Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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— Mais c’est pas vrai ! C’est pas vrai et vous le savez ! »

Bienvenue dans le monde des grands, Peter, pensa Drew. Mais il ne dit rien, attendant simplement que le gosse examine l’impasse dans laquelle il se trouvait.

« Je pourrais les brûler. » Saubers semblait se parler à lui-même plutôt qu’à Drew, comme pour jauger la viabilité de l’idée. « Je pourrais aller à la… là où ils sont, et les brûler.

— Combien y en a-t-il ? Quatre-vingts ? Cent vingt ? Cent quarante ? Ils trouveraient des résidus, fiston. Les cendres. Et même s’ils n’en trouvent pas, j’ai les pages photocopiées. Ils commenceraient par poser des questions sur comment ta famille s’y est prise exactement pour se sortir aussi bien de cette grosse récession, surtout avec les blessures de ton père et tous les frais médicaux. Je pense qu’un comptable compétent pourrait prouver que les dépenses de ta famille excédaient largement vos revenus. »

Drew n’avait aucune idée de la véracité de la chose, mais le gosse non plus. Il était au bord de la panique à présent, et c’était l’effet escompté. Les gens paniqués perdent leur lucidité.

« Y a aucune preuve. » Saubers en était réduit au murmure. « L’argent n’est plus là.

— Ça, je n’en doute pas, sinon tu ne serais pas ici. Mais il reste les traces des transactions financières. Et qui pourra les suivre, à part la police ? Le fisc ! Qui sait, Peter, peut-être que papa et maman pourraient aussi aller en prison pour évasion fiscale. Et alors ta petite sœur — Tina, je crois — se retrouverait toute seule. Mais peut-être qu’elle a une gentille vieille tante chez qui elle pourra aller vivre en attendant que tes parents sortent.

— Vous voulez quoi ?

— Ne te fais pas plus bête que tu n’es. Je veux les carnets. Tous les carnets.

— Et qu’est-ce que j’obtiens, si je vous donne les carnets ?

— L’assurance d’être laissé libre et de ne pas être inquiété. Ce qui, étant donné ta situation, n’a pas de prix.

— Vous êtes pas sérieux ?

— Fiston…

— M’appelez pas fiston ! »

Le garçon serra les poings.

« Peter, réfléchis bien. Si tu refuses de me donner les carnets, c’est moi qui te donne aux flics. Mais une fois que tu me les auras remis, tu seras tranquille. Je n’aurai plus de prise sur toi, puisque que j’aurai reçu de la marchandise volée. »

Tout en parlant, Drew promenait son index droit autour du bouton de l’alarme silencieuse installée sous son bureau. La déclencher était la dernière chose au monde qu’il souhaitait faire, mais il n’aimait pas du tout ces poings serrés. Dans sa panique, il pourrait venir à l’esprit de Saubers qu’il existait un autre moyen de faire taire Andrew Halliday. Ils étaient sous vidéosurveillance mais le garçon ne l’avait peut-être pas remarqué.

« Et vous, vous vous retrouvez avec des centaines de milliers de dollars, dit Saubers avec amertume. Peut-être même des millions.

— Tu as aidé ta famille à traverser une période difficile », répondit Drew. Il pensa ajouter : Pourquoi en vouloir davantage , mais vu les circonstances, ça risquait de paraître un peu… déplacé. « Je pense que tu devrais te satisfaire de ça. »

L’expression sur le visage du garçon était à elle seule une réponse : Facile à dire .

« J’ai besoin de temps pour réfléchir. »

Drew hocha la tête, mais non pour signifier son accord.

« Je comprends ce que tu ressens, mais non. Si tu pars d’ici maintenant, je peux t’assurer qu’une voiture de police t’attendra chez toi à ton retour.

— Et vous dites adieu à votre gros jour de paye. »

Drew haussa les épaules.

« Ce ne sera pas la première fois. »

Mais jamais aussi gros, ça c’était vrai.

« Mon père est dans l’immobilier, vous étiez au courant ? »

Le soudain changement de direction le prit un peu de court.

