Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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— C’est d’avoir travaillé dans le bâtiment, ça.

— Dans le bâtiment ! Toi ! Doux Jésus ! Bertie ! Morris a travaillé dans le bâtiment ! »

Quelques grognements de plus leur parvinrent du salon.

« Oui, mais le boulot a fini par manquer et je suis rentré. Maman m’a dit que j’étais le bienvenu si je voulais utiliser la maison, sauf si elle arrivait à la louer, mais je vais probablement pas rester longtemps. »

Comme ce pronostic s’était révélé juste…

« Viens donc dans le salon, Morrie, viens dire bonjour à Bert.

— Je ferais mieux de remettre ça à plus tard. » Afin de prévenir tout harcèlement supplémentaire, il cria : « Salut, Bert ! »

Encore un grognement, inintelligible par-dessus les rires enregistrés de Welcome Back, Kotter .

« Demain, alors », dit M me Muller avec ce même frétillement de sourcils. On aurait dit qu’elle faisait une imitation de Groucho. « Je mets le quatre-quarts de côté. Et je pourrais même fouetter un peu de crème .

— Super », dit Morris.

Il y avait peu de chances que M me Muller meure d’une crise cardiaque avant le lendemain, mais c’était toujours possible. Comme disait un autre grand poète : l’espoir jaillit, éternel, dans le cœur humain.

Les clés de la maison et du garage étaient suspendues à leur endroit habituel, sous l’avant-toit à droite du perron. Morris mit la Biscayne au garage et déposa la malle qu’il avait dégotée chez l’antiquaire sur le sol en béton. Ça le démangeait de se mettre à la lecture du quatrième roman de Jimmy Gold, mais les carnets étaient tous en pagaille et, en plus, ses yeux se fermeraient avant qu’il ait lu une seule page de l’écriture minuscule de Rothstein : il était vraiment crevé.

Demain, se jura-t-il. Quand j’aurai parlé à Andy, que j’en saurai un peu plus sur la façon dont il veut gérer ça, je les mettrai en ordre et je commencerai à lire.

Il poussa la malle sous le vieil établi de son père et la couvrit d’un morceau de plastique qu’il trouva dans un coin. Puis il rentra et fit le tour de la vieille maison. Elle était à peu près toujours pareille, c’est-à-dire pourrie. Y avait rien dans le frigo, à part un bocal de cornichons et une boîte de bicarbonate de soude, mais y avait des plats tout prêts Hungry Man au congélateur. Il en mit un au four, régla le thermostat sur 170 et monta à son ancienne chambre.

Je l’ai fait, se dit-il. J’ai réussi. Je suis assis sur dix-huit ans de manuscrits inédits de John Rothstein.

Il était trop fatigué pour éprouver de la jubilation, ou même un tant soit peu de plaisir. Il faillit s’endormir sous la douche, puis devant un plateau réellement dégueulasse de pain de viande et pommes de terre instantanées. Il l’engloutit quand même puis remonta lourdement l’escalier. Quarante secondes après avoir posé sa tête sur l’oreiller, il s’endormit pour ne se réveiller qu’à neuf heures vingt le lendemain matin.

Bien reposé, dans son lit d’enfant inondé de soleil, Morris ressentait enfin de la jubilation, et il n’avait qu’une hâte, la partager. Autrement dit, aller voir Andy Halliday.

Il trouva un pantalon de treillis et une jolie chemise madras dans son placard, se coiffa les cheveux en arrière et alla jeter un bref coup d’œil dans le garage pour vérifier que tout allait bien de ce côté-là. Il salua M me Muller (en embuscade derrière ses rideaux, une fois de plus) d’un signe de la main qu’il espéra désinvolte alors qu’il se dirigeait vers l’arrêt de bus. Il arriva au centre-ville un peu avant dix heures, remonta un pâté de maisons à pied et lorgna dans Ellis Avenue, en direction du Happy Cup où les tables en terrasse étaient surmontées de parasols roses. Et bien évidemment, Andy prenait sa pause-café. Encore mieux, il était de dos, ce qui permit à Morris de l’approcher sans être vu.

