Stephen King - Carnets noirs

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King - Carnets noirs» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Carnets noirs»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

Carnets noirs — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Carnets noirs», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— La transmission de propriété.

— C’est ça. Détenir un bout de papier qui dit que c’est toi le propriétaire légal de ce que tu essaies de vendre. La seule chose que je sais, c’est qu’il y a quinze ans, Halliday a vendu un jeu d’épreuves de Louons maintenant les grands hommes de James Agee et qu’il s’est avéré que ces épreuves avaient été volées dans la succession de Brooke Astor. Une riche petite vieille de New York avec un comptable véreux. Halliday a présenté un reçu, son histoire était crédible, l’enquête a été abandonnée. Mais les reçus peuvent être falsifiés, tu sais ça. Je l’éviterais.

— Merci, monsieur Ricker », dit Pete, songeant que s’il se décidait, c’était d’abord chez Andrew Halliday Rare Editions qu’il irait.

Mais il devrait être très, très prudent, et si M. Halliday n’acceptait pas de transaction en espèces, il n’y aurait pas de transaction du tout . Et en aucun cas Halliday ne devrait connaître le nom de Pete. Un déguisement pourrait être de circonstance, bien qu’il vaille mieux ne pas trop en faire de ce côté-là.

« Y a pas de quoi, Pete, mais je mentirais si je te disais que c’est une bonne décision. »

Pete pouvait comprendre. Lui non plus n’en était pas tellement sûr.

Un mois plus tard, retournant toujours dans sa tête les options qui s’offraient à lui, il en était presque arrivé à la conclusion qu’essayer de vendre ne serait-ce qu’un seul carnet représentait un trop gros risque pour une trop maigre récompense. Si le carnet atterrissait entre les mains d’un collectionneur privé — de ceux qui achètent des tableaux de grande valeur pour les accrocher dans des pièces secrètes où ils sont les seuls à pouvoir les admirer —, ça irait. Mais il ne pourrait pas en être certain. Il penchait de plus en plus pour le don anonyme ; peut-être qu’il pourrait les envoyer par courrier à la bibliothèque de l’Université de New York. Le conservateur d’un endroit comme ça comprendrait leur valeur, aucun doute là-dessus. Mais ça restait encore un peu trop public à son goût, pas du tout comme glisser les enveloppes d’argent dans des boîtes aux lettres au coin des rues. Et si quelqu’un se souvenait de lui au bureau de poste ?

Et puis, par un soir pluvieux d’avril 2014, Tina frappa de nouveau à sa porte. Elle avait abandonné M me Beasley depuis longtemps et troqué son pyjama-grenouillère contre un maillot de football des Cleveland Browns trois fois trop grand, mais aux yeux de Pete, elle ressemblait beaucoup à la petite fille inquiète qui lui avait demandé, à l’Époque des Mauvais Pressentiments, si leurs parents allaient divorcer. Elle s’était fait des couettes et, le visage nettoyé du peu de maquillage que sa mère lui autorisait (Pete avait dans l’idée qu’arrivée à l’école, elle en rajoutait une couche), elle avait l’air plus près des dix ans que des treize. Il pensa : Teenie est presque une ado. C’était dur à croire.

« Je peux entrer une minute ?

— Bien sûr. »

Il était allongé sur son lit en train de lire Quand elle était gentille, un roman de Philip Roth. Tina s’assit dans son fauteuil de bureau, ramenant son maillot-chemise de nuit sur ses chevilles et soufflant quelques cheveux égarés de son front légèrement parsemé d’acné.

« Y a quelque chose qui va pas ?

— Hum… ouais. »

Mais elle s’arrêta là.

Il fronça le nez.

« Allez, crache. Un garçon sur lequel tu craques t’as envoyée balader ?

— C’est toi qui as envoyé l’argent, dit-elle. Pas vrai ? »

Pete la fixa, sidéré. Il essaya de parler, mais n’y parvint pas. Il chercha à se convaincre qu’elle avait pas dit ce qu’elle avait dit, sans y parvenir non plus.

Elle acquiesça comme s’il venait d’avouer.

« Ouais, c’est toi. Ça se voit sur ton visage.

