Jean-Christophe Grangé - Miserere

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Miserere: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.
C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing ! en un clin d’œil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure. AL. F., Livres Hebdo. Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez d’ombre pour les contenter. Alexis Brocas, Le Figaro Magazine.

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— Et le sang ?

— Y a du sang, mais pas de plaie.

— T’as une explication ?

— A mon avis, ça provient d’un orifice naturel. Bouche, nez, oreilles. Ou alors, une blessure au cuir chevelu. Cette région pisse beaucoup. Mais pour l’instant, je n’ai rien constaté.

— La mort pourrait avoir une cause naturelle ? Je veux dire : une maladie, une attaque ?

— T’en fais pas, ricana le Cubain. Ton mec s’est fait refroidir. Aucun doute là-dessus. Mais pour piger comment ça s’est passé, il faut que j’entre dans le vif du sujet, si je puis dire. J’en saurai plus long ce soir.

Mendez parlait avec un accent légèrement zézeyant, qui lui donnait l’air de sortir d’une opérette espagnole.

— Je peux pas attendre, fit Kasdan. Dans quelques heures, l’affaire m’échappera. Tu comprends ?

— Oh que oui. Je sais même pas pourquoi je te parle…

— Parce que je suis ici chez moi et qu’un salopard a profané l’église de mes pères !

— Quand le corps sera transféré à la Râpée, on sera plus chez toi, ma poule. Tu seras plus qu’un flic à la retraite qui emmerde tout le monde avec ses questions.

— Tu me rancarderas ?

— Appelle-moi. Mais ne compte pas sur une copie du rapport. Un tuyau ou deux, d’accord. Rien de plus.

Le Cubain dressa son index près de sa tempe, un salut de cow-boy, et sortit en serrant son cartable. Kasdan observa la nef qui scintillait dans la lumière des projecteurs. Les quatre arches encadrant la salle, le baldaquin abritant le portrait de la Vierge. Chaque dimanche, il venait ici, pour assister à une messe de plus de deux heures, pleine de chants et d’encens. Ce lieu était pour lui comme un second manteau, porteur d’une chaleur, d’une solidarité incorruptibles. Les rites. Les voix. Les visages familiers. Et le sang d’Arménie, qui coulait au fond des veines.

Des pas dans l’escalier. Hugues Puyferrat descendait à son tour, arrachant sa capuche d’un geste. Au premier coup d’œil, l’Arménien devina qu’il avait quelque chose.

— L’amorce d’une chaussure, confirma le technicien. Parmi les éclaboussures de sang. Derrière les tuyaux de l’orgue.

— Le meurtrier ?

— Un témoin, plutôt. C’est du 36. Soit ton tueur est un nain, soit, et c’est ce que je pense, c’est un des mômes de la chorale. Et il a tout vu.

La rumeur des enfants dans la cour revint au premier plan sous le crâne de Kasdan. Il imagina la scène. Un gamin monte voir Goetz. Surprend l’affrontement entre l’organiste et son assassin. Se planque derrière les tuyaux puis redescend, sans rien dire, en état de choc.

Kasdan saisit son portable et appela Hohvannès, le sacristain.

— Kasdan. Les gosses sont toujours là ?

— Il y en a plusieurs qui partent. Leurs parents sont arrivés.

— Changement de programme. Aucun môme ne quitte l’église avant que je ne l’aie interrogé. Aucun, tu m’entends ?

Il raccrocha et planta ses yeux dans les pupilles de Puyferrat :

— Tu peux me rendre un service ?

— Non.

— Merci. Ne dis rien à Vernoux, le mec de la DPJ. Je veux dire : maintenant.

— Je vais rédiger mon rapport.

— On est d’accord. Mais Vernoux découvrira l’histoire de l’empreinte quand tu le lui donneras. Ça me donne deux ou trois heures d’avance. Tu peux faire ça, non ?

— Il aura mon rapport avant minuit, ce soir.

3

— Comment tu t’appelles ?

— Benjamin. Benjamin Zarmanian.

— T’as quel âge ?

— 12 ans.

— Où tu habites ?

— 84, rue du Commerce, dans le quinzième arrondissement.

