Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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Pete retourna à la malle et s’empara d’une enveloppe. Le rabat était juste rentré, pas collé. Il le souleva d’un doigt gourd alors que la température avait bien monté maintenant. Il appuya sur les côtés de l’enveloppe pour l’ouvrir et regarda à l’intérieur.

De l’argent.

Des billets de vingt et de cinquante.

« Seigneur Jésus mon Dieu qui êtes aux Cieux », murmura Pete Saubers.

Il sortit la liasse de billets de l’enveloppe et essaya de compter mais ses mains tremblaient trop et il en laissa tomber quelques-uns. Ils voletèrent dans l’herbe et, avant qu’il les rassemble à la hâte, son cerveau surchauffé lui jura avoir vu Ulysses Grant lui faire un clin d’œil depuis un billet de cinquante.

Il compta. Quatre cents dollars. Quatre cents dollars dans cette seule enveloppe, et il y en avait des dizaines .

Il réenfonça les billets dans l’enveloppe — pas facile parce que maintenant ses mains grelottaient encore plus que celles de Grampa Fred la dernière ou les deux dernières années de sa vie. Il jeta l’enveloppe dans la malle et regarda autour de lui, les yeux écarquillés et exorbités. Les bruits de la circulation, qui ici dans cette friche broussailleuse lui avaient toujours paru légers, lointains et insignifiants, lui semblaient maintenant proches et menaçants. Non, c’était pas l’île au Trésor ; c’était une ville de plus d’un million d’habitants dont beaucoup actuellement au chômage auraient adoré posséder ce qu’il y avait dans cette malle.

Réfléchis, se dit Pete Saubers. Réfléchis , bon sang. C’est la chose la plus importante qui te soit jamais arrivée, peut-être même la chose la plus importante qui t’arrivera jamais , alors réfléchis, et bien.

Ce fut d’abord Tina qui lui vint à l’esprit, blottie contre le mur dans son lit. Qu’est-ce que tu ferais si tu trouvais un trésor ? lui avait-il demandé.

Je le donnerais à papa et maman , avait-elle répondu.

Mais imagine que maman veuille le rendre ?

C’était une question importante. Papa non, jamais — Pete le savait —, mais maman était différente. Elle avait des idées bien arrêtées sur ce qui était bien et ce qui l’était pas. S’il leur montrait cette malle et ce qu’il y avait dedans, ça risquait de déclencher le pire ouafi-ouafi à propos d’argent de tous les temps.

« Le rendre à qui , en plus ? murmura Pete. À la banque ? »

C’était ridicule.

Ou pas ? Imagine que cet argent soit vraiment un trésor de pirates, pas de flibustiers mais de braqueurs de banques ? Mais alors, pourquoi il était dans des enveloppes, comme pour les retraits ? Et tous ces carnets noirs, alors ?

Il pourrait réfléchir à tout ça plus tard, mais pas maintenant : pour le moment, il devait agir . Il consulta sa montre et vit qu’il était déjà onze heures moins le quart. Il avait encore du temps, mais il devait l’utiliser.

« Le temps, c’est de l’argent », murmura-t-il.

Et il commença à jeter les enveloppes de liquide GRANITE STATE BANK dans le sac à commissions en toile contenant le marteau et le burin. Il expédia le sac en haut de la berge et le recouvrit de son manteau. Il bourra le plastique dans la malle, referma le couvercle et la repoussa dans le trou à grand renfort de muscles. Il fit une pause le temps d’essuyer son front poisseux de terre et de sueur, puis empoigna la pelle et se mit à pelleter comme un dingue. Il recouvrit la malle — presque entièrement —, s’empara du sac et de son manteau et remonta le chemin de la maison en courant. Il cacherait le sac au fond de son placard, ça ferait l’affaire pour le moment, et irait voir s’il y avait un message de sa mère sur le répondeur. Si tout était OK côté maman (et si papa était pas rentré plus tôt de sa thérapie — ça, ce serait horrible), il pourrait se dépêcher de retourner au ruisseau pour tenter de mieux cacher la malle. Il jetterait peut-être un coup d’œil aux carnets plus tard mais, alors qu’il remontait chez lui par cette matinée ensoleillée de février, sa seule préoccupation était qu’il puisse y avoir d’autres enveloppes d’argent parmi eux. Ou en dessous.

