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Franck Thilliez: La forêt des ombres

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Franck Thilliez La forêt des ombres
  • Название:
    La forêt des ombres
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Pocket
  • Жанр:
  • Год:
    2010
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2266205023
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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La forêt des ombres: краткое содержание, описание и аннотация

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. » Olivier Delcroix —

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Avec une attention particulière, il coupa les ongles bien à ras, étala une crème hydratante sur les mains, tandis que les liquides circulaient dans les tuyaux transparents. Après avoir ôté son gant droit, il caressa le front plissé du dos de la main et, étrangement, ne ressentit pas le froid cadavérique. Il aurait tant aimé la connaître, elle, les autres. Juste discuter un peu, partager ne serait-ce qu’un sourire ou une tasse de café. Se présenter, tout au moins. « Salut, moi c’est David. Et vous ? »

Croiser tant de monde, et ne connaître personne. Juste un embaumeur, comme on l’appelait. « L’embaumeur » ou, pire, « Le croque-mort ».

Avant de recoudre, il termina par l’injection d’un astringent.

Plus que les formateurs, c’était Cathy, sa femme, qui lui avait appris à maquiller un visage. « David, ou l’art de transformer un visage en carrière de craie ! » avait-elle plaisanté la première fois où il s’était exercé sur elle, avant son examen d’admission. Pourtant, il avait fait du maquillage un précieux atout. Etaler les crèmes, poudrer les pommettes, redonner aux lèvres leur couleur… S’appliquer, du mieux possible. Car s’il y avait une image qui rayonnerait de Marguerite, plus précise que les autres dans la mémoire de ses proches, ce serait celle-là. Une vieille dame qui dort paisiblement.

David ouvrit la fenêtre. Le froid cinglant s’engouffra dans la pièce. La nuit reculait sur le manteau de brouillard, laissant présager une journée mortelle. « Encore une belle brochette d’accidentés en perspective », songea-t-il dans un soupir. Les blessés ou les autopsiés étaient ce qu’il redoutait le plus. Il détestait les puzzles. Et puis, comment affronter les pupilles vitreuses et stupéfiées d’un enfant déchiqueté ?

Adorer et détester son art. Triste antagonisme.

David referma avant de jeter un œil sur sa montre. Plus de huit heures, Cathy n’avait toujours pas appelé. Peut-être n’y aurait-il pas de lettre, ce matin.

Ces courriers anonymes qui inondaient leur boîte aux lettres, « David & Cathy Miller », depuis presque un mois. Malgré lui, il ne cessait d’y songer.

Il rangea le matériel et les bocaux de déchets organiques dans ses deux valises en aluminium. Les relents de formaldéhyde — une véritable puanteur pour les non-initiés — s’étaient en partie dissipés. Marguerite serrait son chapelet en bois entre ses mains jointes, elle paraissait en paix, dans sa robe la plus élégante. Belle comme un sou neuf. Sa fille pouvait entrer.

— Je dois encore lui brosser les cheveux, mais vous pouvez le faire, si vous le souhaitez, murmura-t-il sur le ton du respect.

La femme s’emmitoufla dans son gilet, avec un léger mouvement de repli. Puis elle s’avança vers sa mère. David perçut le voile intime du soulagement derrière les larmes, certificat d’un travail bien fait. Il aurait préféré un pourboire, mais bon, un mot, un regard, un sourire discret, ça pouvait suffire. Et puis, de l’argent dans un instant si grave… Il faut savoir rester digne… professionnel…

— On dirait qu’elle s’est assoupie, finit-elle par chuchoter, saisissant la brosse avec douceur.

David se pencha et accompagna son geste. Il fallait toujours aider un peu, au début. Approcher un défunt n’est jamais facile, l’effleurer, moins encore. Puis les mouvements revenaient d’eux-mêmes. Dernier échange entre une mère et sa fille. Peut-être le moment le plus intime et émouvant de toute une vie.

Une fois à l’extérieur, David s’empara de son portable pour appeler Cathy. Il voulait savoir. Qu’est-ce que Miss Hyde allait encore inventer dans sa prochaine lettre ? Lui joindrait-elle un billet pour qu’il se rende à une pièce de théâtre « en pensant à moi » ? La photographie d’un coucher de soleil, « une destination où nous irons un jour ensemble » ? Ou alors, comme souvent, simplement des menaces ?

