Georges-Jean Arnaud - Les gens de l’hiver

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Les gens de l’hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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Les gens de l'Hiver prolongent l'été dans cette cité balnéaire futuriste du Languedoc. A longueur d'année ils vivent une existence factice dans leurs immeubles pyramides. Ils s'estiment privilégiés, à l'abri des fureurs du monde extérieur. Mais ils ne sont qu'une poignée, quatre mille dans cette ville prévue pour cent mille estivants. Des centaines d'appartements sont vides. Les longs corridors sont déserts, inquiétants malgré les services de surveillance.
Marjorie Brun sait qu'un criminel évadé de la Centrale de Nîmes se cache dans son immeuble. Il a besoin d'elle pour manger, pour se soigner.
Dès lors ses amis, son mari libèrent brutalement leurs névroses.

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— Plus tard, dit-elle en raccrochant.

Rapidement, elle prépara du café avec de l’instantané, en remplit une thermos, confectionna des sandwiches. Elle faillit arriver en retard pour appeler l’ascenseur. Lorsqu’elle plaça le sac en plastique dans la cage, elle doutait encore, s’attendait presque à ce que ses amis surgissent d’un appartement voisin pour l’accabler de leurs rires.

La flèche verte pointée vers le haut s’alluma, preuve que l’appareil montait vers les niveaux supérieurs. Elle n’aurait jamais le temps, par les escaliers, et les autres ascenseurs, de tenter d’apprendre à quel étage il s’arrêterait.

Au bout d’un instant, elle se demanda ce qu’elle attendait, revint dans son appartement. Maryse était de retour avec les provisions et secouait ses cheveux pleins de sable.

— On a beau mettre un foulard…

— Où sont les journaux d’hier et d’avant-hier ?

— Toujours au même endroit.

Elle trouva l’article en première page dans le quotidien de l’avant-veille. Jamais elle ne lisait les faits divers. Pour cette raison, elle n’était pas au courant de l’évasion de trois dangereux repris de justice. Tous accusés de meurtre. Dans les pages intérieures, elle apprit qu’un certain Merkes était soupçonné d’avoir tué trois personnes au cours d’un hold-up. Jouillet, lui, avait abattu un agent de police et blessé un passant lors de l’attaque d’une banque. Le dernier, Hondry, était le meurtrier d’une jeune fille de dix-sept ans qu’il avait prise en stop, violée et étranglée.

« Ce n’est pas l’un d’eux, se dit-elle, c’est absolument impossible. »

Pourtant, quelqu’un avait appelé l’ascenseur des étages supérieurs. Quelqu’un se cachait dans l’un des appartements. Et l’on pouvait pénétrer dans la pyramide de plusieurs façons.

Lorsque le téléphone sonna, elle n’eut que le temps de bondir pour empêcher Maryse de décrocher. L’homme parlait déjà alors que la jeune fille quittait à peine la pièce.

— Merci, c’est parfait. Vous avez oublié les sulfamides.

— Qui êtes-vous ? Merkes, Jouillet ou Hondry ?

Il y eut un rire lointain, comme s’il se tenait à distance du micro.

— Ce n’est pas drôle, dit-elle.

— Qui préférez-vous ? Merkes ? Assez joli garçon, mais déjà marié et fidèle. Jouillet, peut-être ? L’ennui, c’est qu’il a un œil de verre et qu’il est assez sauvage. Hondry, alors ? Eh ! vous êtes émoustillée par ce qu’il a fait à cette gosse de dix-sept ans ? Les journaux ne donnent pas tous les détails, mais moi je les connais.

Elle réfléchit très vite.

— Vous êtes Jouillet, dit-elle.

— Comment pouvez-vous savoir…

Cette fois, elle comprenait mal.

— Excusez-moi de parler la bouche pleine, mais vos sandwiches sont excellents. Bon jambon, bon pâté, bon fromage. Pour midi, prévoyez du plus consistant… De la viande, par exemple… Pour le soir, ce que vous voulez… Mais j’aime bien les crudités, radis, oignons, chou rouge… On doit trouver ça dans vos boutiques de luxe. Je crois qu’il y a un bon traiteur…

C’était Vicky qui avait déclaré que lorsqu’elle verrait Marjorie acheter plus de nourriture que besoin était, il faudrait alors la soupçonner d’alimenter quelque clandestin des pyramides.

— Vous pensez que je suis Jouillet le borgne ? Pourquoi ?

Ça n’avait pas d’importance.

— Il faut que je raccroche, dit-elle.

— N’oubliez pas un steack à midi… Bien saignant avec du poivre, de la moutarde. Bien salé, aussi.

Elle raccrocha. Tout de suite après, il rappela.

