Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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Il désigna la photo de l’entomologiste entre les carcasses.

— Pourquoi ne la-t-il pas pendu lui-même ? Et qu’en est-il de…

— Doucement, David, doucement… Je comprends ton sentiment, mais je t’avais prévenu, pour ton épouse et ton enfant. Elles ne doivent pas s’y attacher… Grin’ch devra être sacrifié le cinq février. Il en est ainsi, selon le planning. Qu’est-ce qui te met dans un état pareil ? Ce n’est qu’un animal, après tout… Tu fais dix fois pire sur des humains.

Il hocha sèchement la tête.

— Ouvre ces tiroirs, si tu veux, et remue les dossiers dans tous les sens. Si tu es fortiche en allemand, tu verras que je ne te mens pas.

Doffre déverrouilla un tiroir. Puis il brassa des feuilles.

— Vas-y ! Tout est là ! Courbes, relevés, Schwein, Schwein 2 . Vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ? Puisque tu me prends pour un menteur !

David sentit le rouge lui monter aux joues.

— Ça… Ça ira, je vous crois… Mais… Je ne sais pas si je pourrai faire… ce que vous attendez de moi…

Doffre retourna auprès du bureau.

— Tu y arriveras. Je te fais confiance… Bon ! Parlons de ce qui nous intéresse, si ça ne te dérange pas ! T’es-tu approprié le dossier Bourreau ?

— En partie. Difficile d’avancer comme je le voudrais, avec l’écriture, les tâches quotidiennes, les relevés pour les entomologistes. Mais j’y ai décelé… des faits intéressants…

Doffre sortit ses dés, qu’il jeta sur le bureau. Double six, bien entendu.

— Ah ! Tu m’intéresses. De quel genre ?

David s’était figé. Il fixait les dés avec une intensité d’hypnotiseur.

— David ? Un problème ?

Tout tremblant, il plongea sur une feuille de papier, y gribouilla des chiffres. Une opération. Il posait une opération. 101703… 101005… 98784… 98101… 98067… 97878… 97656… Les énigmes du Bourreau… Triturées là, au bout de sa plume.

— Tu commences à m’inquiéter ! s’impatienta Doffre.

Le jeune homme leva soudain un regard noir.

— Arthur !

Il s’appesantit de nouveau sur ses calculs.

— J’espère que vous avez un peu de temps à m’accorder !

— S’il s’agit d’une urgence… Je t’écoute.

David se rua sur l’épais dossier. Il se mouilla l’index, en proie à son excitation, et se mit à feuilleter les pages. Doffre le contemplait avec fascination.

— D’accord ! D’accord ! Passons rapidement en revue l’histoire du Bourreau… Le 4 juillet… Le 4 juillet 1977… Georges et Pascale Dumortier, les premières victimes, sont assassinés à leur domicile, selon un rituel très précis qu’ont réussi à reconstituer les criminologues. Il menotte et bâillonne le mari, le déshabille…

— Je connais ! Abrège, s’il te plaît !

— Écoutez, j’ai… j’ai besoin de ça ! Laissez-moi continuer !

— Vas-y, fit Doffre.

— Donc, le Bourreau étale des instruments devant lui. Des tenailles de différentes tailles, des bistouris, une paire de ciseaux et toutes sortes de couteaux. Il installe sa balance de Roberval, pose sa plume de Maât d’une masse de cent vingt-cinq grammes sur l’un des plateaux, et demande à l’épouse, Pascale, de l’équilibrer en prélevant ce qu’elle souhaite sur son mari. Pascale est directrice d’école, c’est une femme à poigne…

— Ce qu’elle souhaite… répéta l’ancien psychologue. Il ne lui dit pas quoi, ni comment. Il laisse libre cours à son imagination. Si la balance est équilibrée, il leur accorde la vie.

— Exactement ! embraya David. La vue de son enfant dans les bras du tortionnaire, ce couteau pointé sur la gorge du petit la forcent à coopérer. La peur de mourir, l’instinct de survie…

Arthur acquiesça.

— Le Bourreau aimait détruire psychologiquement ses proies… La destruction, l’un des éléments clés qui l’emmenaient au nirvana. Ce pour quoi il choisissait des femmes au caractère fort. Les plus combatives.

Doffre baissa les yeux, soudain troublé. Revivait-il ses séances avec Bourne ? Se remémorait-il ses erreurs de jugement sur son patient ?

Le transfert se mettait en place. La fusion des personnalités. Les blessures du temps.

