Les Mille Et Une Nuits Tome I
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«Lorsque le juge eut passé son chemin, le cavalier s’approcha de moi: «Je vois bien, me dit-il en me présentant la bourse, que c’est la nécessité qui vous a fait faire une action si honteuse et si indigne d’un jeune homme aussi bien fait que vous; mais, tenez, voilà cette bourse fatale, je vous la donne et je suis très-fâché du malheur qui vous est arrivé.» En achevant ces paroles il me quitta, et comme j’étais très-faible à cause du sang que j’avais perdu, quelques honnêtes gens du quartier eurent la charité de me faire entrer chez eux et de me faire boire un verre de vin. Ils pansèrent aussi mon bras et mirent ma main dans un linge que j’emportai avec moi attaché à ma ceinture.
«Quand je serais retourné au khan de Mesrour dans ce triste état, je n’y aurais pas trouvé le secours dont j’avais besoin. C’était aussi hasarder beaucoup que d’aller me présenter à la jeune dame. Elle ne voudra peut-être plus me voir, disais-je, lorsqu’elle aura appris mon infamie. Je ne laissai pas néanmoins de prendre ce parti, et afin que le monde qui me suivait se lassât de m’accompagner, je marchai par plusieurs rues détournées et me rendis enfin chez la dame, où j’arrivai si faible et si fatigué que je me jetai sur le sofa, le bras droit sous ma robe, car je me gardai bien de le faire voir.
«Cependant la dame avertie de mon arrivée et du mal que je souffrais, vint avec empressement, et me voyant pâle et défait: «Ma chère âme, me dit-elle, qu’avez-vous donc?» Je dissimulai: «Madame, lui répondis-je, c’est un grand mal de tête qui me tourmente.» Elle en parut très-affligée: «Asseyez-vous, reprit-elle, car je m’étais levé pour la recevoir; dites-moi comment cela vous est venu: vous vous portiez si bien la dernière fois que j’eus le plaisir de vous voir! Il y a quelque autre chose que vous me cachez; apprenez-moi ce que c’est.» Comme je gardais le silence, et qu’au lieu de répondre, les larmes coulaient de mes yeux: «Je ne comprends pas, dit-elle, ce qui peut vous affliger. Vous en aurais-je donné quelque sujet sans y penser, et venez-vous ici exprès pour m’annoncer que vous ne m’aimez plus? – Ce n’est point cela, madame, lui repartis-je en soupirant, et un soupçon si injuste augmente encore mon mal.»
«Je ne pouvais me résoudre à lui en déclarer la véritable cause. La nuit étant venue, on servit le souper. Elle me pria de manger; mais, ne pouvant me servir que de la main gauche, je la suppliai de m’en dispenser, m’excusant sur ce que je n’avais nul appétit: «Vous en aurez, me dit-elle, quand vous m’aurez découvert ce que vous me cachez avec tant d’opiniâtreté: votre dégoût, sans doute, ne vient que de la peine que vous avez à vous y déterminer. – Hélas! madame, repris-je, il faudra bien enfin que je m’y détermine.» Je n’eus pas prononcé ces paroles qu’elle me versa à boire, et me présentant la tasse: «Prenez, dit-elle, et buvez, cela vous donnera du courage.» J’avançai donc la main gauche et pris la tasse.»
À ces mots, Scheherazade, apercevant le jour, cessa de parler; mais la nuit suivante elle poursuivit son discours de cette manière:
CXVI NUIT.
«Lorsque j’eus la tasse à la main, dit le jeune homme, je redoublai mes pleurs et poussai de nouveaux soupirs. «Qu’avez-vous donc à soupirer et à pleurer si amèrement, me dit alors la dame, et pourquoi prenez-vous la tasse de la main gauche plutôt que de la droite? – Ah! madame, lui répondis-je, excusez-moi, je vous en conjure: c’est que j’ai une tumeur à la main droite. – Montrez-moi cette tumeur, répliqua-t-elle, je la veux percer.» Je m’en excusai en disant qu’elle n’était pas encore en état de l’être, et je vidai toute la tasse, qui était très-grande. Les vapeurs du vin, ma lassitude et l’abattement où j’étais m’eurent bientôt assoupi, et je dormis d’un profond sommeil qui dura jusqu’au lendemain.
