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Bernard Minier: Le Cercle

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Bernard Minier Le Cercle
  • Название:
    Le Cercle
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2012
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845635562
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac 2013 Biographie de l'auteur Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. Après le succès de , déjà traduit dans de nombreux pays, Bernard Minier, le maître des atmosphères sombres et oppressantes, nous entraîne dans une nouvelle intrigue à couper le souffle, qui renouvelle les lois du genre. BERNARD MINIER est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Après , prix du meilleur roman francophone du festival 2011 de Cognac, est deuxième roman.

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— La même chose.

Il vit que son ami s’apprêtait à lui parler de l’équipe de France. Il aimait bien taquiner Servaz avec ça.

— Alors, ils ont viré l’entraîneur ? demanda Pedro.

— Pas encore, répondit Servaz.

— Et ce joueur qui l’a insulté, ceux qui ont fait grève pendant l’entraînement, ils vont être sanctionnés ?

Son nouvel ami hochait la tête avec une incrédulité quasi admirative devant l’incommensurable stupidité dont avait fait preuve l’équipe du pays voisin. Servaz eut un sourire presque extatique : il n’y avait qu’un seul pays où des joueurs milliardaires étaient capables de faire grève pendant une Coupe du monde : le sien. Il eut soif, tout à coup. Il se déplia, à demi titubant, et entra dans le grand café pour commander una caña et un carajillo de cognac. Accoudé au comptoir, il observa les gestes rituels du barman en train de verser le sucre en poudre au fond du verre minuscule, d’ajouter deux grains de café, un zeste de citron, une mesure de brandy, de porter celui-ci presque à ébullition sous le bec à vapeur du percolateur avant de l’enflammer avec son briquet et de faire couler le café noir par-dessus. Servaz admirait le rite et plissait les yeux, avec cet air de sérieux absolu qui trahissait l’étendue de son ivresse.

Quand il ressortit, son verre brûlant dans une petite assiette, Pedro était toujours là, refaisant bruyamment le match pour la dixième fois avec ses voisins. Servaz s’approcha de sa chaise et la manqua en voulant se laisser choir dessus. Le café brûlant et le brandy se répandirent sur sa chemise et il éclata de rire, allongé sur le sol, sans remarquer les regards des autres tables.

— Ça suffit, dit Pedro. Il est temps de rentrer.

Il souleva le policier sous les aisselles et l’entraîna dans les ruelles adjacentes. Il était plus petit que lui, mais plus fort. Servaz s’appuya sur son épaule. Il leva la tête vers la nuit étoilée, au-dessus des toits, une nuit comme un poème de Garcia Lorca. Il avait posé tous ses congés, toutes ses RTT, tous les jours de son « compte-épargne-temps » et personne, au SRPJ, n’y avait trouvé à redire après les événements . Peu de temps avant qu’il ne les pose, Sarah Lillenfeld et Virginie Croze avaient été mises en examen et écrouées, d’autres membres du Cercle avaient été mis en garde à vue, l’instruction suivait son cours — mais sans lui, désormais. Il avait fait sa valise et était passé voir Ziegler, qui s’était vu prescrire dix jours d’interruption de travail à la suite de son agression et qui allait de nouveau passer devant le conseil d’enquête de la gendarmerie. Il se demandait quelle serait la sanction, cette fois. Il savait qu’lrène était à deux doigts de présenter sa démission et cette perspective l’attristait. Elle lui avait expliqué aussi qu’elle avait piraté le système informatique de la prison où était enfermée Lisa Ferney et que Lisa était sa chèvre : elle était bizarrement sûre que le Suisse et elle entreraient un jour en contact. Puis il avait poursuivi sa route et trouvé refuge dans ce petit village, de l’autre côté des Pyrénées, dans le Haut-Aragon, province de Huesca. À quatre heures de route de Toulouse. Un endroit au milieu de nulle part, une région à tout le moins d’une beauté suffocante, des routes solitaires où on ne croisait jamais personne. Personne ne viendrait le chercher ici. Personne ne le connaissait. Ici, il était el Francès. À part pour Pedro et quelques autres, qu’il ne fréquentait que depuis deux semaines mais qu’il avait l’outrecuidance de considérer comme ses amis. Pedro qui s’arrêtait tous les trois mètres — Servaz appuyé contre lui — pour célébrer la victoire de l’Espagne avec la quasi-totalité de la ville. Il avait aussi reçu un appel du directeur quelques jours plus tôt : ils avaient découvert l’origine de la fuite dans la presse. Il n'y en avait tout simplement pas eu. Du moins pas au sein de la police. Ils étaient retournés cuisiner le patron du cybercafé — Servaz s’était souvenu de « Patrick », le gérant aux petits yeux froids et butés derrière ses lunettes — et Patrick avait admis avoir appelé la presse dès leur départ. À première vue, c’était le journaliste lui-même qui avait deviné l’identité de Servaz grâce à la description du gérant. Quand Patrick lui avait dit que les flics avaient reçu un e-mail envoyé depuis son cybercafé, qu’ils cherchaient un homme grand parlant avec un léger accent et qu’ils avaient l’air de paniquer, le reporter s’était immédiatement souvenu de l’affaire criminelle la plus retentissante de ces dernières années.

