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Jean-Christophe Grangé: La Ligne noire

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé: La Ligne noire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2253116592, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Триллер / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-Christophe Grangé La Ligne noire

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Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'Equateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi… Jean-Christophe Grangé, 42 ans, est l’auteur de thrillers devenus mythiques (1994), (1998), (2000) et (2003), best-sellers internationaux traduits dans une trentaine de pays notamment aux Etats-Unis où sort chez Harper Collins à ’l'automne 2004. Biographie de l'auteur

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— C’est celle de son arrestation au Cambodge, tu n’as pas celle de Malaisie ?

— Non, m’sieur. J’ai appelé les mecs de l’AFP, à Kuala Lumpur.

Pas de portrait officiel en Malaisie. Reverdi n’est pas resté assez longtemps entre les mains des flics. Il a aussitôt été interné dans un hôpital psychiatrique et…

— Je suis au courant, merci.

Marc observait le visage de Reverdi. Les images qu’il avait vues jusqu’ici appartenaient au passé prestigieux de l’apnéiste. Des clichés rayonnants où le champion, vêtu d’une combinaison de plongée, brandissait la plaquette indiquant la profondeur de son record. Le portrait qu’il tenait maintenant était différent. Le visage étroit, musclé, rugueux de Reverdi n’était plus du tout souriant. Les commissures des lèvres s’arquaient en une expression maussade. Quant au regard, il était noir, indéchiffrable.

Il ouvrit l’enveloppe suivante et découvrit une jeune fille. Presque une adolescente. Pernille Mosensen. Des yeux clairs, une expression angélique entourée de cheveux noirs, très raides. Et une peau luminescente. Marc songea à la chair pâle de certains fruits exotiques.

— L’AFP m’a envoyé que ça, commenta Vincent. C’est la photo de son passeport. Je l’ai retouchée à l’ordinateur…

L’expression de la jeune Danoise trahissait la volonté de paraître sérieuse. Pourtant, malgré cet air sage, on sentait vibrer une jeunesse exubérante sous les cils. Un sourire qui frémissait au bord des lèvres. Il l’imaginait en train de se préparer pour son voyage en Asie du Sud-Est. Sans doute son premier grand périple…

— Et le corps ? demanda-t-il.

— Nada. La Haute Cour de Malaisie n’a rien communiqué. Ils ont pas l’air de vouloir faire de la publicité.

— Et l’autre ? La fille du Cambodge ?

Vincent acheva une longue goulée et poussa sur la table la troisième enveloppe :

— Je n’ai trouvé que ça. Dans les archives du Parisien. Et j’ai vraiment dû faire des miracles. C’est une reproduction des canards de Phnom Penh. On voit la trame de l’imprimerie.

Linda Kreutz était une rousse aux traits délicats se dessinant par petites touches à peine appuyées. Une physionomie légère, enfouie sous une tignasse frisée, qui ne faisait pas le poids face au grain d’impression du journal. Son expression se perdait dans la trame et prenait un caractère irréel. Un fantôme de news.

— Et pour celle-ci, rien sur le corps ?

— Rien de publiable. Cambodge Soir m’a envoyé des photos. La fille a été retrouvée dans un fleuve, trois jours après sa mort. Gonflée à exploser. La langue comme un concombre. Pas publiable : fais-moi confiance. Même dans ton canard de merde.

Marc empocha les trois enveloppes. Vincent prit un ton complice :

— Qu’est-ce que tu fous, ce soir ?

Le visage du photographe était taillé sur le même modèle que le corps : énorme, rougeâtre, avachi. Une face d’ogre, à moitié cachée par une mèche qui lui tombait sur l’œil gauche à la manière d’un bandeau de pirate. Il conservait toujours la bouche entrouverte, comme un gros dogue essoufflé. Il brandit une autre enveloppe, en affichant un large sourire :

— Ça t’intéresse ?

Marc jeta un regard : des tirages de jeunes femmes nues. Aux côtés de ses photographies officielles pour les magazines, Vincent effectuait des clichés de composite pour les mannequins débutants. Il en profitait pour les dévoiler.

— Pas mal, non ?

Son haleine brûlait d’une odeur mêlée de Coca et d’alcool. Marc feuilleta la liasse : des corps pubères, aux mensurations parfaites ; des peaux de lait, sans le moindre défaut ; des visages à l’élégance féline.

