Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres

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Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d'un petit garçon, mystérieusement « visitée » pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s'attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l'ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les
suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l'a nommé… Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres.
L'auteur du
nous offre un thriller exceptionnel, porté à l'écran par Mathieu Kassovitz.

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— Combien étaient-ils ?

— D… Deux, j’crois…

— Tu pourrais les décrire ?

Le blessé ricana.

— Mec, on était raides…

Karim lui donna une claque sur l’oreille broyée. Le skin étouffa un cri, qui s’acheva en un sifflement de serpent.

— Tu pourrais donner leur signalement ?

— Non ! C’était la nuit noire…

Karim réfléchit. Une certitude lui revint en tête, à propos des casseurs : des pros.

— Et ensuite ?

— Putain… Ça nous a foutu les j’tons… on s’est tirés… On s’est dit qu’on allait nous coller ça sur le dos… à… à cause de Carpentras…

— C’est tout ? Vous n’avez rien remarqué d’autre ? Un détail ?

— Non… rien… A deux heures du mat’, dans ce bled… c’est la mort…

Karim imagina la solitude de la petite route, avec l’unique réverbère, une griffe blanche au-dessus de la nuit envoûtant les papillons nocturnes. Et la bande de crânes rasés jouant des coudes, défoncés jusqu’aux yeux, hurlant des hymnes nazis. Il répéta :

— Réfléchis encore.

— Ce… C’est un peu plus tard… J’crois qu’on a vu une bagnole de l’Est, une Lada ou un truc dans l’genre, qui fonçait dans l’aut’sens… Elle v’nait du cimetière… Sur la D 143…

— Quelle couleur ?

— Bl… Blanche…

— Rien de particulier ?

— Elle… Elle était couverte de boue…

— Tu as relevé la plaque ?

— Putain… On est pas des flics, ducon, je…

Karim lui balança un coup de talon dans la rate. L’homme se tordit, émettant un gargouillis sanglant. Le lieutenant se releva et épousseta son jean. Il n’y avait plus rien à glaner ici. Il entendait les autres gémir derrière lui. Leurs mains étaient sans doute brûlées au troisième ou quatrième degré. Karim conclut :

— Tu vas gentiment aller au poste de Sarzac. Aujourd’hui. Pour signer ta déclaration. Dis que tu viens de ma part, tu auras un traitement de faveur.

Le skin acquiesça de sa tête pantelante, puis leva des yeux de bête terrassée.

— Pourquoi… pourquoi tu… fais ça, mec ?

— Pour que tu te souviennes, murmura Karim. Un flic, c’est toujours un problème. Mais un flic arabe, c’est un putain de sacré problème. Essaie encore de casser du crouille et tu feras connaissance avec le problème. (Karim lui balança un dernier coup de pied.) En profondeur.

Le Beur partit à reculons et récupéra son Glock 21 au passage.

Karim démarra en trombe et s’arrêta quelques kilomètres plus loin, dans un sous-bois, pour laisser le calme revenir dans ses veines et réfléchir. La profanation s’était donc déroulée avant deux heures du matin. Les pilleurs étaient deux et conduisaient — peut-être — une bagnole de l’Est. Il regarda sa montre : il avait juste le temps de consigner tout ça par écrit. L’enquête allait pouvoir démarrer sérieusement. Il fallait lancer un avis de recherche, appeler les cartes grises, interroger les gens qui vivaient le long de la D143…

Mais il avait déjà l’esprit ailleurs. Il s’était acquitté de sa mission. Crozier allait maintenant lui lâcher la bride. Il allait pouvoir mener l’investigation à sa façon : fouiner, par exemple, du côté d’un petit garçon, disparu en 1982.