— Tu as de la chance, dit Servaz d’une voix pâteuse tandis qu’ils progressaient bras dessus bras dessous.

— Pourquoi ?

— De vivre ici.

Pedro haussa les épaules. Ils franchirent la porte de l’hostal , longèrent le couloir jusqu’au patio intérieur. Des murs blancs et des galeries de bois verni couraient autour des étages, décorées de plantes vertes en pot et de meubles anciens. Ça sentait bon la lessive et le jasmin. Ils grimpèrent les marches jusqu’au troisième, et Pedro poussa la porte de sa chambre, qu’il ne fermait jamais.

— Un jour, tu me diras ce qui t’est arrivé, dit-il en le déposant sur le lit. Ça m’intéresserait de le savoir. On ne se détruit pas comme ça sans raison.

— Tu es un… philosophe… amigo .

— Oui. Je suis un philosophe. J’ai sans doute lu moins de livres que toi, ajouta Pedro en jetant un coup d’œil aux auteurs latins alignés sur la commode tout en lui ôtant ses chaussures. Mais j’en ai quand même lu quelques-uns. Et surtout, je sais lire les cœurs. Toi, tu sais uniquement lire les mots.

En dehors des livres, il n’y avait pas grand-chose dans sa petite chambre : une valise, quelques vêtements, un walkman comme plus personne n’en utilisait à part lui et des CD — les symphonies de Mahler. C’était l’avantage de la musique sur les livres, se disait-il toujours. Elle prend moins de place.

— Je t’aime, hombre .

— Tu es saoul. Bonne nuit, dit Pedro.

Et il éteignit la lumière.

Servaz fut réveillé dès 7 heures du matin par le tintamarre des marteaux-piqueurs, des coups de klaxon, des ouvriers s’interpellant avec des voix aussi puissantes que celles de chanteurs d’opéra et, une nouvelle fois, il se demanda comment faisait ce pays pour dormir si peu. Il resta un long moment à contempler le plafond — aussi inerte et vide qu’une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il sentit combien sa bouche était pâteuse, son haleine chargée. Il avait une migraine épouvantable. Il se leva. Se traîna jusqu’à la salle de bains. Sans hâte. Personne ne l’attendait nulle part. Il n’y avait plus aucune urgence dans sa vie.

Il fit couler sur sa nuque et ses épaules l’eau tiède qui jaillissait du pommeau. Se brossa les dents et passa sa dernière chemise propre. Remplit le verre à dents au robinet et y plongea un cachet d’aspirine.

Dix minutes plus tard, il remontait la rue principale au milieu de la poussière soulevée par le chantier, la quittait en tournant sous un porche, puis suivait une ruelle étroite et ombragée qui grimpait vers le flanc aride de la colline. Autour de lui, le village s’éveillait. Il en percevait les échos dans les maisons, par les fenêtres ouvertes. Il reniflait les odeurs de café, de fleurs, vivifiées par le matin. Il entendait les cris des enfants. Les radios qui célébraient la victoire à n’en plus finir. Toute cette énergie qu’il sentait autour de lui, toute cette vie. Il pensa à ces histoires de crise économique, à tous ces journalistes qui parlaient de choses qu’ils ne connaissaient pas, de peuples dont ils ignoraient tout, répétant à l’envi chiffres et statistiques. Et à tous ces banquiers, ces économistes, ces spéculateurs rapaces, ces financiers véreux, ces politiciens aveugles. Ils auraient dû venir ici, pour comprendre. Ici, les gens vivaient. Voulaient vivre. Travailler. Exister. Pas seulement survivre.

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