— Je les appelle ? demanda-t-il en faisant un clin d’œil.

— Désolé, répondit Marc en rendant les images. Je ne suis pas d’humeur.

Vincent reprit ses clichés avec une grimace de dédain :

— T’es jamais d’humeur. C’est ça, ton problème.

5

Les visages étaient là.

À la fois familiers et terrifiants.

Tordus, écrasés, déformés contre les mailles de rotin. Jacques Reverdi maîtrisa sa peur et leur fit face : il vit les joues aplaties, les fronts plissés, les cheveux emmêlés. Leurs yeux cherchaient à le repérer dans l’ombre. Leurs mains s’agrippaient aux parois. Il percevait aussi leurs voix étouffées, leurs chuchotements mêlés, sans distinguer leurs paroles.

Bientôt, il remarqua des détails impossibles. L’un des visages avait les paupières couturées. Un autre ne possédait pas de bouche, juste de la peau opaque entre les joues. Un autre encore avait le menton en étrave, comme si l’os, retroussé, démesuré, était près de crever la chair. Un autre transpirait à grosses gouttes, mais cette suée était composée de chair liquide : elle diluait les traits, les fondait en une seule coulée.

Jacques comprit qu’il dormait encore. Ces hommes appartenaient à son cauchemar familier — celui qui ne le quittait jamais. Il s’efforça au calme. Il savait que les monstres, à travers les fibres végétales, ne le voyaient pas — il était à l’abri, dans l’obscurité. Jamais ils ne parviendraient à ouvrir l’armoire de rotin, à l’extirper de sa cachette.

Pourtant, tout à coup, il sentit leur monstruosité s’insinuer entre les fils tressés, lui passer sous la peau. Son visage se souleva, ses muscles se distendirent, ses os craquèrent… Il leur ressemblait de plus en plus ; il devenait « eux ». Il serra les lèvres pour ne pas hurler. Sa figure se disloquait, se déformait, mais il ne devait pas crier, il ne devait pas révéler sa présence dans l’armoire, il…

Son corps se raidit. Sa cage thoracique se bloqua. Son être se ferma au monde extérieur. Il imagina l’arborescence de son appareil respiratoire se fermant sur la nuit de ses organes. C’était l’apnée qu’il préférait — la plus douce, la plus naturelle. L’apnée nocturne qui surprenait les bébés dans leur sommeil et qui parfois les tuait.

Jacques ne dormait plus mais il conservait les yeux clos. Il compta les secondes. Il n’avait pas besoin de montre, ni de trotteuse. L’horloge était son flux sanguin. Ralenti. Apaisé. Au bout de quelques secondes, les voix se turent. Puis les visages s’estompèrent. Les parois de rotin reculèrent, comme si la pression, de l’autre côté, cessait. Il était le plus fort. Plus fort que les yeux, que les monstres, que les…

Il ouvrit les paupières, l’esprit absolument vide. Il inspira une pleine bouffée d’air. Il reçut en échange quelque chose d’amer et de savoureux à la fois. Une goulée de thé vert. Où était-il ? Sa conscience revint par vagues lentes. Il était allongé. La chaleur était omniprésente, dans les ténèbres. Ses cinq sens commencèrent leur travail de sonde. Il perçut le vent brûlant sur son visage. Puis une odeur lourde, capiteuse, presque écœurante : l’arôme de la forêt. La luxuriance végétale.

Des bruits étouffés. Des voix. Elles n’avaient rien à voir avec celles de son cauchemar. Elles s’efforçaient de parler anglais avec un fort accent malais : « Hello… Hello… », « Cigarettes ? »

Il tourna la tête vers la droite et discerna, à travers des barreaux de bois peints en vert, des trognes sombres, confuses. Était-il en prison ? Il tourna les yeux vers la gauche. Un ciel nocturne se déployait, vibrant d’étoiles. Non. Il était à l’extérieur.

Il s’efforça au calme — à l’analyse de chaque fait. C’était la nuit. Une nuit bleue et verte, aux effluves de tropiques. Il se trouvait dans le couloir d’une galerie. À gauche, une grande cour de ciment. À droite, le mur de barreaux, derrière lequel s’agitaient un groupe de détenus. Dans leur dos, on discernait une grande pièce ponctuée de lits en fer. Il était bien en prison. Mais une prison à ciel ouvert.

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