Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes

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Jeanne Korowa n'a fait qu'une erreur. Elle cherchait le tueur dans la forêt. C'était la forêt qui était dans le tueur. Comme l'enfant sauvage au fond de l'homme.

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Tout se tenait. L’assassin ne venait pas du Nicaragua mais d’Argentine. Ce qui pouvait constituer une connexion avec Francesca Tercia, elle-même d’origine argentine… Et aussi le coup de fil de François Taine à l’institut d’agronomie, à Tucumán, dans le nord-ouest du pays. Mais, de mémoire, plus de mille kilomètres séparaient Tucumán de Formosa, dans le nord-est.

Trop de questions. Pas assez de réponses…

Dans l’immédiat, Jeanne voulait vérifier son hypothèse à propos de Nelly Barjac. Elle remonta rapidement dans sa chambre, régla la climatisation à plein régime, attrapa un autre Coca light dans le mini-bar. Elle composa le numéro du portable de Bernard Pavois, le directeur des établissements du même nom.

21 heures ici. 4 heures du matin à Paris. Elle savait que Pavois ne lui en voudrait pas de le réveiller. Cas de force majeure. Le colosse répondit au bout de deux sonneries, d’une voix claire. Il ne dormait pas.

Jeanne s’excusa pour l’heure tardive. L’homme ne manifesta aucune surprise.

— Comment se passe votre enquête ? Je n’ai aucune nouvelle de vos collègues.

— Je ne sais pas où en est leur enquête, mais moi, j’ai dû partir en voyage.

— Où ?

— Managua, Nicaragua.

— Sur la trace du tueur ?

— Exactement.

— C’est votre karma : je vous avais prévenue. Pourquoi m’appelez-vous ?

— Nelly Barjac a reçu un colis UPS, le 31 mai, en provenance de Managua.

— Et alors ?

— L’expéditeur était le laboratoire Plasma Inc. La seule banque privée de sang de Managua. Plus précisément, l’homme qui a envoyé ce pli est un dénommé Eduardo Manzarena, le directeur du laboratoire.

— Jamais entendu parler.

— On l’appelle le Vampire de Managua.

— Vous vivez dans un monde… Vous l’avez rencontré ?

Jeanne revit le corps obèse démembré. Les chairs en décomposition. Les livres encroûtés de sang. Elle renonça à donner plus de détails.

— Je voudrais juste envisager avec vous une hypothèse.

— Dites.

— A priori, ce colis contenait un échantillon de sang. Un sang contaminé.

Pavois prit un ton surpris :

— Quelle maladie ?

— Je n’en sais rien. Une affection rare. Peut-être endémique d’une région en Argentine. Quelque chose qui serait proche de la rage.

— Et il aurait envoyé un truc pareil dans notre laboratoire ?

— Il connaissait Nelly. Il voulait qu’elle pratique des analyses pour identifier la maladie.

— Ce n’était pas la spécialité de Nelly.

— Mais vous possédez le matériel nécessaire pour ce type d’examens ?

— Oui et non. Mais surtout, ce serait un pur délire de faire voyager un échantillon infecté par la poste.

Jeanne avait pensé à cette objection. Manzarena avait dû prendre ses précautions.

— Quel type d’analyses aurait pu mener Nelly ? insista-t-elle. Elle aurait pu détecter un virus ?

— Pas du tout. Vous confondez les échelles. Elle aurait tout juste pu repérer des parasites, des microbes. Ou des bactéries. Les virus sont observables à une échelle beaucoup plus petite… Dans tous les cas, je vous le répète, ce n’est absolument pas notre boulot !

— De telles manipulations laisseraient des traces dans votre labo ?

— Non. Si Nelly n’a rien mémorisé informatiquement, c’était « ni vu, ni connu ».

Jeanne tentait d’imaginer la scène, mais Pavois balaya son scénario :

— Tout ce que vous évoquez est absurde. Pour de simples raisons de sécurité. Nelly n’aurait jamais pris un tel risque. Vous vous rendez compte que notre laboratoire reçoit et analyse des milliers d’échantillons par semaine ? Vous imaginez les effets d’une contamination pour nos examens ?

