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Bernard Minier: Nuit

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Bernard Minier Nuit
  • Название:
    Nuit
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2017
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845638273
  • Рейтинг книги:
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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base . Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de . L’absent s’appelle , le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Mets-moi dans la cage ! avait-elle hurlé. Mets-moi avec lui !

— Tu es folle, ma pauvre fille, avait laissé tomber grand-père d’une voix dure et impitoyable.

Elle s’était souvenue de cet épisode quand elle avait appris dans les journaux que l’État norvégien venait de créer une police chargée de lutter contre la cruauté envers les animaux — la première au monde.

Peu avant que grand-père meure à l’hôpital, elle avait attendu que sa sœur et le reste de la famille venue à son chevet soient un peu à l’écart et elle s’était penchée pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Elle avait vu son regard aimant quand elle s’était inclinée vers lui.

— Vieux salopard, avait-elle murmuré. J’espère que tu iras en enfer.

Elle avait utilisé le mot anglais : « Hell », le nom du village de grand-père, mais elle était sûre qu’il avait compris. Elle contempla la chaire, le retable, le grand crucifix là-haut et les peintures murales et se souvint que même Agnes Gonxha Bajaxhiu — plus connue sous le nom de Mère Teresa — avait passé la plus grande partie de sa vie dans la nuit profonde de la foi, qu’elle avait parlé dans ses lettres de « tunnel », de « terrible obscurité en elle, comme si tout était mort ». Combien étaient-ils de croyants à vivre ainsi dans l’obscurité la plus complète ? à avancer au milieu d’un désert spirituel qu’ils gardaient secret ?

— Ça va ? demanda Strand à côté d’elle.

— Oui.

Elle toucha l’écran de sa tablette. Les images du petit film de la police de Bergen réapparurent.

Ecce homo .

1° la femme allongée sur l’autel, sur le dos, arc-boutée comme si elle était traversée par un arc électrique ou sur le point de jouir,

2° sa tête pend hors de l’autel, versant dans le vide, bouche grande ouverte et langue sortie — elle a l’air d’attendre l’hostie la tête à l’envers,

3° sur un gros plan blafard que le technicien de l’Identité judiciaire a dû prendre en zoomant avec la caméra HD, on voit que le visage est rouge et tuméfié, presque tous les os de la face — nasal, zygomatiques, ethmoïde, maxillaire supérieur, mandibule — ont été brisés et il y a un enfoncement rectiligne et profond au mitan du frontal qui donne l’impression qu’on y a creusé une gouttière, enfoncement sans nul doute provoqué par un coup extrêmement violent porté avec un objet contondant allongé, probablement une barre métallique,

4° enfin, ses vêtements sont en partie déchirés, à l’exception de la chaussure droite absente, laissant voir une chaussette en laine blanche, sale au talon.

Elle absorbait chaque détail. Une scène empreinte d’une profonde vérité , se dit-elle. La vérité de l’humanité. Deux cent mille ans de barbarie et l’espoir d’un hypothétique au-delà où les hommes seraient prétendument meilleurs.

D’après les premières constatations, la femme avait été battue à mort, d’abord avec une barre de fer qui avait servi à lui défoncer la cage thoracique et le crâne, ensuite avec l’ostensoir. Les techniciens avaient tiré cette dernière conclusion de la présence de l’objet renversé et ensanglanté sur l’autel — et surtout du dessin très particulier des blessures : l’ostensoir était entouré de rayons qui lui donnaient l’apparence d’un soleil ; ces rayons avaient laissé de profondes lacérations sur le visage et sur les mains de la victime. L’égorgement, qui avait fait gicler le sang en direction du tabernacle avant que le cœur cesse de battre, avait dû intervenir juste après. Elle se concentra. Dans toute scène de crime, il y a un détail qui compte plus que les autres.

La chaussure … Une chaussure de trail North Face, noire avec des motifs blancs et une semelle jaune fluo — on l’avait trouvée renversée au pied de l’estrade, à deux bons mètres de l’autel. Pourquoi ?

— Elle avait ses papiers sur elle ?