— Arrêtez, dit-elle, ma femme de ménage est là… N’appelez plus. Je dois sortir.

— J’ignorais, dit-il. Mais alors, pour midi, comment ferez-vous ?

Bien décidée à lui cacher que Maryse s’en allait et ne faisait qu’une demi-journée, elle répondit sèchement :

— Vous vous passerez de steack pour aujourd’hui, devrez vous contenter de viande froide.

— Je boirais bien du vin. Du bon, rouge, de préférence.

— Ne rappelez pas avant midi un quart.

Elle prit une longue douche, puis essaya l’eau glacée, dut couper le robinet car elle suffoquait. Mais ses idées n’étaient pas plus cohérentes. Elle ne parvenait pas à croire à la présence d’un assassin dans cette immense unité d’habitation.

Lorsqu’elle fut prête, elle appela Vicky, lui demanda si elle s’était réconciliée avec Michel.

— J’ai fini par m’endormir et il a couché dans l’autre chambre. Ce matin, il est parti de bonne heure. Tu sais que je ne me lève jamais tôt… Quelle mouche l’a piqué ?

Michel jouait avec les nerfs de sa femme. On ne découvrait qu’à la longue la véritable personnalité des êtres proches. Pourquoi ne jouerait-il pas aussi avec les siens ? Mais dans quel but ?

— Tu devrais aller le rejoindre à Montpellier.

— Pas question ! Qu’il aille au diable ! Je vais aller faire un tour en voiture. On se verra ce soir à l’apéritif ? Alexis sera peut-être là puisqu’on est vendredi.

— C’est possible. Le vent a l’air de tomber, non ?

— Espérons-le.

Jamais Vicky ne sortirait tant qu’il y aurait un grain de sable en suspension dans l’air, Marjorie pensait plutôt qu’elle irait rejoindre Arturo dans son atelier.

CHAPITRE III

En quelques instants, Marjorie imagina un plan qui lui permettrait de situer l’inconnu dans les niveaux supérieurs. En hâte, elle prépara un sandwich énorme à la viande froide, plaça du fromage, des fruits dans un sac de plastique ainsi qu’une bouteille de bon vin. Le clandestin trouverait aisément un tire-bouchon dans l’appartement où il se cachait. Elle venait juste d’achever lorsque le téléphone vibra.

— Il est midi un quart, lui dit la voix toujours lointaine.

— Donnez-moi jusqu’à la demie pour déposer votre repas dans l’ascenseur.

— Qui vous parle d’ascenseur ? répondit l’inconnu.

Elle en eut le souffle coupé et la gorge sèche. L’angoisse d’être percée à jour ?

— Vous allez monter de deux niveaux, déposer le sac dans le placard des compteurs du 442. Puis vous redescendrez rapidement et irez faire un tour vers le port, jusqu’à la capitainerie.

— Vous vous méfiez, fit-elle, cachant mal sa déception.

— On n’est jamais trop prudent.

Plus tard, elle s’immobilisa devant leur voilier, le Rêverie qui se balançait régulièrement dans le clapot. Le vent mollissait de plus en plus. Elle se retourna, regarda l’énorme pyramide d’habitation, les terrasses. Face à ces centaines d’appartements, que pouvait-elle faire pour situer l’inconnu ?

— Hé ! madame Brun !

Assis à l’abri de la capitainerie, Marco la saluait joyeusement. Le garçon travaillait sur les bateaux de plaisance, les entretenait, les surveillait. Il vivait à bord d’un gros cabin-cruiser très confortable et disposant d’un chauffage électrique.

— Ça va faire une belle journée, vous savez… Demain, vous pourrez aller tirer quelques bords.

— Vous croyez ?

En s’approchant, elle vit qu’il mangeait des moules crues avec des tartines de pain beurrées.

— Vous en voulez ?

Il lui en ouvrit quelques-unes, lui tendit une tranche de pain avec une épaisse couche de beurre.

— Vous direz au docteur que j’ai vérifié le diesel pas plus tard que ce matin. Il tourne rond et les batteries ont la pleine charge.

— Le plein est fait ?

— Ouais, au fuel domestique. Faut en profiter tant qu’il n’y a pas de contrôle, mais c’est râpé pour cet été.

Soudain, elle réalisa que des gens comme Marco, Maryse et quelques autres, travaillaient pour les propriétaires de la station balnéaire mais n’y habitaient pas. Il n’y avait que des gens aisés dans les appartements, avec le même niveau de vie, ce qui ne facilitait pas une quelconque prise de conscience. On pouvait se sentir protégé des problèmes qui agitaient le pays, mais l’était-on vraiment ? Il suffisait qu’un évadé de prison, un criminel, de surcroît, se cache dans l’un de ces monuments de luxe pour que tout soit remis en question.

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