« Oui, j’ai vu ça quand je faisais mes recherches. Il a sa petite agence maintenant, et c’est tant mieux pour lui. Même si j’ai dans l’idée que l’argent de Rothstein doit y être pour quelque chose.

— Je lui ai demandé de recenser toutes les librairies de la ville, poursuivit Saubers. Je lui ai dit que j’écrivais un devoir sur l’impact du numérique sur la vente des livres papier. C’était avant que je vienne vous voir, quand j’hésitais encore à prendre le risque. Il a découvert que vous avez hypothéqué votre magasin pour la troisième fois l’année dernière, et que c’est grâce à l’emplacement que vous avez pu avoir l’emprunt. Lacemaker Lane étant un coin très chic, et tout ça.

— Je ne vois pas le rapport avec notre sujet de conv…

— Vous avez raison, on a traversé une période très difficile. Et vous savez quoi ? Après ça, on a du pif pour reconnaître les gens en difficulté. Même quand on est un enfant. Peut-être même surtout quand on est un enfant. Et je pense que vous êtes plutôt dans la dèche, vous aussi. »

Drew brandit le doigt qu’il tenait près du bouton d’alarme et le pointa sur Saubers.

« Joue pas au con avec moi, petit. »

Des couleurs étaient revenues à Saubers, par larges plaques irrégulières, et Drew vit quelque chose qui ne lui plut pas du tout et qu’il n’avait certainement pas prévu : il avait réussi à énerver le môme.

« Je sais que vous essayez de me faire prendre une décision à la va-vite, mais vous m’aurez pas comme ça. OK, j’ai ses carnets. Cent soixante-cinq en tout. Ils sont pas tous pleins, mais la plupart, si. Et devinez quoi ? La trilogie Gold, c’est un cycle ! Il y a deux romans de plus. Des premiers jets, ouais, mais plutôt propres. »

Le garçon parlait de plus en plus vite, déballant tout ce que sa frayeur, ainsi que Drew l’avait espéré, aurait dû l’empêcher de voir.

« Je les ai cachés mais j’imagine que vous avez raison, si vous appelez les flics, ils les trouveront. Sauf que mes parents ont jamais été au courant, et je pense que la police le croira. Quant à moi… je suis encore mineur. » Il sourit même un peu, comme s’il venait de le réaliser à l’instant. « Ils pourront pas me faire grand-chose puisque j’ai jamais rien volé à la base, ni les carnets ni l’argent. J’étais même pas né. Vous serez pas incriminé, d’accord, mais vous y gagnerez rien. Quand la banque saisira votre boutique — et mon père dit que ça arrivera tôt ou tard — et qu’y aura un Au Bon Pain à la place, je viendrai manger un croissant en votre honneur.

— Sacré discours, commenta Drew.

— C’est bon, j’ai terminé, je m’en vais.

— Je te préviens, tu commets une terrible erreur.

— Je vous l’ai dit, j’ai besoin de temps pour réfléchir.

— Combien de temps ?

— Une semaine. Et je vous demande de réfléchir aussi, monsieur Halliday. On peut encore essayer de s’arranger.

— Je l’espère, fiston. » Drew employa le mot délibérément. « Parce que si on y arrive pas, j’appelle la police. Et je plaisante pas. »

Le sursaut de courage du garçon retomba. Ses yeux s’emplirent de larmes. Il tourna les talons et sortit avant qu’elles ne se mettent à couler.

12

Et maintenant, ce message vocal, que Drew écoute avec rage mais aussi avec terreur, car le garçon a la voix terriblement froide et calme en surface et terriblement désespérée en dessous.

« Je ne pourrai pas venir demain, en fait. J’avais complètement oublié la sortie des délégués de classe de première-terminale, et j’ai été élu vice-président des terminales pour la rentrée prochaine. Je sais qu’on dirait une excuse, mais c’est vrai. J’imagine qu’avec vos menaces de m’envoyer en prison et tout, ça m’était totalement sorti de la tête. »

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