— En effet, continua David. Alors, Pascale va trouver le courage de le faire. Leur sauver la vie, à tous les trois. Parce quelle croit l’homme en face d’elle. Il est devenu son bourreau, mais aussi, paradoxalement, son sauveur. Celui qui décidera. Les techniciens de scène de crime ont supposé qu’elle avait commencé par couper les cheveux de son mari, le plus à ras possible, puis ses poils sur le torse, sous les bras… ses poils pubiens… Elle ne récoltera qu’une quarantaine de grammes, largement en deçà de ce qu’elle escomptait…

— La masse des poils et cheveux est tellement trompeuse, intervint Doffre en levant l’index. Grave erreur d’avoir commencé par là… Parce que selon la règle établie, elle peut rajouter du poids, mais pas en ôter. Elle aurait dû garder les cheveux pour plus tard, afin d’équilibrer la balance. Car à présent… Que prélever sur un homme svelte comme Georges Dumortier ? Et, surtout, comment ne pas en prélever trop ? Un sacré défi. II…

Doffre s’arrêta brusquement.

— Excuse-moi. J’ai tendance à m’emporter. Cette histoire est si profondément ancrée en moi… Mais continue, je t’en prie.

David présenta une photographie couleur de la scène de crime.

— Le lendemain, après un appel anonyme d’une cabine, les enquêteurs retrouveront, sur le sol, des cheveux, des poils, un pouce, et divers morceaux de chair provenant des fesses de Georges… Bien entendu, ils ne saisissent pas la signification d’un tel carnage, et ne feront le rapprochement avec une pesée qu’après la découverte du corps pendu de Tony Bourne et de son matériel de torture, un an plus tard.

Il piocha un autre cliché aux dominantes pourpres. Gros plans des victimes.

— Georges a été tué d’une balle de Smith & Wesson dans la tempe, son épouse torturée puis… étouffée d’une manière particulièrement horrible. L’enfant de deux ans, lui, a été épargné. Sur son crâne, à un endroit que Bourne a rasé, un nombre, tatoué à l’encre noire. 101703. Ce numéro, dont le mystère n’a jamais été élucidé.

David fouilla de nouveau dans le dossier et en extirpa des feuilles en bristol vert pomme. Arthur dévorait chacun de ses gestes, intrigué.

— Le 25 juin 1977, dix jours avant la première tuerie, un patient dénommé Tony Bourne se rend à votre cabinet, qui se situe à une trentaine de kilomètres des lieux du crime. Il se présente comme caissier dans une grande surface, et semble atteint d’une angoisse très particulière. Depuis son enfance, il souffre d’un souffle au cœur. Peu avant sa visite chez vous, une douleur lancinante dans la poitrine l’a persuadé que son myocarde le lâcherait dans un avenir proche. Bourne a peur d’informer les médecins, car il craint une greffe. Il est terrorisé à l’idée qu’un élément étranger soit introduit dans son organisme. C’est pour lui une véritable phobie. Je résume bien la situation ?

— Parfaitement, répondit Doffre avec un temps de retard. Nous nous attachons donc à mettre en place une…

— … psychanalyse, que vous ne réussissez pas à démarrer car Bourne manque d’assiduité et surtout, il a des accès de colère qui le poussent à plaquer les séances au bout de cinq minutes.

Si bien qu’entre le premier et le troisième massacre, exactement huit mois plus tard, vous n’avez pas avancé. Je vous cite : « J’ignore le but profond de ses visites. Il persiste à venir quand bon lui semble et refuse de libérer sa conscience. On dirait qu’il joue, tout en souffrant énormément. La thérapie s’annonce longue et fastidieuse… » Après un silence radio d’un mois, Bourne revient. Cette fois, il est plus bavard, et terriblement angoissé. Il vous confie qu’il se déplace de moins en moins, d’où son absence, et qu’il ne sort que lorsque c’est absolument nécessaire, afin d’économiser les battements de son cœur. À sa caisse de supermarché, il se sent bien, car ses mouvements sont limités et ne nécessitent que de maigres efforts. Une remarque, sur l’une de vos fiches : « Lorsqu’il ne parle pas, je peux lire sur ses lèvres qu’il compte les pulsations de son cœur. Je lui ai conseillé d’acheter un cardiofréquencemètre, mais il refuse, de peur que le champ magnétique provoqué par le capteur ne perturbe son rythme sinusal. » Une seconde observation, au terme d’une autre consultation : « Il est obsédé par le poids des objets. Il pèse visuellement tout ce qu’il rencontre. Montre, tee-shirt, bijoux. Un besoin évident de capturer les chiffres, de quantifier ce qui l’entoure. Je suis aujourd’hui persuadé qu’il cherche par là à révéler quelque chose. Une frustration, ou un moyen de se rassurer… »

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