Les Mille Et Une Nuits Tome I

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«Je l’assurai que je ferais exactement tout ce qui me serait ordonné. «Il faut donc, me dit-il, que ce soir, à l’entrée de la nuit, vous vous rendiez à la mosquée que Zobéide, épouse du calife, a fait bâtir sur le bord du Tigre, et que là vous attendiez qu’on vous vienne chercher.» Je consentis à tout ce qu’il voulut; j’attendis la fin du jour avec impatience, et quand elle fut venue, je partis. J’assistai à la prière d’une heure et demie, après le soleil couché, dans la mosquée, où je demeurai le dernier.

«Je vis bientôt aborder un bateau dont tous les rameurs étaient eunuques. Ils débarquèrent et apportèrent dans la mosquée plusieurs grands coffres, après quoi ils se retirèrent. Il n’en resta qu’un seul, que je reconnus pour celui qui avait toujours accompagné la dame, et qui m’avait parlé le matin. Je vis entrer aussi la dame; j’allai au-devant d’elle, en lui témoignant que j’étais prêt à exécuter ses ordres. «Nous n’avons pas de temps à perdre, me dit-elle.» En disant cela, elle ouvrit un des coffres et m’ordonna de me mettre dedans. «C’est une chose, ajouta-t-elle, nécessaire pour votre sûreté et pour la mienne. Ne craignez rien, et laissez-moi disposer du reste.» J’en avais trop fait pour reculer, je fis ce qu’elle désirait, et aussitôt elle referma le coffre à la clef. Ensuite, l’eunuque qui était dans sa confidence appela les autres eunuques qui avaient apporté les coffres, et les leur fit tous reporter dans le bateau; puis, la dame et son eunuque s’étant rembarqués, on commença de ramer pour me mener à l’appartement de Zobéide.

«Pendant ce temps-là, je faisais de sérieuses réflexions, et considérant le danger où j’étais, je me repentis de m’y être exposé; je fis des vœux et des prières qui n’étaient guère de saison.

«Le bateau aborda devant la porte du palais du calife, on déchargea les coffres, qui furent portés à l’appartement de l’officier des eunuques qui garde la clef de celui des dames, et n’y laisse rien entrer sans l’avoir bien visité auparavant. Cet officier était couché, il fallut l’éveiller et le faire lever…» Mais, sire, dit Scheherazade en cet endroit, je vois le jour qui commence à paraître. Schahriar se leva pour aller tenir son conseil, et dans la résolution d’entendre, le lendemain, la suite d’une histoire qu’il avait écoutée jusque là avec plaisir.

CXXII NUIT.

Quelques moments avant le jour, la sultane des Indes s’étant réveillée, poursuivit de cette manière l’histoire du marchand de Bagdad: «L’officier des eunuques, continua-t-il, fâché de ce qu’on avait interrompu son sommeil, querella fort la favorite de ce qu’elle revenait si tard. «Vous n’en serez pas quitte à si bon marché que vous vous l’imaginez, lui dit-il; pas un de ces coffres ne passera que je ne l’aie fait ouvrir et que je ne l’aie exactement visité.» En même temps, il commanda aux eunuques de les apporter devant lui l’un après l’autre, et de les ouvrir. Ils commencèrent par celui où j’étais enfermé: ils le prirent et le portèrent. Alors je fus saisi d’une frayeur que je ne puis exprimer: je me crus au dernier moment de ma vie.

«La favorite, qui avait la clef, protesta qu’elle ne la donnerait pas et ne souffrirait jamais qu’on ouvrit ce coffre-là. «Vous savez bien, dit-elle, que je ne fais rien venir qui ne soit pour le service de Zobéide, votre maîtresse et la mienne. Ce coffre particulièrement est rempli de marchandises précieuses, que des marchands nouvellement arrivés m’ont confiées. Il y a de plus un nombre de bouteilles d’eau de la fontaine de Zemzem, envoyées de la Mecque. Si quelqu’une venait à se casser, les marchandises en seraient gâtées et vous en répondriez: la femme du commandeur des croyants, saurait bien se venger de votre insolence. Enfin elle parla avec tant de fermeté, que l’officier n’eut pas la hardiesse de s’opiniâtrer à vouloir faire la visite ni du coffre où j’étais ni des autres. «Passez donc, dit-il en colère, marchez!» On ouvrit l’appartement des dames, et l’on y porta tous les coffres.