Je dois prendre une douche, se dit-il. Et nettoyer la terre dans la baignoire après, pour pas qu’elle me demande ce que je trafiquais dehors alors que je suis censé être malade. Je dois être vraiment prudent, et je peux en parler à personne. Personne du tout.

Sous la douche, il eut une idée.

1978

Chez soi, c’est là où quand t’arrives, on peut pas te demander de repartir, mais quand Morris arriva à la maison de Sycamore Street, il n’y avait aucune lumière pour éclaircir les ténèbres du soir et personne pour l’accueillir à la porte. Qui aurait-il bien pu y avoir ? Sa mère était dans le New Jersey, en train de donner des conférences sur la façon dont une bande d’hommes d’affaires du dix-neuvième siècle avait essayé de piller l’Amérique. De donner des conférences à des étudiants de master qui prendraient probablement la relève pour voler tout ce dont ils pourraient s’emparer dans leur poursuite du Billet d’Or. Certains auraient sans doute dit que Morris aussi s’était lancé à la poursuite de quelques Billets d’Or dans le New Hampshire, mais c’était pas ça. Il y était pas allé pour l’argent.

Il voulait mettre la Biscayne au garage et hors de vue. Putain non, il voulait se débarrasser de la Biscayne, mais ça devrait attendre. Sa priorité immédiate, c’était Pauline Muller. La plupart des gens dans Sycamore étaient tellement scotchés à leur poste de télé qu’une fois la première partie de la soirée commencée, ils n’auraient même pas vu un OVNI atterrir sur leur pelouse, mais c’était pas le cas de M me Muller : la voisine des Bellamy avait élevé l’espionnage au rang d’art. C’est donc chez elle qu’il se rendit en premier.

« Oh, mais regardez qui voilà ! glapit-elle en ouvrant la porte… comme si elle était pas en train de zieuter par la fenêtre de la cuisine quand Morris s’était garé dans l’allée. Morrie Bellamy ! En chair et en os et beau comme un dieu ! »

Morris afficha son plus beau sourire oh-vous-alors .

« Comment allez-vous, madame Muller ? »

Elle le serra dans une étreinte dont Morris se serait passé mais qu’il lui rendit docilement. Elle tourna ensuite la tête, ébranlant ses bajoues et son double menton, et cria :

« Bert ! Bertie ! C’est Morrie Bellamy ! »

Depuis le salon lui parvint un triple grognement qui aurait pu correspondre à un Comment tu vas.

« Entre donc, Morrie ! Entre, entre ! Je vais faire du café ! Et devine quoi ? » Elle remua ses sourcils noirs colorés d’une manière horriblement aguicheuse. « Il y a du quatre-quarts Sara Lee !

— Ça m’a l’air fameux tout ça, mais je rentre à peine de Boston. J’ai fait la route d’une traite, je suis plutôt claqué. Je voulais pas que vous vous inquiétiez en voyant les lumières et que vous appeliez la police. »

Elle lâcha un rire perçant, plutôt un hurlement de singe.

« Tu es si prévenant ! Mais tu l’as toujours été. Comment va ta mère, Morrie ?

— Bien. »

Il n’en avait aucune idée. Depuis son séjour en maison de redressement et son échec au City College à l’âge de vingt et un ans, les relations qu’entretenaient Morris et Anita Bellamy se résumaient aux coups de téléphone protocolaires. Glacials mais courtois. Après une ultime dispute, la nuit de son arrestation pour effraction et autres broutilles, ils avaient pour ainsi dire renoncé l’un à l’autre.

« Dieu que tu as pris du muscle, dit M me Muller. Les filles doivent adorer ça. Tu étais si maigrichon à l’époque.

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