Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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« Je te trouverai du papier. Autant que t’en veux. Écris juste cette lettre, et à la fin, tu dis que tous les mots sont sortis de ma bouche, que toi t’as juste écrit.

— OK, dites-moi ce qui lui ferait le plus plaisir à entendre. »

Duck réfléchit, puis son visage s’illumina :

« Qu’elle est bonne au pieu ?

— Ça, elle doit déjà le savoir. » C’était au tour de Morris de réfléchir. « Quelle partie de son corps elle aimerait changer si elle pouvait ? »

Duck fronça les sourcils.

« Ch’ais pas. Elle dit toujours que son cul est trop gros. Mais tu peux pas écrire ça, ça ferait qu’aggraver les choses au lieu de les arranger.

— Non, ce que je vais écrire c’est à quel point vous aimez poser vos mains dessus et le tripoter. »

Duck souriait à présent.

« T’as intérêt à faire gaffe ou c’est moi qui vais te violer.

— C’est quoi sa robe préférée ? Elle en a une ?

— Ouais, une verte. Elle est en soie. C’est sa mère elle lui a offert l’an dernier avant j’me fasse serrer. Elle la met quand on sort danser. » Il baissa les yeux vers le sol. « Elle a pas intérêt à être en train de danser, là. Mais ça s’pourrait, je le sais. Peut-être que je sais pas écrire autre chose que mon putain de nom, mais j’suis pas con.

— Je pourrais écrire à quel point vous aimez lui tripoter les fesses quand elle porte cette robe, qu’est-ce que vous en dites ? Que rien que d’y penser, ça vous excite. »

Duck le dévisagea avec une expression totalement étrangère au quotidien de Morris dans la prison de Waynesville. Une expression de respect.

« Hé, c’est pas mal, ça. »

Morris cogitait toujours. Le sexe était pas le seul truc que les femmes avaient en tête quand elles pensaient aux mecs : le sexe, c’est pas l’amour.

« Elle a les cheveux de quelle couleur ?

— Ben, en ce moment, je sais pas. Bruns, je dirais, mais ça c’est quand elle se les teint pas. »

Brun , ça sonnait pas bien, du moins aux oreilles de Morris, mais y avait plein de façons d’esquiver ce genre de mot. Il lui vint à l’esprit que tout ça s’apparentait pas mal à vendre un produit dans une agence de pub, mais il repoussa bien vite l’idée. La survie, c’est la survie. Il poursuivit :

« J’écrirais à quel point vous aimez voir le soleil briller dans ses cheveux, surtout le matin. »

Duck ne répondit rien. Il fixait Morris, ses sourcils broussailleux rejoints par un froncement au milieu.

« Quoi ? C’est pas bon ? »

Duck lui saisit le bras et, pendant un terrible instant, Morris fut persuadé qu’il allait le briser comme une branche morte. HAINE était tatoué sur ses phalanges de gros costaud. Duck souffla :

« C’est comme d’la poïésie, ça. T’auras ton papier demain. Y en a plein à la bibiothèque. »

Ce soir-là, quand Morris retourna au bloc à vingt et une heures après avoir passé six heures à teindre des fringues en bleu, sa piaule était vide. Rolf Venziano, de la cellule voisine, informa Morris que Roy Allgood avait été emmené à l’infirmerie. Quand Allgood revint le lendemain, il avait deux énormes coquards et une attelle au nez. Il regarda Morris depuis sa couchette puis se retourna pour faire face au mur.

Warren Duckworth fut son premier client. Au cours des trente-six années suivantes, ils furent nombreux.

Parfois, quand il n’arrivait pas à dormir, allongé sur le dos dans sa cellule (au début des années quatre-vingt-dix, il en avait une individuelle, avec étagère approvisionnée en livres aux pages usées à force d’avoir été tournées), Morris essayait de se détendre en repensant à sa découverte de Jimmy Gold. Un rayon de soleil lumineux dans la grisaille de chaos et de colère de son adolescence.

