Fred Vargas - Sans feu ni lieu

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Pourquoi Louis Kehlweiler dit l’Allemand, Marc, Lucien et Mathias — retranchés dans leur baraque pourrie de la rue Chasle à Paris —, s’intéressent-ils à un simplet à tête d’imbécile pas franchement sympathique, dont la culpabilité ne fait de doute pour personne, pas même pour eux ? Pourquoi tiennent-ils à sauver ce Clément Vauquer, un détraqué recherché par toutes les polices de Nevers et de Paris pour les assassinats effroyables d’au moins deux jeunes femmes ?
Avec un humour et une légèreté virtuoses, Fred Vargas fait rebondir les situations, réinvente la manière de parler de ses personnages, cisèle leur portrait, et fait pouffer de rire le lecteur qui n’en peut mais… « Un coupable idéal doucement timbré, quatre justiciers branquignols et des osselets.
, comme les quatre précédents romans policiers de Fred Vargas, mise sur le décalage et l'absurde. »
F.-M. Santucci, Libération

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— Vous ne l’avez jamais revu à Nevers par la suite ?

— Non, je suis désolé. Mais je peux vous aider tout de même, je peux tâcher de me renseigner. Je connais tellement de Neversois que je devrais aboutir à quelque chose.

— Volontiers, dit Louis.

— Quant à l’autre homme, je ne vois pas comment procéder… D’autant qu’il pouvait venir de l’extérieur. Une connaissance du « Sécateur » ou de Rousselet, que sais-je… Il n’y a que le Sécateur lui-même qui pourrait nous le dire…

— C’est pourquoi j’aimerais mettre la main dessus, dit Louis en se levant.

Merlin se leva à son tour et l’accompagna à la porte. Dans la cour, le bruit de la ponceuse reprit brusquement. Merlin eut une expression résignée, tout comme Bufo dans les grosses chaleurs, et serra la main de Louis.

— Je cherche, dit-il. Je vous tiens au courant. Gardez mon histoire pour vous.

Louis traversa la cour pavée, assez lentement pour apercevoir, par la fenêtre d’un atelier, l’homme qui maniait cette terrible machine. Il avait les cheveux blancs, le torse nu et velu, le teint frais et l’expression allègre. Il posa l’engin pour saluer Louis d’un grand geste. Louis distingua sur les établis des quantités de statuettes en bois et un indescriptible désordre. En refermant sur lui la porte de l’hôtel particulier, il eut le temps d’entendre la fenêtre du premier étage s’ouvrir et la voix de Merlin crier :

— Arrête, nom de Dieu !

20

En fin de journée, Louis passa voir Marthe, la rassura sur l’état de sa poupée, et lui renouvela ses conseils de prudence.

Il rendit visite à Clément Vauquer vers dix heures du soir, et lui raconta le détail de sa visite à l’ancien directeur.

— Il t’aimait bien, dit-il à Clément, qui curieusement, ne manifestait ce soir aucune intention d’aller se coucher et paraissait plutôt agité.

— Moi-même pareil, dit Clément en s’appuyant sur l’aile du nez de manière un peu convulsive.

— Qui le surveille, ce soir ? demanda Louis à Marc en baissant la voix.

— Lucien.

— Bon. Dis-lui de prendre garde. Je le trouve tourmenté.

— Ne t’en fais pas. Comment comptes-tu retrouver le « Sécateur » ?

Louis eut une grimace embarrassée.

— Pas facile, grommela-t-il. Faire un à un tous les Thévenin de la France, ça nous emmène trop loin. J’ai regardé ce matin, il y en a un drôle de paquet. On n’a pas assez de temps devant nous. Ça urge, tu comprends, ça urge. Soustraire Clément aux flics, soustraire les femmes au tueur… On ne peut pas s’amuser à traîner. Je crois qu’on aurait intérêt à passer directement par les flics. Il a peut-être un casier. Nathan pourrait me donner l’indication.

— Et s’il n’a pas de casier ?

— Alors j’ai bon espoir par Merlin, qui va tâcher de reprendre la piste à Nevers. Il en veut, Merlin. Il va s’y mettre.

— Et si Merlin ne le trouve pas ?

— Il n’y aura plus qu’à prendre l’annuaire.

— Et si ce Thévenin n’a pas le téléphone ? Je n’y suis pas, dans l’annuaire. Et pourtant, j’existe.

— Ah merde, Marc ! Laisse-nous au moins une chance ! Il est forcément quelque part, ce « Sécateur », et on le trouvera !

Louis passa ses mains dans ses cheveux, un peu découragé.