« Bouh ! » cria-t-il en posant la main sur l’épaule de son vieux blazer en velours côtelé.

Son vieil ami — finalement son seul ami dans cette ville bidon remplie d’ignorants — sursauta et pivota sur sa chaise. Son café se renversa sur la table. Morris recula. Il n’avait pas voulu faire peur à Andy, juste le surprendre.

« Oh, pard…

— Qu’est-ce que t’as fait ? » demanda Andy dans un chuchotement bas et grinçant. Sous ses lunettes — à monture de corne, le comble de l’affectation, selon Morris —, ses yeux lançaient des éclairs. « Qu’est-ce que t’as foutu , putain ? »

C’était pas l’accueil auquel Morris s’attendait. Il s’assit.

« Ce dont on avait parlé. »

Il examina le visage de Andy et n’y trouva rien de la supériorité intellectuelle amusée que son ami affectait d’ordinaire. Andy avait l’air terrifié. Par Morris ? Peut-être. Pour lui-même ? Presque à coup sûr.

« Je devrais pas être vu avec t… »

Morris transportait un sac en papier marron qu’il avait pris dans la cuisine. Il en sortit un des carnets de Rothstein et le posa sur la table en prenant soin d’éviter la petite flaque de café.

« Un échantillon. Parmi beaucoup d’autres. Au moins cent cinquante. J’ai pas encore eu le temps de compter, mais c’est le total jackpot.

— Range ça ! » Andy chuchotait toujours comme un personnage dans un mauvais film d’espionnage. Ses yeux allaient d’un côté à l’autre, revenant sans cesse au carnet. « Le meurtre de Rothstein fait la une du New York Times et de toutes les chaînes de télé, espèce de crétin ! »

Morris reçut la nouvelle comme un choc. Trois jours étaient censés s’écouler avant que quelqu’un découvre le corps de l’écrivain, peut-être même six. La réaction de Andy était un choc encore plus grand. Il ressemblait à un rat pris au piège.

Morris se fendit de ce qu’il espérait être une bonne approximation du sourire je-suis-tellement-intelligent-que-ça-me-fatigue-moi-même de Andy.

« Calme-toi. Dans ce coin de la ville, y a des gosses qui trimballent des carnets partout. » Il pointa le doigt vers l’autre côté de la rue en direction de Government Square. « Tiens, y en a un juste là.

— Mais pas des Moleskine ! Merde ! La femme de ménage savait quelle marque Rothstein utilisait et le journal dit que le coffre-fort dans son bureau était ouvert et vide ! Range-… moi… ça ! »

À la place, Morrie poussa le carnet vers Andy, prenant toujours bien soin d’éviter la tache de café. Andy commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs — y me faich’, comme aurait dit Jimmy Gold —, mais il retirait aussi une sorte de plaisir pervers à le regarder se ratatiner sur sa chaise comme si le carnet était un flacon rempli de bacilles de la peste.

« Vas-y, jette un coup d’œil. Celui-là c’est presque que de la poésie. Je l’ai feuilleté dans le bus…

— Dans le bus ? T’es pas cinglé ?

— … et c’est pas terrible, poursuivit Morris comme s’il n’avait rien entendu. Mais c’est bien lui l’auteur, pas de doute. Manuscrit holographe. Extrêmement précieux. On en a déjà discuté. Plusieurs fois. On a discuté de comment…

— Vire-moi ça de ! »

Morris n’aimait pas l’admettre mais la paranoïa de Andy était contagieuse. Il remit le carnet dans le sac et regarda son vieil ami (son seul ami) d’un air renfrogné.

« C’est pas comme si je proposais qu’on fasse une vente-trottoir ou quoi.

— Où est le reste ? » Et avant que Morris puisse répondre : « Peu importe. Je veux pas savoir. Tu réalises pas à quel point c’est chaud comme sujet ? À quel point c’est chaud pour toi ?

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