Stephen King - Carnets noirs

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King - Carnets noirs» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Carnets noirs»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

Carnets noirs — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Carnets noirs», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La poignée est toujours là, seulement elle pendouille, cassée en deux.

C’est pas normal ça, pense Morris. Si ?

Il projette son esprit à travers le temps, essayant de se rappeler si l’une ou l’autre des poignées de la malle était cassée. Non, il pense pas. En fait, il est quasi sûr. Et puis soudain, il se souvient d’avoir posé la malle de champ dans le garage et il exhale un énorme soupir de soulagement qui fait gonfler ses joues. La poignée a dû se casser quand il a hissé la malle sur le diable. Ou alors quand il l’a trimballée jusqu’ici en se cognant à droite et à gauche tout le long du sentier. Il avait creusé le trou à la hâte et poussé la malle à l’intérieur sans ménagement. Pressé de se tailler et bien trop occupé pour remarquer un truc aussi insignifiant qu’une poignée cassée. Voilà, c’était ça. Ça devait être ça. Après tout, cette malle était pas neuve quand il l’avait achetée.

Il l’attrape par les côtés et la malle glisse si facilement hors du trou que Morris en perd l’équilibre et tombe sur le dos. Il reste là, les yeux levés vers la coupe lumineuse de la lune, tâchant de se dire que non, y a rien qui cloche. Sauf qu’il est pas si con. Il a peut-être réussi à se convaincre pour l’histoire de la poignée cassée, mais pour ça, non.

La malle est trop légère.

Morris se redresse maladroitement sur son séant, des traînées de terre marquant maintenant sa peau moite. Il dégage ses cheveux de son front d’une main tremblante, laissant une autre trace noire.

La malle est trop légère.

Il tend la main vers elle, puis la retire.

Je peux pas, pense-t-il. Je peux pas. Si je l’ouvre et que les carnets sont plus là, je vais… craquer .

Mais qui serait allé s’emparer d’un vieux tas de carnets ? L’argent, oui, mais les carnets ? Il restait même plus de place pour écrire dans la plupart d’entre eux ; Rothstein en avait presque rempli toutes les pages.

Et si quelqu’un avait pris l’argent et brûlé ensuite les carnets ? Sans comprendre leur valeur incalculable, juste pour se débarrasser d’une preuve compromettante ?

« Non, chuchote Morris. Personne ferait ça. Ils sont toujours là. Il faut qu’ils y soient. »

Mais la malle est trop légère.

Il la regarde fixement, petit cercueil exhumé incliné sur la berge au clair de lune. Derrière, il y a le trou, béant comme une bouche qui vient de vomir quelque chose. Morris tend de nouveau les mains vers la malle, hésite, puis bondit en avant et soulève les loquets d’un seul geste tout en priant un Dieu dont il sait qu’il se fout des gens comme lui.

Il regarde à l’intérieur.

La malle est pas tout à fait vide. Le plastique dont il l’avait doublée y est toujours. Il le retire dans un nuage crissant, espérant que quelques carnets seront restés en dessous — deux ou trois ou, oh, mon Dieu, par pitié, juste un — mais il n’y a que quelques petits filets de terre dans les coins.

Morris plaque ses mains crasseuses sur son visage — naguère lisse, aujourd’hui profondément ridé — et se met à pleurer sous la lune.

28

Il avait promis de ramener la fourgonnette avant dix heures mais il est minuit passé quand il se gare derrière Statewide Motorcycle et remet la clé sous le pneu avant droit. Il s’embarrasse pas avec les outils et les sacs vides qui auraient dû être pleins : Charlie aura qu’à les prendre si ça lui chante.