— Il est au cimetière du Montparnasse, dit soudain la voix musicale de Clément.

Louis tourna lentement la tête vers Clément, qui s’occupait à plier et déplier un fragment de papier argenté.

— De quoi tu parles, toi ? interrogea Louis, la voix peu aimable.

— Du « Sécateur », dit Clément en retrouvant le mauvais sourire qu’il avait quand il parlait de ce type. Il est personnellement au cimetière du Montparnasse, quant à l’endroit où il est.

Louis attrapa vivement Clément par le bras. Son regard vert s’était posé sur lui, dur comme un quartz. Clément soutenait ce regard sans difficulté apparente, et, à la connaissance de Marc, il était le premier qui en fût capable. Même lui, qui connaissait bien Louis à présent, détournait la tête quand l’Allemand tirait son nez en avant et pétrifiait ses yeux.

— Tu l’as tué ? dit Louis, serrant le bras maigre du jeune homme.

— Tué qui ?

— Le « Sécateur »…

— Ben non, dit Clément.

— Laisse-moi faire, dit Marc en poussant Louis.

Marc prit une chaise et s’interposa entre l’abruti et Louis. Ça faisait tout de même la quatrième fois en trois jours que Louis perdait son calme et que Marc le retrouvait, ce qui était réellement étrange. Ce Vauquer inversait tout autour de lui.

— Dis-moi, dit doucement Marc, le « Sécateur » est mort ?

— Ben non.

— Eh bien dis-moi, qu’est-ce qu’il fait au cimetière ?

— Ben, il s’occupe du parc !

Louis attrapa à nouveau le bras de Clément, mais plus calmement.

— Clément, tu es sûr de ce que tu dis ? Le « Sécateur » entretient le cimetière du Montparnasse ?

Clément leva la main.

— Il jardine au cimetière ? reprit Louis.

— Ben oui. Qu’est-ce que tu veux qu’il fasse d’autre ? Il est jardinier !

— Mais depuis quand tu sais ça ?

— Depuis toujours. Depuis qu’il est parti de notre parc de Nevers, presque en même temps que moi-même. Il a jardiné au cimetière de Nevers et puis il est parti à Montparnasse. Les jardiniers de Nevers m’ont dit que, des fois, il rentre pas chez lui, il dort entre les tombes.

Le jeune homme se tordit à nouveau les lèvres, de haine ou de dégoût, c’était difficile à dire.

— Les jardiniers de Nevers savent tout, conclut Clément.

Dans cette phrase péremptoire, Louis reconnut pour la première fois les inflexions de Marthe et cela le toucha légèrement. Marthe avait laissé son empreinte sur le gosse.

— Pourquoi ne me l’as-tu pas dit ? interrogea Louis, un peu abasourdi.

— Tu me l’avais demandé ?

— Non, reconnut Louis.

— Ah bon, dit Clément, soulagé.

Louis alla jusqu’à l’évier, but longuement de l’eau au robinet, évita de s’essuyer les lèvres sur sa veste, car il avait encore son costume chic, et passa ses mains mouillées dans sa chevelure noire.

— On y va, dit-il.

— Au cimetière ? demanda Marc.

— Oui. Dis à Lucien de descendre. Il va prendre la relève.

Marc frappa trois coups au plafond pour faire venir le contemporanéiste. Clément, qui avait pigé le système, depuis trois jours qu’il était là, le regardait faire en souriant.

— Je faisais pareil avec les pommes, dit-il amusé. Pour les faire tomber.

— Ça va tomber, confirma Marc. Tu vas voir.

Une minute plus tard, Lucien dégringolait les escaliers et entrait dans le réfectoire, livre en main.

— C’est mon quart ? demanda-t-il.

— Oui. Veille sur lui, il était un peu agité tout à l’heure.

Lucien fit un petit salut militaire, et repoussa d’un coup de tête la mèche qui lui barrait le regard.

— Ne t’en fais pas, dit-il. Tu vas loin ?

— Au cimetière, répondit Marc en enfilant une petite veste de toile noire.

— Ah, charmant. Si tu croises Clemenceau, transmets-lui mon bonjour. Bonne route, soldat.

Et Lucien, sans plus s’occuper de personne, s’installa sur le banc, sourit à Clément et ouvrit son livre : 1914–1918 : La Culture héroïque .

21

Louis avait accepté de prendre un bus pour rallier le cimetière du Montparnasse. Les deux hommes marchaient maintenant rapidement dans la nuit.

— Il est tout de même bizarre, non ? dit Louis.

— Il ne pouvait pas savoir que tu cherchais le Sécateur, dit Marc. Il faut le comprendre.

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