Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

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Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

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Diane tomba sur le standard : le chirurgien opérait. En désespoir de cause, elle demanda à parler à M meFerrer. Celle-ci confirma ses soupçons : Lucien venait de subir une forte poussée de fièvre, avec des signes de catalepsie. Mais tout était déjà rentré dans l’ordre — la fièvre baissait, les muscles s’assouplissaient. Le docteur Daguerre avait ordonné une série d’examens. On attendait les résultats. M meFerrer ajouta, en guise de conclusion, que Didier Romans cherchait à la joindre, de toute urgence. Diane demanda :

— Où est-il ?

— Ici. Dans nos bureaux.

— Passez-le-moi.

Une minute plus tard, la voix de l’anthropologue retentit :

— Madame Thiberge, il faut absolument que vous veniez à l’hôpital !

— Que se passe-t-il ?

— Un phénomène extraordinaire.

— Vous voulez parler de la transe de Lucien ?

— Il y a eu une sorte de transe, oui. Mais il y a maintenant autre chose.

— QUOI ?

L’homme parut saisir les résonances inquiétantes de son discours.

— N’ayez crainte, s’empressa-t-il de dire. C’est sans danger pour votre enfant.

Diane répéta en articulant chaque syllabe :

— Que se passe-t-il ?

— Ce serait trop long à vous expliquer par téléphone. Vous devez le voir par vous-même. C’est très… visuel.

Diane trancha :

— Je serai là dans trois heures.

Elle raccrocha. Elle suffoquait tout à coup dans l’atmosphère surchauffée de l’hôpital. Elle sentait ses mèches collées de pluie, son col trempé de sueur. Un nouveau gouffre dans ses pensées : comment ces deux enfants avaient-ils pu subir la même crise, à huit cents kilomètres de distance ? Et quel était le nouveau phénomène découvert par l’anthropologue ?

Quatorze heures trente. Elle lança un coup d’œil aux portes du hall. Elle s’attendait maintenant à voir surgir une escouade de gendarmes. Des hommes qui allaient l’interroger sur l’origine de Lucien, la mort d’Irène Pandove, dont le corps allait bientôt être retrouvé.

Il fallait qu’elle rentre à Paris. Il fallait qu’elle voie son petit garçon. Il fallait qu’elle raconte tout à Patrick Langlois — lui seul pouvait la couvrir, la protéger de la machine judiciaire. Elle composa le numéro du portable du lieutenant. Le flic ne la laissa même pas parler.

— Bon Dieu, où êtes-vous encore ? demanda-t il.

— A Nice.

— Qu’est-ce que vous foutez là-bas ?

— Il fallait que je voie quelqu’un…

Le ton se nuança de soulagement.

— J’ai cru que vous aviez filé pour de bon…

— Pourquoi filer ?

— On ne sait jamais, avec vous.

Diane laissa passer quelques secondes. Soudain, dans ce silence, s’installa une confiance, une proximité comme elle n’en avait jamais éprouvé avec personne. Elle dit précipitamment — pour ne pas fondre en sanglots :

— Patrick, je suis dans la merde.

— Vous m’étonnez.

— Je ne plaisante pas. Il faut que je vous voie. Que je vous explique.

— Dans combien de temps pouvez-vous être à Paris ?

— Trois heures.

— Je vous attends à mon bureau. Moi aussi j’ai du nouveau.

— Quoi ?

— Je vous attends.

Diane captait une angoisse d’une intensité nouvelle dans la voix du lieutenant. Elle insista :

— Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’avez-vous découvert ?

— Je vous expliquerai de vive voix. Mais faites très attention à vous.

— Pourquoi ?

— Il se pourrait que vous soyez impliquée plus profondément dans cette affaire que je ne le pensais.

— Co… comment ça ?

— Je vous attends à la préfecture.

Elle sortit de la cabine et se dirigea vers les portes à ouverture automatique. Dehors, l’avenue était sillonnée de feuilles rouges, sèches, froissées. Quand Diane monta dans sa voiture, il lui sembla que c’était l’automne lui-même qui lui tendait une embuscade.