À l’époque, ses parents se disputaient sans arrêt, et même s’il en était venu à les détester cordialement tous les deux, sa mère était la mieux armée contre le monde, alors il avait adopté son sourire en coin sarcastique et l’attitude supérieure et cassante qui allait avec. Excepté en littérature, où il avait des A (quand il voulait), il collectionnait les C. Ce qui propulsait Anita Bellamy, brandissant ses relevés de notes, dans des paroxysmes de fureur. Il avait aucun ami mais plein d’ennemis. À trois reprises, il s’était fait tabasser. Deux fois par des garçons qu’aimaient tout simplement pas son attitude en général, mais le troisième avait une raison plus précise. C’était une armoire à glace, un joueur de football de terminale du nom de Pete Womack, qui un jour à la cafèt’ n’avait pas apprécié la façon dont Morris avait reluqué sa copine.

« Kess’ tu regardes, tête de cul ? s’enquit Womack alors que le silence se faisait autour de Morris, assis tout seul à sa table.

— Elle », répondit Morris.

Il avait peur, et d’ordinaire, quand il était lucide, la peur lui imposait un minimum de retenue. Mais il n’avait jamais pu résister à l’attrait du public.

« Ben, t’arrêtes ça », fit Womack assez pitoyablement. Lui laissant sa chance.

Peut-être Pete Womack était-il conscient de faire un mètre quatre-vingt-dix et cent kilos alors que la petite merde de seconde aux lèvres rouges assis tout seul faisait un mètre soixante-dix et soixante kilos tout mouillé. Peut-être avait-il également conscience que ceux qui regardaient — dont sa copine clairement embarrassée — prendraient note de cette inégalité.

« Si elle veut pas qu’on la regarde, dit Morris, pourquoi elle s’habille comme ça ? »

Ce que Morris considérait comme un compliment (du genre maladroit, il est vrai), mais Womack, lui, n’était pas de cet avis. Il bondit sur lui, poing levé. Morris balança un seul coup, mais bien envoyé, et qui valut un coquard à Womack. Après ça, il reçut bien sûr sa raclée, presque légitime d’ailleurs, mais ce coup de poing fut une révélation. Il se battrait s’il le fallait. C’était bon à savoir.

Les deux garçons furent suspendus et, le soir même, Morris eut droit à un sermon de vingt minutes de la part de sa mère sur la résistance passive, ponctué par la remarque acerbe comme quoi se battre à la cafétéria n’était pas franchement le genre d’activité périscolaire que les meilleures universités recherchaient sur le curriculum de leurs futurs étudiants.

Derrière elle, le père de Morris leva son verre de Martini et lui décocha un clin d’œil. Cela sous-entendait que même si George Bellamy vivait principalement sous la coupe de sa femme, lui aussi était prêt à se battre dans certaines circonstances. Mais la fuite restait le mécanisme de défense préféré de ce cher papa et, au cours du deuxième semestre de seconde de Morris à Northfield, Georgie-la-Chiffe largua carrément sa femme, marquant seulement une pause pour vider ce qui restait sur le compte en banque des Bellamy. Les investissements dont il s’était vanté soit n’existaient pas, soit avaient capoté. Anita Bellamy se retrouva seule avec un stock de factures et un fils de quatorze ans rebelle sur les bras.

Deux biens seulement lui restèrent après le départ de son mari pour des contrées inconnues. Sa nomination pour le prix Pulitzer encadrée, pour ce bouquin qu’elle avait écrit. Et la maison dans laquelle Morris avait grandi, située dans le secteur le plus agréable du North Side, et libre d’hypothèque. Anita Bellamy avait obstinément refusé de cosigner les papiers que son mari avait rapportés de la banque, insensible pour une fois à ses élucubrations concernant une opportunité d’investissement à ne surtout pas manquer. Elle la vendit après son départ et ils déménagèrent dans Sycamore Street.

« Une régression, confessa-t-elle à Morris l’été d’avant son entrée en première, mais notre réserve financière va se renflouer. Et puis au moins, le voisinage est blanc. » Elle s’interrompit, se repassant cette dernière remarque, puis ajouta : « Pas que je sois raciste.

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