«À peine y furent-ils que j’entendis crier tout à coup: «Voilà le calife! voilà le calife!» Ces paroles augmentèrent ma frayeur à un point, que je ne sais comment je n’en mourus pas sur-le-champ. C’était effectivement le calife. «Qu’apportez-vous dans ces coffres? dit-il à la favorite. – Commandeur des croyants, répondit-elle, ce sont des étoffes nouvellement arrivées, que l’épouse de votre majesté a souhaité qu’on lui montrât. – Ouvrez, ouvrez, reprit le calife, je les veux voir aussi.» Elle voulut s’en excuser, en lui représentant que ces étoffes n’étaient propres que pour des dames, et que ce serait ôter à son épouse le plaisir qu’elle se faisait de les voir la première. «Ouvrez, vous dis-je, répliqua-t-il, je vous l’ordonne.» Elle lui remontra encore que sa majesté, en l’obligeant à manquer de fidélité à sa maîtresse, l’exposait à sa colère. «Non, non, repartit-il, je vous promets qu’elle ne vous en fera aucun reproche: ouvrez, seulement, et ne me faites pas attendre plus longtemps.»

«Il fallut obéir, et je sentis alors de si vives alarmes, que j’en frémis encore toutes les fois que j’y pense. Le calife s’assit, et la favorite fit porter devant lui tous les coffres l’un après l’autre et les ouvrit. Pour tirer les choses en longueur, elle lui faisait remarquer toutes les beautés de chaque étoffe en particulier: elle voulait mettre sa patience à bout, mais elle n’y réussit pas. Comme elle n’était pas moins intéressée que moi à ne pas ouvrir le coffre où j’étais, elle ne s’empressait pas de le faire apporter, et il ne restait plus que celui-là à visiter. «Achevons, dit le calife, voyons encore ce qu’il y a dans ce coffre.» Je ne puis dire si j’étais vif ou mort en ce moment; mais je ne croyais pas échapper d’un si grand danger.»

Scheherazade, à ces derniers mots, vit paraître le jour. Elle interrompit sa narration; mais elle la continua de cette sorte sur la fin de la nuit suivante:

CXXIII NUIT.

«Lorsque la favorite de Zobéide, poursuivit le marchand de Bagdad, vit que le calife voulait absolument qu’elle ouvrit le coffre où j’étais: «Pour celui-ci, dit-elle, votre majesté me fera, s’il lui plaît, la grâce de me dispenser de lui faire voir ce qu’il y a dedans: il y a des choses que je ne lui puis montrer qu’en présence de son épouse. – Voilà qui est bien, dit le calife, je suis content; faites emporter vos coffres.» Elle les fit enlever aussitôt et porter dans sa chambre, où je commençai à respirer.

«Dès que les eunuques qui les avaient apportés se furent retirés, elle ouvrit promptement celui où j’étais prisonnier. «Sortez, me dit-elle, en me montrant la porte d’un escalier qui conduisait à une chambre au-dessus; montez et allez m’attendre.» Elle n’eut pas fermé la porte sur moi, que le calife entra et s’assit sur le coffre d’où je venais de sortir. Le motif de cette visite était un mouvement de curiosité qui ne me regardait pas. Ce prince voulait lui faire des questions sur ce qu’elle avait vu ou entendu dans la ville. Ils s’entretinrent tous deux assez longtemps, après quoi il la quitta enfin, et se retira dans son appartement.

«Lorsqu’elle se vit libre, elle me vint trouver dans la chambre où j’étais monté, et me fit bien des excuses de toutes les alarmes qu’elle m’avait causées: «Ma peine, me dit-elle, n’a pas été moins grande que la vôtre; vous n’en devez pas douter, puisque j’ai souffert pour l’amour de vous et pour moi, qui courais le même péril. Une autre, à ma place, n’aurait peut-être pas eu le courage de se tirer si bien d’une occasion si délicate. Il ne fallait pas moins de hardiesse ni de présence d’esprit, ou plutôt il fallait avoir tout l’amour que j’ai pour vous, pour sortir de cet embarras; mais rassurez-vous, il n’y a plus rien à craindre.» Après nous être entretenus quelque temps avec beaucoup de tendresse: «Il est temps, me dit-elle, de vous reposer; couchez-vous; je ne manquerai pas de vous présenter demain à Zobéide, ma maîtresse, à quelque heure du jour, et c’est une chose facile, car le calife ne la voit que la nuit.» Rassuré par ce discours, je dormis assez tranquillement, ou si mon sommeil fut quelquefois interrompu par des inquiétudes, ce furent des inquiétudes agréables, causées par l’espérance de posséder une dame qui avait tant d’esprit et de beauté.

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