11

« L’examen de la face antérieure du thorax révèle de longues entailles longitudinales, réalisées sans doute avec un instrument tranchant. Nous relevons également d’autres lacérations, effectuées avec le même instrument, sur les épaules, les bras… »

Le médecin légiste portait un treillis fripé et des petites lunettes. Il s’appelait Marc Costes. C’était un homme jeune, aux traits affûtés et aux yeux vagues. Au premier coup d’œil, il avait plu à Niémans, qui avait reconnu en lui un passionné, un véritable enquêteur, manquant sans doute d’expérience, mais certainement pas de rage. Il lisait son rapport d’une voix méthodique :

« … Multiples brûlures : sur le torse, les épaules, les flancs, les bras. Nous comptons environ vingt-cinq traces de ce type, dont de nombreuses se confondant avec les entailles précédemment décrites… »

Niémans intervint :

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

Le docteur leva un regard timide au-dessus de ses lunettes.

— Je pense que le tueur cautérisait les plaies au feu. Il semble avoir aspergé les blessures avec de faibles quantités d’essence pour les enflammer ensuite. Je dirais qu’il a utilisé un aérosol trafiqué, peut-être un Karcher.

Niémans arpenta une nouvelle fois la salle de travaux pratiques où il avait installé son quartier général, au premier étage du bâtiment « psychologie/sociologie ». C’était dans cette pièce discrète qu’il avait souhaité rencontrer le médecin légiste. Le capitaine Barnes et le lieutenant Joisneau étaient également présents, bien sages sur leurs chaises d’étudiants.

— Continuez, ordonna-t-il.

« … Nous constatons également de nombreux hématomes, œdèmes, fractures. Rien que sur le torse, nous avons pu constater dix-huit hématomes. Quatre côtes sont brisées. Les deux clavicules réduites en miettes. Trois doigts de la main gauche, deux de la droite, sont broyés. Les parties génitales sont violacées à force de coups.

« L’arme utilisée est sans doute une barre de fer, ou de plomb, d’une épaisseur d’environ sept centimètres. Il faut bien sûr discerner les blessures causées ensuite par le transport du corps et son « encastrement » dans la roche, mais les œdèmes ne réagissent pas de la même manière, post mortem … »

Niémans scruta brièvement l’assistance : regards fuyants et tempes luisantes.

« … Concernant la partie supérieure du corps. Visage intact. Pas de signes visibles d’ecchymoses sur la nuque… »

Le policier demanda :

— Pas de coups au visage ?

— Non. Il semble même que le tueur ait évité d’y toucher. Costes baissa les yeux sur son rapport et reprit sa lecture, mais Niémans intervint encore :

— Attendez. Je suppose que ça continue comme ça pendant longtemps.

Le médecin battit nerveusement des cils, en feuilletant son rapport.

— Plusieurs pages…

— OK. Nous lirons tout ça chacun de notre côté. Donnez.

— Nous plutôt la cause du décès. Ces blessures ont-elles provoqué la mort de la victime ?

— Non. L’homme a été tué par strangulation. Aucun doute possible. Avec un filin métallique, d’un diamètre d’environ deux millimètres. Je dirais : câble de frein de vélo, corde de piano, un filin de ce genre. Le câble a entaillé les chairs sur une longueur de quinze centimètres, broyé la glotte, tranché les muscles du larynx et déchiré l’aorte, provoquant l’hémorragie.

— L’heure du meurtre ?

— Difficile à dire. A cause de la position recroquevillée du corps. Le processus de la raideur cadavérique a été perturbé par cette gymnastique et…

— Donnez-moi une heure approximative.

— Je dirais… à la tombée du jour, samedi soir, entre vingt heures et vingt-quatre heures.

— Caillois se serait fait surprendre lorsqu’il rentrait de son expédition ?

— Pas nécessairement. Les tortures, selon moi, ont duré un bon moment. Je pense plutôt que Caillois s’est fait cueillir dans la matinée. Et que son calvaire s’est prolongé toute la journée.

— A votre avis, la victime s’est-elle défendue ?

— Impossible à dire, compte tenu des multiples blessures. Une chose est sûre : l’homme n’a pas été assommé. Et il était ligoté, et conscient, durant la séance de tortures : les marques de liens sur les bras et les poignets sont évidentes. D’autre part, dans la mesure où la victime ne porte aucun signe de bâillon, on peut supposer que son bourreau ne craignait pas qu’on entende ses cris.

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