— Oui. Elle s’appelait Inger Paulsen. Elle n’était pas fichée au registre central des affaires criminelles.

— Âge ?

— Trente-huit.

— Mariée, des enfants ?

— Célibataire.

Elle dévisagea Kasper. Il ne portait pas d’alliance mais peut-être l’enlevait-il pour bosser. Il avait les manières d’un homme marié. Elle s’approcha un peu plus de lui, passant de la distance personnelle à la distance intime — moins de cinquante centimètres — et elle le sentit se raidir.

— Vous avez découvert ce qu’elle faisait dans la vie ?

— Ouvrière sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord. Et — oh — la prise de sang a révélé une forte alcoolémie…

Kirsten connaissait toutes les statistiques par cœur. Elle savait que le taux d’homicide en Norvège était sensiblement plus bas qu’en Suède, une fois et demie plus bas qu’en France, presque deux fois moindre qu’en Grande-Bretagne et sept fois inférieur à celui des États-Unis. Elle savait que, même en Norvège, le pays qui avait le plus haut indice de développement humain selon les Nations unies, la violence était corrélée avec le niveau d’éducation — que seuls 34 % des meurtriers n’étaient pas au chômage, que 89 % étaient des hommes et 46 % sous l’influence de l’alcool au moment des faits. Il y avait donc une probabilité non négligeable pour que le meurtrier fût un homme et une chance sur deux qu’il fût alcoolisé comme l’était sa victime. Il y en avait une autre non moins grande pour qu’il soit un proche : conjoint, ami, amant, collègue… Mais l’erreur que commettaient tous les flics débutants était de se laisser aveugler par les statistiques.

— Tu penses à quoi ? demanda-t-elle en lui soufflant la fumée dans la figure.

— Et toi ?

Elle sourit. Réfléchit.

— Une bagarre, dit-elle, un rendez-vous clandestin et une bagarre qui a mal tourné. Regarde les vêtements déchirés, le col de la chemise presque arraché sous le pull et surtout cette godasse loin de l’autel. Ils se sont battus et l’autre a eu le dessus. Ensuite, dans sa fureur, il l’a tuée. La mise en scène, c’est juste pour amuser la galerie.

Elle enleva un brin de tabac de ses lèvres.

— Qu’est-ce qu’ils foutaient dans l’église, d’après toi ? Elle n’aurait pas dû être fermée ?

— L’un des deux s’était procuré un double des clefs, visiblement, confirma-t-il. Car l’église est fermée la plupart du temps. Et il y a autre chose.

Il lui fit signe de le suivre. Elle épousseta de la cendre tombée sur son manteau, le boutonna à cause du froid et lui emboîta le pas. Ils ressortirent par où ils étaient entrés : une porte latérale. Kasper désigna les traces de pas dans la fine couche de neige — la première de la saison, elle était en avance, cette année — que la pluie effaçait déjà. Elle les avait repérées en venant par le chemin qu’avait délimité la police scientifique entre les pierres tombales. Deux traces dans un sens, une dans l’autre.

— Le meurtrier a suivi sa victime à l’intérieur de l’église, dit-il comme s’il lisait dans ses pensées.

Étaient-ils arrivés ensemble ou l’un après l’autre ? Des voleurs qui s’étaient disputé leur butin ? Deux personnes qui s’étaient donné rendez-vous là ? Une toxico et son dealer ? Un prêtre ? Des amants que cela excitait de baiser dans une église ?

— Cette Paulsen, c’était une chrétienne pratiquante ?

— Aucune idée.

— Sur quelle plate-forme elle travaillait ?

Il le lui dit. Elle éteignit sa cigarette en la frottant contre le mur de l’église, laissant une traînée noire sur la pierre, la garda dans le creux de sa main et jeta un coup d’œil aux fenêtres éclairées de l’immeuble en face. Il était 9 heures du matin et il faisait toujours aussi noir. Les maisons de bois typiques du quartier de Bryggen, qui dataient du xviiie siècle, luisaient sous la pluie. La tempête traçait des étincelles dans la lueur des réverbères et lui mouillait les cheveux.

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