— Et une analyse génétique ? suggéra-t-elle. Vous m’avez parlé d’un étage où on pouvait identifier les pathologies provoquées par un problème génétique.

— A condition de connaître le gène en cause. Nous pouvons vérifier la présence d’une anomalie dans un contexte connu. Certainement pas mener des recherches inédites.

Pas la peine d’insister. Elle faisait fausse route. Elle salua Bernard Pavois, lui promit de lui donner des nouvelles et raccrocha. Elle se força à abandonner toute réflexion pour la nuit. Elle coupa la climatisation de sa chambre — elle avait carrément le nez gelé. Prit une douche chaude puis enfila un boxer et un tee-shirt à l’effigie de son groupe préféré, Nine Inch Nails. Elle se coucha direct. Pour l’instant, c’était ce qu’elle avait de mieux à faire.

Elle éteignit la lumière en songeant à Antoine Féraud. Était-il déjà mort, comme elle l’avait pensé quelques heures auparavant ? Ou avait-il au contraire de l’avance sur sa propre enquête ?

Quelques minutes plus tard, elle dormait à poings fermés, au fond d’une grotte, entourée d’hommes préhistoriques aux visages simiesques.

44

Banque du sang, deuxième. 10 heures du matin. Tout paraissait normal chez Plasma Inc. Jeanne s’attendait à ce que le centre soit fermé. Ou qu’une banderole noire barre son entrée. Aucun signe particulier. Rien qui annonçât la mort du Vampire de Managua. Le commerce du sang continuait. Aussi immuable que le cours d’un fleuve écarlate.

Jeanne franchit le premier barrage. Elle sentait sous ses pieds la chaleur du bitume chauffé à blanc. La fournaise lui paraissait pire encore que la veille. À midi, la ville ressemblerait à un cratère en fusion.

À l’intérieur, le business tournait tranquillement. Files d’attente. Comptoirs crépitants. Télévision ronronnante. Jeanne repéra la Pékinoise, qui traversait le hall. La petite femme avait les yeux rouges.

Jeanne ne prit pas de précautions particulières :

— Vous me reconnaissez ? Je suis venue voir hier Eduardo Manzarena.

Son expression se ferma.

— Qui êtes-vous au juste ?

— C’est moi qui ai découvert le corps d’Eduardo.

La secrétaire se pétrifia. Jeanne brandit sa carte de magistrate.

— Je suis juge d’instruction en France. Le meurtre de votre patron est lié à une affaire criminelle sur laquelle je travaille dans mon pays.

Le petit museau fit jaillir un kleenex de sa manche, tel un drapeau blanc, et se moucha.

— Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous voulez ?

— Qui est Niels Agosto ?

La femme observa Jeanne avec méfiance, comme si la question contenait un piège. Le brouhaha continuait autour d’eux. Des infirmières passaient, portant des glacières. Des gars à l’air maussade prenaient le chemin de la sortie en se tenant le bras.

La Pékinoise désigna une porte.

— Allons dans ce bureau.

Elles s’enfermèrent dans une pièce où le soleil filtrait par une lucarne et brûlait tout. Il devait faire 40 degrés. Jeanne songea à un hammam sans eau ni vapeur.

— Qui est Niels Agosto ? répéta-t-elle.

— Le responsable de nos unités mobiles.

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Plasma Inc. a des filiales partout en Amérique latine. Des centres fixes. Mais aussi des camions qui sillonnent chaque pays. Les unités mobiles. Niels Agosto s’occupe de ces camions.

— Parmi les pays où vous êtes implantés, il y a l’Argentine ?

— Oui.

— Avez-vous entendu parler d’un problème là-bas ?

— Quel genre de problème ?

— Du sang contaminé.

— Non.

Ce « non » voulait dire « oui ». Jeanne n’insista pas.

— Niels Agosto, où je peux le trouver ?

— Il ne peut pas vous parler.

— Il est en voyage ?

— Non. A l’hôpital Fonseca, à Managua.

Jeanne pensa que l’homme avait contracté la « maladie » de Formosa.

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