«Pendant ce temps-là la dame, voulant savoir quel mal j’avais à la main droite, leva ma robe, qui la cachait, et vit avec tout l’étonnement que vous pouvez penser qu’elle était coupée et que je l’avais apportée dans un linge. Elle comprit d’abord sans peine pourquoi j’avais tant résisté aux pressantes instances qu’elle m’avait faites, et elle passa la nuit à s’affliger de ma disgrâce, ne doutant pas qu’elle ne me fût arrivée pour l’amour d’elle.
«À mon réveil, je remarquai fort bien sur son visage qu’elle était saisie d’une vive douleur. Néanmoins, pour ne me pas chagriner elle ne me parla de rien. Elle me fit servir un consommé de volaille qu’on m’avait préparé par son ordre, me fit manger et boire pour me donner, disait-elle, les forces dont j’avais besoin. Après cela je voulus prendre congé d’elle, mais me retenant par ma robe: «Je ne souffrirai pas, dit-elle, que vous sortiez d’ici. Quoique vous ne m’en disiez rien, je suis persuadée que je suis la cause du malheur que vous vous êtes attiré. La douleur que j’en ai ne me laissera pas vivre longtemps; mais avant que je meure, il faut que j’exécute un dessein que je médite en votre faveur.» En disant cela, elle fit appeler un officier de justice et des témoins, et me fit dresser une donation de tous ses biens. Après qu’elle eut renvoyé tous ces gens satisfaits de leur peine, elle ouvrit un grand coffre où étaient toutes les bourses, dont je lui avais fait présent depuis le commencement de nos amours. «Elles sont toutes entières, me dit-elle, je n’ai pas touché à une seule: tenez, voilà la clef du coffre, vous en êtes le maître.» Je la remerciai de sa générosité et de sa bonté. «Je compte pour rien, reprit-elle, ce que je viens de faire pour vous, et je ne serai pas contente que je ne meure encore pour vous témoigner combien je vous aime.» Je la conjurai par tout ce que l’amour a de plus puissant d’abandonner une résolution si funeste; mais je ne pus l’en détourner, et le chagrin de me voir manchot lui causa une maladie de cinq ou six semaines dont elle mourut.
«Après avoir regretté sa mort autant que je le devais, je me mis en possession de tous ses biens, qu’elle m’avait fait connaître, et le sésame que vous avez pris la peine de vendre pour moi en faisait une partie.»
Scheherazade voulait continuer sa narration, mais le jour, qui paraissait l’en empêcha. La nuit suivante, elle reprit ainsi le fil de son discours:
CXVII NUIT.
Le jeune homme de Bagdad, acheva de raconter son histoire de cette sorte au marchand chrétien: «Ce que vous venez d’entendre, poursuivit-il, doit m’excuser auprès de vous d’avoir mangé de la main gauche. Je vous suis fort obligé de la peine que vous vous êtes donnée pour moi. Je ne puis assez reconnaître votre fidélité, et, comme j’ai, Dieu merci, assez de biens, quoique j’en aie dépensé beaucoup, je vous prie de vouloir accepter le présent que je vous fais de la somme que vous me devez. Outre cela, j’ai une proposition à vous faire: Ne pouvant plus demeurer davantage au Caire, après l’affaire que je viens de vous conter, je suis résolu d’en partir pour n’y revenir jamais. Si vous voulez me tenir compagnie, nous négocierons ensemble et nous partagerons également le gain que nous ferons.»
«Quand le jeune homme de Bagdad eut achevé son histoire, dit le marchand chrétien, je le remerciai le mieux qu’il me fut possible du présent qu’il me faisait; et quant à sa proposition de voyager avec lui, je lui dis que je l’acceptais très-volontiers, en l’assurant que ses intérêts me seraient toujours aussi chers que les miens.
«Nous prîmes jour pour notre départ, et lorsqu’il fut arrivé nous nous mîmes en chemin. Nous avons passé par la Syrie et par la Mésopotamie, traversé toute la Perse, où, après nous être arrêtés dans plusieurs villes, sommes enfin venus, sire, jusqu’à votre capitale. Au bout de quelque temps le jeune homme m’ayant témoigné qu’il avait dessein de repasser dans la Perse et de s’y établir, nous fîmes nos comptes et nous nous séparâmes très-satisfaits l’un de l’autre. Il partit, et moi, sire, je suis resté dans cette ville, où j’ai l’honneur d’être au service de votre majesté. Voilà l’histoire que j’avais à vous raconter. Ne la trouvez-vous pas plus surprenante que celle du bossu?»
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