Kasdan nota les renseignements. Puyferrat avait donné des précisions. Selon lui, les sillons de l’empreinte désignaient une basket de marque Converse. Le technicien avait ajouté : « J’ai les mêmes aux pieds. » Kasdan avait ordonné à Hohvannès de trouver le môme qui portait ces chaussures. Le sacristain avait ramené sept enfants, tous en baskets bicolores. Visiblement la chaussure de l’hiver 2006.

— Tu es dans quelle classe ?

— Cinquième.

— Quel collège ?

— Victor-Duruy.

— Et tu chantes dans la chorale ?

Bref signe de tête. C’était le troisième gamin qu’il interrogeait et il n’obtenait, chaque fois, que des monosyllabes, ponctuées de silences. Kasdan ne s’attendait pas à un témoignage spontané. Il traquait plutôt un trouble, des signes de traumatisme chez celui qui avait vu le crime. Pour l’instant, il ne voyait rien.

— Quelle est ta tessiture ?

— Ma quoi ?

— Ta place dans la chorale.

— Soprano.

Kasdan ajouta cette mention sur sa fiche. Cela n’avait rien à voir avec le meurtre mais, à ce stade, chaque détail devait être consigné.

— Qu’est-ce que vous répétez en ce moment ?

— Un truc pour Noël.

— Quel truc ?

— Un Ave Maria.

— Ce n’est pas un chant arménien ?

— Non. C’est de Schubert, je crois.

Sarkis avait dû autoriser cet écart à l’orthodoxie et cela ne lui plut pas. Tout se perdait.

— A part le chant, tu joues d’un instrument ?

— Du piano.

— Tu aimes ça ?

— Pas trop, non.

— Qu’est-ce que tu aimes ?

Nouveau haussement d’épaules. Ils étaient installés dans la cuisine, sous les bureaux de la paroisse. Les autres enfants attendaient à côté, dans la bibliothèque. L’Arménien passa à la chronologie des faits :

— Après le catéchisme, où tu es allé ?

— Dans la cour. J’ai joué.

— A quoi ?

— Au foot. On a une balle, avec les autres.

— Tu n’es pas rentré dans l’église ?

— Non.

— Tu n’es pas monté voir monsieur Goetz ?

— Non.

— Sûr ?

— Je suis pas un fayot.

Le môme avait dit cela d’une voix rocailleuse, étrangement grave pour son âge. Vêtu d’une chemise blanche, d’un pull jacquard et d’un pantalon de velours à côtes, il avait une tête de moins que les autres. De grosses lunettes achevaient de le cataloguer « fils à maman ». Pourtant, on sentait chez lui une sourde rébellion, une volonté de casser cette image. Il ne cessait de s’agiter dans son pull comme dans une peau qui l’aurait démangé.

— Combien tu chausses ?

— Je sais pas. 36, je crois.

Peut-être aurait-il dû suivre une autre méthode. Récupérer chaque paire de Converse. Les marquer. Les numéroter. Les donner au laboratoire scientifique pour analyses. Mais l’opération n’était pas fiable — le gamin terrifié avait pu rincer ses chaussures. Et surtout, il n’avait pas l’autorité pour engager une telle procédure.

— OK, conclut-il. Tu peux y aller.

Le gamin disparut. Kasdan jeta un coup d’œil sur sa liste. Le premier, Brian Zarossian, avait été le plus bavard. Un petit gars tranquille, âgé de 9 ans. Au terme de l’audition, Kasdan avait noté, en bas de sa fiche : non. Le second, Kevin Davtian, 11 ans, avait été plus coriace. Massif, front large, cheveux noirs, presque rasés. Il n’avait répondu aux questions de Kasdan que par onomatopées. Mais aucun signe de trouble. Non.

On frappa. Le quatrième gamin entra. Silhouette effilée, cheveux en bataille. Une parka étroite et noire, une chemise blanche, dont le col dessinait deux ailes pâles sous ses épaules. Il ressemblait au leader d’un groupe de rock.

David Simonian. 12 ans. Habitant au 27, rue d’Assas, sixième arrondissement. En cinquième au lycée Montaigne. Alto. 37.

— Tu es le fils de Pierre Simonian, le gynécologue ?

— C’est ça.

Kasdan connaissait son père, qui exerçait boulevard Raspail, dans le quatorzième. Il prit de ses nouvelles puis garda le silence, observant le gamin du coin de l’œil. Il tentait de capter, encore une fois, une résonance, une réverbération teintée de peur. Rien.

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