Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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À part ce que le jeune M. Saubers garde sous le coude, bien entendu. Ce qu’il a volé à son propriétaire légitime.

Il y a un bloc-notes près de l’ordinateur. Morris inscrit le numéro du garçon et glisse le feuillet dans sa poche. Puis il ouvre l’application SÉCURITÉ et clique sur CAMÉRAS. Six écrans apparaissent. Deux montrent Lacemaker Lane dans toute sa gloire consumériste. Deux sont braquées sur l’intérieur étroit de la boutique. La cinquième montre ce même bureau où Morris est assis dans son T-shirt neuf. La sixième montre le bureau de l’arrière-boutique et le corps vautré sur le tapis turc. En noir et blanc, les flaques et éclaboussures de sang ressemblent à de l’encre.

Morris clique sur l’image, et elle emplit l’écran. Des flèches apparaissent en bas. Il clique sur la flèche retour arrière, attend, puis clique sur PLAY et se regarde, fasciné, commettre à nouveau le meurtre de son vieux pote. Fascinant, vraiment. Mais pas un film amateur dont il a envie qu’il soit vu par n’importe qui, donc le portable repart avec lui.

Il débranche les diverses prises, y compris celle connectée à une boîte brillante estampillée VIGILANT SECURITY SYSTEMS. Les caméras sont directement reliées au disque dur du portable, aucun DVD n’est donc gravé automatiquement. Logique. Un tel système de gravure serait légèrement trop onéreux pour un petit commerce comme Andrew Halliday Rare Editions. Mais l’un des câbles qu’il a ôtés était relié à un graveur de disques, donc son vieux pote devait pouvoir graver lui-même ses DVD, s’il le désirait, à partir de ses enregistrements vidéo.

Morris fouille méthodiquement le bureau pour les trouver. Il y a cinq tiroirs en tout. Il ne trouve rien d’intéressant dans les quatre premiers, mais le tiroir central est fermé à clé. Morris y voit un signe. Il cherche parmi les clés de Andy, choisit la plus petite, déverrouille le tiroir et touche le gros lot. Les sept ou huit photos explicites de son vieux pote en pleine fellation sur un jeune type trapu bardé de tatouages l’intéressent pas, mais le revolver, oui. C’est un SIG Sauer P 238 rouge et noir avec des fleurs gravées et dorées à la feuille tout le long du canon. Morris déverrouille le magasin et voit qu’il est plein. Une cartouche est même déjà engagée. Il reverrouille le chargeur et dépose le revolver sur le bureau — un autre truc à embarquer. Il fouille plus loin dans le tiroir et trouve tout au fond une enveloppe blanche vierge au rabat rentré et non collé. Il l’ouvre, s’attendant à une dizaine d’autres photos cochonnes, et a le plaisir de tomber sur de l’argent — au moins cinq cents dollars. La chance est toujours avec lui. Il pose l’enveloppe à côté du SIG.

Il n’y a rien d’autre et il est sur le point de conclure que si Andy a gravé des DVD, il les a mis à l’abri quelque part dans un coffre. Mais Dame Fortune n’en a pas encore fini avec Morris Bellamy. Quand il se lève, son épaule heurte une étagère surchargée, à gauche du bureau. Quelques vieux livres dégringolent par terre, et, derrière eux, apparaît une petite pile de boîtiers de DVD en plastique maintenus ensemble par des élastiques.

« Comment tu fais ça ? murmure Morris doucement. Comment tu fais ça, mec ? »

Il se rassoit et les fait rapidement passer entre ses mains, comme un joueur bat des cartes. Andy a écrit un nom au marqueur noir sur chacun. Seul le dernier signifie quelque chose pour Morris, et c’est précisément celui qu’il cherchait : « HAWKINS », en capitales sur la surface luisante.