— C’est pas moi, Teenie, je m’attendais pas à ce que tu dises ça, c’est tout. Où est-ce que j’aurais pu trouver autant d’argent ?

— J’en sais rien, mais je me rappelle la fois où tu m’as demandé ce que je ferais si je trouvais un trésor enterré.

— Je t’ai demandé ça ? »

Pensant : T’étais à moitié endormie. Tu peux pas t’en rappeler.

« Des doublons, t’as dit. Des pièces d’autrefois. Je t’ai dit que je le donnerais à papa et maman pour qu’ils arrêtent de se disputer, et c’est ce que t’as fait. Sauf que c’était pas un trésor de pirates, c’était de l’argent normal. »

Pete posa son livre.

« Va pas raconter ça à papa et maman. Ils pourraient te croire. »

Elle le considéra gravement.

« J’irai jamais leur raconter. Mais j’ai besoin de savoir… y en a vraiment plus ?

— C’est ce que disait le mot dans la dernière enveloppe, répondit Pete prudemment. Et y en a pas eu d’autre depuis, donc j’imagine qu’y en a plus, non. »

Elle soupira.

« Ouais. C’que j’me disais. Mais fallait que je demande. »

Elle se leva.

« Tina ?

— Quoi ?

— Je suis vraiment désolé pour Chapel Ridge et tout ça. J’aimerais qu’il en reste encore. »

Elle se rassit.

« Je garderai ton secret si tu gardes celui qu’on a, maman et moi. OK ?

— OK.

— En novembre dernier, elle m’a emmenée à Chap — c’est comme ça que les filles disent — pour une de leurs portes ouvertes. Elle voulait pas que papa le sache, parce qu’elle pensait que ça le mettrait en colère, mais à l’époque, elle pensait que peut-être ils pourraient me le payer, surtout si j’avais une bourse sur critères sociaux. Tu vois ce que c’est ? »

Pete acquiesça.

« Sauf qu’on recevait toujours l’argent à l’époque, et c’était avant toute la neige et tout ce froid bizarre de décembre et janvier. On a visité quelques salles de classe. Et les labos de science. C’est dingue le nombre d’ordis qu’ils ont. On a visité le gymnase aussi, qui est gigantesque, et les douches. Et ils ont des cabines privées pour se changer, pas des box pour parquer le bétail comme à Northfield. Pour les filles, en tout cas. Devine qui mon groupe avait comme guide ?

— Barbara Robinson ? »

Elle sourit.

« C’était chouette de la revoir. » Puis son sourire s’évanouit. « Elle m’a dit bonjour, elle m’a serrée dans ses bras, elle m’a demandé comment tout le monde allait et tout, mais ça se voyait qu’elle se souvenait à peine de moi. Pourquoi elle se souviendrait de moi, d’ailleurs ? Tu savais qu’elle, Hilda, Betsy et d’autres copines de l’époque étaient au concert des ’Round Here ? Là où celui qui a roulé sur papa a essayé de tout faire péter ?

— Ouais. »

Pete savait aussi que le grand frère de Barbara Robinson faisait partie de ceux qui avaient sauvé la vie de Barbara et ses copines et peut-être de milliers d’autres personnes. Il avait reçu une médaille, ou la clé de la ville, quelque chose comme ça. Ça, c’était héroïque, pas comme envoyer en douce de l’argent volé à ses parents.

« Tu savais qu’elle m’avait invitée à y aller avec elles, ce soir-là ?

— Quoi ? Non ! »

Tina hocha la tête.

« J’ai dit que je pouvais pas parce que j’étais malade. Mais c’était pas vrai. C’est parce que maman m’avait dit qu’ils avaient pas l’argent pour m’acheter la place. On a déménagé deux mois plus tard.

— Ouah, qui l’eût cru !

— Ouais, j’ai tout raté.

— C’était comment la visite, alors ?

— Bien, mais pas fou non plus. Northfield m’ira très bien. Et puis, quand ils sauront que je suis ta sœur, je serai peut-être chouchoutée. Hein, premier de la classe ? »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Carnets noirs»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Carnets noirs» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Carnets noirs»

Обсуждение, отзывы о книге «Carnets noirs» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x