Franck Thilliez - Le syndrome E

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Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle… Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés… Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables… « (…) une intrigue captivante, qui scotche le lecteur à son fauteuil, jusqu'au point final. »
Y.P. — Le Monde Magazine

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— Les yeux… Voilà sur quoi Szpilman voulait attirer l’attention.

Série de photos suivante : des charniers.

Des corps d’Africains entassés, enchevêtrés, ramassés par l’armée. L’expression inhumaine d’un ignoble massacre.

— Rwanda… murmura péniblement le commissaire de police. 1994. Le génocide.

Un cliché particulièrement éprouvant montrait des Hutus dans l’action, armés de leur machette. Les visages des agresseurs s’étiraient dans la haine, les lèvres moussaient de salive, les nerfs du cou et des membres saillaient sous la peau.

Encore une fois, les regards des tueurs étaient entourés. Lucie s’approcha au plus près de l’écran.

— Toujours, toujours le même regard… L’Allemand, le Hutu, la petite fille avec les lapins. C’est comme… un trait commun à la folie, traversant les peuples et les époques.

— Différentes formes d’hystéries collectives. On est en plein dedans.

Le photographe de guerre s’était ensuite aventuré au milieu des corps, s’attardant sur les cadavres, ne lésinant pas sur les gros plans macabres.

Le cliché suivant figea Lucie et Sharko dans la stupeur absolue.

Il représentait un Tutsi énucléé, au crâne coupé en deux.

La photo portait une légende : « Au-delà du massacre… L’expression de la folie Hutu. »

Lucie se tassa dans son siège, une main sur le front. Le photographe de guerre avait cru à une barbarie provenant des Hutus eux-mêmes, mais la vérité était ailleurs.

— C’est pas vrai…

Sharko tira sur la peau de ses joues, jusqu’à brider ses yeux.

— Il est aussi passé par là. Le malade qui vole les cerveaux. Égypte, Rwanda, Gravenchon… Combien d’autres lieux encore ?

Dans la foulée, de nouveaux documents arrivèrent, tantôt des photos d’archives, tantôt des scanners d’articles ou de pages de livres d’histoire.

Chaque fois, des génocides ou des massacres. Birmanie, 1988. Soudan, 1989. Bosnie-Herzégovine, 1992. Des clichés maudits, pris dans la fureur de l’instant. Tout ce que l’Histoire avait de pire à régurgiter se trouvait là, face à eux. Et encore les regards entourés. Sharko cherchait les crânes fendus parmi les montagnes de cadavres, sans les trouver. Mais ils étaient certainement là, quelque part entre les morts. Ils n’avaient simplement pas été photographiés.

Le flic appuya violemment sur la touche Echap.

— Assez !

Il se leva, se prit la tête, marcha de long en large. Lucie n’en revenait toujours pas.

— La contamination mentale, répéta-t-elle machinalement…

Elle fit défiler les dernières images, puis la projection se termina.

Calme dans la pièce. Ronflement discret de la climatisation. Lucie s’était précipitée vers la fenêtre pour ouvrir.

De l’air, il lui fallait de l’air.

57

Sharko pressait son crâne entre ses mains.

— Le tueur était sans doute là… Présent après chaque massacre, pour voler les cerveaux.

Blême, Lucie était revenue s’asseoir sur le lit. Elle considérait l’écran, les yeux vides.

— Szpilman se fichait des raisons politiques, ethniques ou existentielles des génocides. Il traquait quelque chose dans ces massacres où des pères, des enfants parfaitement normaux, se mettaient soudain à tuer. Juste avant de mourir, Philip Rotenberg m’avait parlé de recherches que menait le Belge sur cette fameuse contamination mentale. Il m’avait dit qu’il existait peut-être un phénomène qui, par sa violence, modifiait la structure cérébrale.

— Comme un virus, tu veux dire ?

— Oui, sauf qu’il n’y aurait rien de réellement physique ou organique. Juste… quelque chose qui passerait par l’œil et irait directement modifier le comportement humain, libérant de la violence.

