû se faire une tisane à la fleur de violette, tellement ses cordes vocales lui faisaient mal. Mais la violette apaisa très vite la douleur et finit même par l'assoupir. L'après-midi fut entièrement consacré à son cours de gym. Si elle ne voulait pas que sa voix trahisse ses mots, elle n'avait aucune envie non plus que ses gestes trahissent ses pensées. Il s'agissait donc de bien contrôler ses membres. Et pour cela, rien de tel qu'un bon cours de gym.

Gambetto n'était pas véritablement un professeur de gym, mais plutôt un danseur professionnel. « Monsieur Gambetto ! » précisait-il à ses élèves, étant très à cheval sur les convenances. Monsieur Gambetto était un scarbaterus-philanthropis. Cousin éloigné de la mante religieuse (même s'il jurait n'avoir aucun lien de parenté avec elle), il était plus petit et avait la faculté de se plier dans absolument tous les sens. À rendre jaloux l'homme-caoutchouc qui, pour quelques pièces, réussissait à entrer en se contorsionnant dans un carton à chaussures. Mais monsieur Gambetto ne travaillait ni pour le cirque ni pour l'argent... mais pour l'art ! Sélénia prenait rarement des cours avec lui. D'abord parce qu'elle était généralement très occupée avec les affaires courantes du royaume, ensuite parce que ces exercices étaient particulièrement éprouvants. Mais la princesse se voulait parfaite pour recevoir son prince et elle se plia (c'est le cas de le dire) à toutes les demandes, proches du caprice, de son professeur. La petite princesse termina son cours dans un état comateux. Elle n'était plus qu'une seule et grande douleur. Elle qui voulait contrôler ses gestes, elle ne contrôlait plus rien, même pas ses pieds qu'elle avait du mal à mettre l'un devant l'autre pour rejoindre sa hutte. Elle s'écroula sur son lit et s'endormit jusqu'au soir.

- Je suis passé la voir, après la fermeture des fleurs, elle dormait encore ! précise Miro, avant de reprendre son récit.

Il lui avait amené un plateau pour son dîner. Une salade d'érable, quelques pignons bien grillés. Mais la princesse n'avait rien touché. L'heure du rayon était encore loin et Miro avait décidé de la laisser dormir encore un peu. Cela ne pourrait pas lui faire de mal et, au moins, ça l'empêcherait de tourner en rond en attendant l'heure fatidique. Sélénia s'était réveillée toute seule, naturellement. Ses douleurs avaient disparu, comme le lui avait prédit monsieur Gambetto, décidément très fort. Elle essaya quelques arabesques, deux ou trois gracieux mouvements de bras, et sembla très satisfaite. La princesse traversa tout le village en chantonnant, tellement elle semblait heureuse à l'idée de revoir son prince. Miro avait bien fait de ne pas la réveiller car maintenant elle n'avait plus qu'une heure à attendre. Elle arriva la première dans la salle du passage et ne prit même pas la peine de réveiller le passeur, recroquevillé dans son cocon comme à son habitude. Elle s'assit à même le sol, les bras enroulés autour de ses jambes et afficha un joli sourire sur son visage.

Qu'il était bon d'attendre ainsi l'être aimé. Comme si le corps et l'âme devaient se vider, faire peau neuve, pour accueillir cette vague qui allait déferler en elle. Une vague d'amour et de fraîcheur. Arthur aurait, à tous les coups, le parfum des gens d'en haut. Ce parfum étrange aux saveurs inconnues. Toutes ces odeurs étaient, pour elle, synonymes d'aventures. Elle imaginait Arthur arpentant ce monde démesurément grand. Une ou deux enjambées lui suffisaient probablement pour traverser la Septième Terre, quand Sélénia mettait deux jours à bonne allure.

Mais ce n'était pas Arthur-le-grand qu'elle attendait, mais bien son petit prince. Ses taches de rousseur et sa mèche rebelle lui avaient tellement manqué. Dix lunes qu'elle s'imaginait, tous les soirs, en train de lui caresser son doux visage. Elle aurait donné tous les trésors du monde pour pouvoir s'endormir la nuit, sa main nouée à la sienne. Elle avait patienté, comme le lui avait appris son père, comme le commandait le grand livre. Mais maintenant elle n'en pouvait plus et comptait les secondes. Elle trouvait d'ailleurs insupportable tout cet espace qu'il y a entre chaque seconde et qui ne sert strictement à rien, sauf à retarder l'arrivée du bien-aimé.

Miro l'avait rejointe et s'était étonné qu'elle soit déjà arrivée. Puis, à la réflexion, il trouva ça plutôt logique puisqu'elle passait ses journées à parler d'Arthur. C'était dur pour elle, il faut l'avouer, de gouverner toute seule ce grand royaume. Elle aurait aimé avoir son prince à ses côtés pour la guider, la conseiller, partager les grandes décisions qui engageaient le futur de son peuple. Comme, par exemple, celle de délocaliser tous les habitants de la racine nord, qui risquait à tout moment de s'écrouler et d'engager la reconstruction des maisons ainsi abandonnées. C'était un problème majeur au village et l'on se disputait quotidiennement sur l'emplacement choisi pour la reconstruction. Certains ne voulaient pas de l'est, trop humide en hiver, d'autres ne supportaient pas le sud, beaucoup trop chaud en été.

Mais il y avait d'autres décisions que la princesse aurait aimé partager avec son prince, comme la date de la récolte des groseilles. Ce problème épineux était au centre de tous les drames étant donné qu'aucun des Minimoys n'était d'accord sur la date. C'était un problème insoluble puisque chacun avait un goût différent et, chaque jour passé, la groseille avait, elle aussi, un goût différent. Tous les ans, c'est le roi qui finissait par trancher en choisissant, les yeux fermés, une date au hasard sur le calendrier séléniel. Mais c'était la dernière fois, à la prochaine récolte, ce serait Sélénia qui prendrait la décision.

Miro réveilla le passeur qui râla, comme à son habitude. Le vieil homme fit tourner les trois bagues de l'énorme lentille, en prenant soin de ne pas y coincer sa barbe. La première pour le corps, la deuxième pour l'esprit et la dernière pour l'âme. Sélénia essayait en vain de contenir son excitation, mais elle bouillait sur son caillou, comme une casserole. Encore quelques minutes et son prince charmant allait traverser toutes les dimensions pour la rejoindre et être de sa taille. Quel homme au monde était capable d'un tel effort, de se réduire ainsi pour plaire à sa belle ? Sélénia se sentait honorée et tellement chanceuse d'avoir croisé ce petit bonhomme sur sa route qu'elle remerciait, tous les soirs, la déesse de la forêt pour sa divine attention. Mais les minutes passèrent et Arthur ne vint pas. Elle avait tout d'abord pensé aux caprices du temps : le ciel était peut-être chargé de nuages qui empêchaient la lune de venir éclairer la lunette. Pourtant elle avait pris soin d'aller voir la « vache qui pisse ».

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