Finalement, il se ravisa. Mentionner ces lettres mettrait à nouveau le feu aux poudres. Ces derniers temps, Cathy était à fleur de peau, une véritable anguille électrique, proche et fuyante à la fois. Glissante, dès qu’il l’enlaçait. Depuis combien de temps n’avaient-ils pas fait l’amour ?

Tout compte fait, prévenir la police n’était peut-être pas une mauvaise idée. Histoire de crever l’abcès.

Aujourd’hui, Miss Hyde ne l’impressionnait pas. À vrai dire, elle ne l’avait jamais impressionné, mais elle l’intriguait. A l’élégance de sa plume, il l’imaginait plutôt mûre, cependant ses mots brûlaient d’une fougue adolescente. Jamais elle ne parlait d’elle, toujours d’eux. Curieuse créature. Un bon personnage de roman, en tout cas.

David remonta le col de sa veste polaire, enfouit son nez dans son écharpe et s’enfonça dans les épaisseurs obscures. Un bail qu’il n’avait pas erré dans ce coin du 19 e, sur les pavés de la butte Beauregard, dans ce tissage étroit de constructions étagées aux toitures écrasées par la brume. Un endroit intéressant pour un prochain thriller, qui sait ? Une terre à l’histoire ensanglantée, truffée de galeries souterraines. Pas une âme dans ces boyaux escarpés. Oui, une idée pas si stupide. Des kilomètres de tunnels se jetant dans une carrière de plâtre. Facile d’y cacher l’antre d’un psychopathe, d’y sceller de folles atrocités. Tout un programme pour Jack Frost, son flic de plume.

Car David écrivait. Quand il ne recousait pas, quand il ne dormait pas, quand il ne s’écroulait pas de fatigue, il écrivait.

Au bout de la rue de Compans, il marqua une pause. Sa gorge sifflait, le manque de sport sûrement. Tant d’années de tennis pour finir sans même avoir le temps de courir une demi-heure par semaine…

Heureusement, il ne s’en sortait pas trop mal, côté silhouette. À trente ans, David avait gardé un physique d’adolescent, avec ses iris et ses cheveux d’un noir éclatant, ses dents bien plantées. Son front droit, par contre, cultivait ses premiers sillons, mais il ne s’en souciait absolument pas. On finit tous par y passer, crèmes antirides ou pas. Et il le savait mieux que quiconque.

Ce fut au moment de repartir qu’il la remarqua, juste à l’angle de la rue. L’énorme BMW aux vitres teintées.

Elle lui arracha un ressac d’adrénaline. Trop grande coïncidence… David était sûr de l’avoir déjà repérée hier, garée en bas de chez lui. Et aujourd’hui, à trente kilomètres de là…

Il devait passer devant pour récupérer son épave.

Il avança au milieu de la rue, ralentit le pas, puis accéléra à nouveau.

Alors, une masse gigantesque jaillit de l’habitacle et se précipita dans sa direction.

3

Enroulée dans un châle à grosses mailles, Cathy Miller courut jusqu’à sa boîte aux lettres. Une heure déjà qu’elle patientait à la fenêtre de son petit pavillon de banlieue, à guetter le facteur.

En général, depuis le début du mois, Miss Hyde leur envoyait deux lettres par jour. L’une écrite aux alentours de vingt-deux heures, la seconde bien plus tard, dans les replis de la nuit. À croire que la folle qui rédigeait ces âneries, prenant toujours soin d’y noter les heures et les minutes, ne dormait jamais. Quant à la fragrance qui berçait ces phrases absurdes, elle provenait du meilleur cru. Du Chanel n° 5, Cathy en aurait mis sa main à couper.

Un peu de parfum, quelques mots d’amour adressés à son mari suffisaient à lui gâcher la journée. Et savoir qu’une inconnue se masturbait dans son bain de mousse en pensant à David lui donnait l’envie de tout casser.

Elle fit défiler la pile de courrier sous son nez. Pas d’odeur. Malgré le froid mordant, la jeune femme ne put s’empêcher de le dépouiller, en remontant lentement l’allée du jardinet. Factures, réponses négatives aux annonces d’assistante médicale auxquelles elle postulait… D’un autre côté, pas de missives de l’illuminée. Aberrant d’en arriver à se réjouir devant tant de mauvaises nouvelles, quand même !

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