La chance lui a souri plein de fois cette après-midi (peut-être pour compenser l’horrible déception qu’il a connue hier soir) mais il est inutile de la pousser plus loin. Morris emporte l’ordinateur, le revolver, l’enveloppe contenant l’argent et le disque HAWKINS à l’entrée du magasin. Il les fourre dans l’un de ses sacs de jardinage sans regarder les gens qui vont et viennent sur le trottoir. Si t’as l’air d’être chez toi quelque part, la plupart des gens penseront que t’es chez toi. Il sort d’un pas confiant et verrouille la porte derrière lui. La pancarte FERMÉ oscille brièvement, puis s’immobilise. Morris baisse la longue visière de sa casquette des Groundhogs et s’en va.

Il fait une dernière halte avant de regagner le Manoir aux Barges : à L’Octet, un cybercafé. Pour douze des dollars de Andy, il se paie vingt minutes dans un box sur un ordi équipé d’un lecteur DVD, plus un café dégueu et hors de prix. Il lui faut moins de cinq minutes pour s’assurer de ce qu’il détient : son vieux pote en train de parler avec un gosse qui a tout l’air de porter des fausses lunettes et la moustache de son père. Dans la première séquence, Saubers tient à la main un livre, sûrement Les Dépêches de l’Olympe, et une enveloppe qui contient plusieurs feuillets, sûrement les photocopies dont Andy a parlé. Dans la deuxième séquence, Saubers et Andy ont l’air de se disputer. Ces mini-films en noir et blanc sont muets, et c’est très bien comme ça. Le gosse aurait pu proférer n’importe quelle phrase. Dans la deuxième séquence, celle de la dispute, il aurait même pu dire : la prochaine fois, je viendrai avec ma hachette, espèce de gros connard.

Morris quitte L’Octet en souriant.

Le type derrière le comptoir lui rend son sourire en disant :

« J’en déduis que vous vous êtes bien amusé.

— Oui, répond l’homme qui a passé plus des deux tiers de sa vie en prison. Mais ton café était dégueu, crâne d’œuf. J’aurais dû te le verser sur la tête, putain. »

Le sourire s’efface du visage de l’employé. Beaucoup, parmi les clients, sont des consommateurs de crack. Avec ces gens-là, vaut mieux filer doux et espérer qu’ils reviendront jamais.

7

Hodges a dit à Holly qu’il comptait passer au moins une partie du week-end affalé dans son La-Z-Boy à regarder le base-ball à la télé, et le dimanche après-midi, il regarde effectivement les trois premières manches du match des Indians. Mais une certaine nervosité s’empare de lui et il décide de sortir rendre une petite visite. Pas à un vieux pote, mais assurément à une vieille connaissance. Après chacune de ces visites, il se dit : OK, c’est la dernière, tout ça ne rime à rien. Il le pense vraiment, en plus. Et puis — un mois plus tard, ou deux, ou deux et demi — il reprend le même chemin. Quelque chose le pousse à le faire. Et de toute manière, les Indians perdent déjà de cinq points face aux Rangers, et on en est qu’à la troisième manche.

Il éteint la télé, enfile un vieux T-shirt Police Athletic League (du temps où il était costaud, il évitait les T-shirts, mais maintenant il aime leur façon de tomber bien droit sur son ventre quasi plat au-dessus de la ceinture) et il ferme la maison. La circulation est fluide le dimanche et vingt minutes plus tard il enfile sa Prius dans une place de stationnement au deuxième étage du parking visiteurs adjacent à la masse de béton tentaculaire et sans cesse en train de développer des métastases du John M. Kiner Hospital. Tout en se dirigeant vers l’ascenseur du parking, il adresse une prière à Dieu, comme il le fait pratiquement à chaque fois, pour le remercier d’être là en tant que visiteur et pas en tant que client. Non sans être parfaitement conscient, alors même qu’il prononce son très respectueux merci, que la plupart des gens deviennent tôt ou tard des clients, soit ici, soit dans l’un des quatre autres hostos, réputés ou non, de la ville. Personne voyage gratis et, à la fin, même le bateau qui tient le mieux la mer finit par couler, bloup-bloup-bloup. La seule façon de contrebalancer ça, selon Hodges, c’est de tirer parti au mieux de chaque jour en mer.

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