Sur le terrain de petite ligue, un peu plus loin dans la rue, les projecteurs sont éteints depuis une heure. Les bus desservant le stade ne roulent plus mais les bars — ils sont nombreux dans ce quartier —, toutes portes ouvertes, déversent de la musique tonitruante de groupes live ou de juke-box, et hommes et femmes en T-shirts et casquettes des Groundhogs sont debout sur les trottoirs à fumer des cigarettes et à boire dans des gobelets en plastique. Morris les dépasse lourdement sans les regarder, ignorant deux ou trois hurlements amicaux de supporters de base-ball bien imbibés, ivres de bière et d’une victoire de leur équipe locale, lui demandant s’il veut prendre un verre. Bientôt, les bars sont derrière lui.

Il a cessé d’être obsédé par McFarland et la pensée des cinq kilomètres à pied qui le séparent du Manoir aux Barges ne lui traverse même pas l’esprit. Il se fiche de ses jambes douloureuses, aussi. C’est comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre. Il se sent aussi vide que la malle sous la lune. Tout ce pour quoi il a vécu durant ces trente-six dernières années vient d’être balayé comme une masure par un fleuve en crue.

Il arrive à Government Square et c’est là que ses jambes finissent par le lâcher. Il s’effondre plutôt qu’il ne s’assoit sur l’un des bancs. Il jette un regard hébété sur l’espace de béton désert autour de lui, s’avisant que sa présence ici paraîtra hautement suspecte à n’importe quels flics en maraude. Il est pas censé être dehors aussi tard de toute façon (comme un adolescent, il a un couvre-feu à respecter), mais quelle importance ? Cette connerie c’est des conneries. Qu’ils le renvoient à Waynesville. Pourquoi pas ? Au moins, il aura plus à supporter son gros con de patron. Ni à pisser pendant qu’Ellis McFarland regarde.

De l’autre côté de la rue, il y a le Happy Cup, où il a eu tant de conversations agréables à propos de livres avec Andrew Halliday. Sans parler de leur dernière conversation, qui fut loin d’être agréable. T’approche pas de moi , avait dit Andy. Voilà comment leur dernière conversation s’était terminée.

Le cerveau de Morris, qui tournait jusque-là au ralenti, repasse la première et une lueur se rallume dans son regard terne. T’approche pas de moi, ou je me charge d’appeler la police moi-même , avait dit Andy… mais c’était pas tout ce qu’il avait dit ce jour-là. Son vieux pote s’était aussi fendu d’un conseil.

Planque-les quelque part. Enterre-les.

Andy Halliday a-t-il réellement dit ça, ou est-ce seulement le fruit de son imagination ?

« Il l’a dit », chuchote Morris. Il regarde ses mains et s’aperçoit qu’elles se sont serrées en gros poings noirs de terre. « Il l’a dit, oui. Planque-les, il a dit. Enterre -les. »

Ce qui entraîne certaines questions.

Comme : qui était la seule personne au courant qu’il avait les carnets de Rothstein ?

Comme : qui était la seule personne à avoir effectivement vu un des carnets de Rothstein ?

Comme : qui savait où il habitait autrefois ?

Et — en voilà une importante — qui connaissait l’existence de cette friche, ces deux ou trois hectares à l’abandon, objet d’un procès sans fin, utilisés seulement comme raccourci par les gosses pour rejoindre le Centre Aéré ?

La réponse à toutes ces questions est la même.

Peut-être qu’on pourra en reparler dans dix ans , avait dit son vieux pote. Ou peut-être dans vingt.

Ben, ça avait fait foutrement plus que dix ou vingt, au bout du compte, hein ? Le temps s’était comme qui dirait dilaté. Assez pour que son vieux pote se mette à méditer sur ces précieux carnets qui avaient jamais refait surface — ni quand Morris avait été arrêté pour viol, ni plus tard quand la maison avait été vendue.

Son vieux pote avait-il à un moment ou à un autre décidé d’aller faire un tour du côté de l’ancien quartier de Morris ? Peut-être de remonter un certain nombre de fois le sentier entre Sycamore Street et Birch ? Muni peut-être d’un détecteur de métaux, espérant l’entendre sonner quand il détecterait les ferrures de la malle ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Carnets noirs»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Carnets noirs» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Carnets noirs»

Обсуждение, отзывы о книге «Carnets noirs» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x