— Une forme d’hystérie collective criminelle.

— En quelque sorte. Depuis que j’ai visualisé le film avec les gamines dans la pièce blanche, j’ai une image en tête : celle d’une escadrille d’avions de guerre. Le premier avion, l’élément déclencheur, se met à virer vers le sol, et les autres avions font exactement la même chose, les uns derrière les autres, comme si un fil invisible les reliait. Et si c’était cela, le fameux syndrome E ? Un individu déclencheur, ultraviolent, qui agit, puis la contamination mentale de la violence se propageant quasi instantanément d’individu en individu ? Et si c’était le but des expériences cachées dans le film de Lacombe ? Tenter à tout prix de créer le phénomène devant une caméra ? Établir la preuve concrète de son existence ?

Sharko marchait de façon mécanique dans la chambre. Plus rien n’existait autour. L’affaire l’absorbait, et ce que racontait Henebelle lui paraissait à la fois farfelu et d’une justesse effroyable. Szpilman, de par ses recherches personnelles et son acharnement, avait compris. Il avait passé des années à fouiller dans des livres, contacté des photographes de guerre, rassemblé des clichés, sur les traces d’une découverte épouvantable. Au final, le film tombé sans doute par un hasard provoqué entre ses mains, avait été la brique originelle de ses recherches, celle qui lui manquait pour comprendre l’essence même de sa quête.

— Des gens, sur cette planète, cherchent à comprendre d’une façon médicale, je dirais presque chirurgicale, comment fonctionne ce phénomène, filmé de manière officielle par Lacombe voilà plus de cinquante ans dans le cadre d’expériences secrètes. La contamination mentale de la violence à partir d’un déclencheur. C’est ça, le syndrome E.

— La contamination mentale de la violence à partir d’un déclencheur, répéta Lucie. Un phénomène rare, aléatoire, qui frappe n’importe où, n’importe quand. On n’arrive pas à l’étudier facilement en laboratoire, alors on fouille sur le terrain. Sur les lieux de massacres, au cœur des phénomènes d’hystérie collective. On cherche dans la tête des morts une trace, un indice.

Sharko poursuivait sa pérégrination, la main au menton.

— Chastel avait connaissance de l’existence du syndrome E, et cela signifie deux choses. La première, c’est que ce dossier, qui était, dans les années cinquante, entre les mains de la CIA, est arrivé dans celles des services secrets français. Et la seconde, c’est… intrinsèque à la Légion elle-même. Il s’agit d’un endroit où les hommes, surtout pendant les phases de sélection, sont poussés au bout de leurs limites physiques et psychiques. Où n’importe quel détail peut soudain tout faire exploser.

— La Légion serait un territoire propice à l’apparition de la contamination mentale, c’est ce que tu veux dire ?

— Exactement. Rappelle-toi la photo de ces soldats face aux mères juives et leurs enfants, ou de ces Hutus, avec leurs haches brandies, la violence inhérente à ces scènes, leur contexte. Il y a sans aucun doute des facteurs initiaux à l’apparition du syndrome, comme le stress, la peur, le conditionnement extérieur.

— La guerre, l’enfermement… Tout ce qui a trait à une forme quelconque d’autorité. La bonne sœur a parlé du stress des gamines, que l’on enfermait dans les salles en leur criant dessus.

Sharko acquiesça avec conviction.

— Absolument. Avant sa fonction de chef de corps, Chastel dirigeait des stages de survie en Guyane, un enfer à rendre les légionnaires fous. Il y a peut-être eu une manifestation du syndrome, là-bas. De ce fait, Chastel intéresse peut-être notre voleur de cerveaux. Il passe alors par les services secrets, avant de revenir à Aubagne. Je pense qu’il a obtenu cette place de chef de corps pour essayer de déclencher le syndrome E au sein même de ses effectifs, afin qu’on puisse l’étudier sur des êtres vivants.

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