41

Diane Thiberge parvint à l’hôpital Necker aux environs de vingt heures. Didier Romans l’attendait, dans un état d’extrême agitation. Elle demanda d’abord à voir Lucien mais l’anthropologue rétorqua : « Tout va bien, je vous assure. Nous avons une autre urgence. » Ils marchaient déjà vers le bâtiment Lavoisier. Elle voyait s’amorcer cette direction avec anxiété. Trop de souvenirs, trop d’atrocités.

Quand, à l’intérieur, ils s’acheminèrent vers la salle du CT SCAN, elle sentit son anxiété s’accroître. Elle voyait défiler les murs blancs, les néons aveuglants — et c’était comme une nouvelle ligne droite vers la violence. Le scientifique, tout en marchant, lui apprit :

— Lors de mes premières recherches, j’avais déjà remarqué quelque chose de ce côté, mais je ne voulais pas vous affoler.

Diane faillit éclater de rire. On semblait avoir juré, quelles que soient les circonstances, de ne jamais l’inquiéter. C’était une sorte de complot de la sérénité.

Ils entrèrent dans la cabine tapissée de consoles et de moniteurs. Romans s’assit face à l’ordinateur principal, exactement comme le médecin légiste la nuit du meurtre de van Kaen. Il dit en cliquant sur sa souris :

— Les images parleront mieux que de grands discours.

Diane s’appuyait sur un des portiques de métal. Elle s’attendait à voir surgir sur l’écran les viscères profanés de l’Allemand. Mais, à sa grande surprise, ce furent les contours contrastés de deux mains qui apparurent. Des mains d’enfant, fines et blanches, comme vernies par la brillance de l’ordinateur.

Sans un mot, Romans joua des touches et fit apparaître la même image, côté paumes. Il focalisa le cadrage sur l’extrémité des doigts, révélant les empreintes digitales.

— Dans le cadre de mon étude anthropologique, j’avais déjà étudié les dermatoglyphes de Lucien. J’avais repéré des espèces de cicatrices, qui m’avaient semblé assez anciennes, situées sous les premières couches de l’épiderme. Comme si… comme si la peau avait repoussé dessus, vous voyez ?

L’image des sillons s’agrandissait. Diane remarquait des lignes minuscules, verticales ou obliques, qui ne correspondaient pas au dessin habituel des boucles digitales. L’anthropologue ajouta :

— Au moment des crises de fièvre, M meFerrer a noté que ces anomalies devenaient plus prononcées. Les sillons géométriques demeuraient blancs alors que l’extrémité des doigts rougissait. Daguerre a constaté lui-même le phénomène et m’a appelé. J’ai alors compris ce qui se passait.

Les empreintes occupaient maintenant toute la surface de l’écran : les stries étaient manifestes. Elles ressemblaient à des rayures — des ratures…

— Ces cicatrices sont en effet situées sous les couches superficielles de l’épiderme. Et, si elles restent blanchâtres, c’est parce qu’il s’agit, je pense, de cicatrices de brûlures. Des peaux mortes, dans lesquelles le sang ne passe plus. La montée de fièvre accentue le contraste entre la température de la chair irriguée et ces cicatrices froides. C’est une manifestation assez classique : certains stigmates sont plus visibles lorsque vous avez de la fièvre.

Diane scrutait toujours les fines rayures : il était difficile de ne pas penser à une écriture. En même temps, les lettres paraissaient à demi effacées — et surtout inversées, comme lues dans un miroir. L’anthropologue parut saisir au vol la pensée de Diane.

— J’ai d’abord songé à des lettres qui auraient été écrites à l’aide d’une pointe brûlante, expliqua-t-il. Mais ces motifs sont inversés : j’ai donc pensé qu’il fallait les déchiffrer en impression sur le papier, « retournés » par cette manœuvre. J’ai tenté d’imprégner ces signes avec un tampon encreur…

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