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Bernard Minier: Nuit

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Bernard Minier Nuit
  • Название:
    Nuit
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2017
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845638273
  • Рейтинг книги:
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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base . Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de . L’absent s’appelle , le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Oh, je vois, enfin, non, non, je ne vois pas… C’est un drôle de métier, non ?

— On peut dire ça.

— Et tu vas à Bergen pour… pour…

Kirsten était bien décidée à ne pas lui faciliter la tâche.

— Pour… enfin, tu vois, un… enfin, un crime , quoi ?

— Oui.

Ton sec. La femme se rendit peut-être compte qu’elle était allée trop loin, car elle secoua la tête en pinçant les lèvres.

— Excuse-moi, ça ne me regarde vraiment pas.

Elle fit un geste vers son bagage.

— J’ai une Thermos pleine de café. Tu en veux ?

Kirsten hésita.

— D’accord, finit-elle par répondre.

— Ça va être une longue nuit, dit la femme. Je m’appelle Helga.

— Kirsten.

— Et donc, tu vis seule et tu n’as personne en ce moment, c’est bien ça ?

Kirsten lui coula un regard prudent. Elle avait trop parlé. Sans s’en rendre compte, elle avait laissé Helga lui tirer les vers du nez. Cette Helga était plus fouineuse qu’une journaliste. En tant qu’enquêtrice, Kirsten savait que, même dans les relations interpersonnelles les plus banales, écouter quelqu’un avait toujours à voir avec la recherche de la vérité. L’espace d’un instant, elle s’était dit que cette Helga aurait excellé dans les auditions de témoins. Cela avait d’abord fait sourire Kirsten. Elle connaissait des enquêteurs à la Kripos qui étaient moins doués pour les interrogatoires. Mais maintenant, elle ne souriait plus. Maintenant, l’indiscrétion d’Helga commençait à lui taper sur le système.

— Helga, je crois que je vais dormir un peu, dit-elle. J’ai une longue journée qui m’attend demain. Ou plutôt aujourd’hui, rectifia-t-elle en consultant sa montre. Il reste moins de deux heures avant l’arrivée à Bergen, il faut que je dorme.

Helga la regarda d’un drôle d’air, hocha la tête.

— Bien sûr. Si c’est ce que tu veux.

La sécheresse du ton la décontenança. Il y avait chez cette femme, songea-t-elle, quelque chose qu’elle n’avait pas perçu au départ mais qui, à présent, lui semblait évident : elle n’aimait pas qu’on la contrarie, qu’on lui tienne tête. Une tolérance basse à la frustration, une tendance manifeste à l’emportement, une vision manichéenne du monde : personnalité histrionique , conclut-elle. Elle se souvint des cours à l’école de police sur l’attitude à adopter face à tel ou tel type de personnalité.

Elle ferma les yeux, espérant que cela couperait court à la discussion.

— Je suis désolée, dit soudain Helga au-delà de ses paupières fermées.

Elle les rouvrit.

— Je suis désolée de t’avoir dérangée, répéta-t-elle. Je vais aller m’asseoir ailleurs.

Helga renifla avec un petit sourire condescendant, ses pupilles dilatées.

— Tu ne dois pas te faire beaucoup d’amis.

— Je te demande pardon ?

— Avec ton fichu caractère. Ta façon de rembarrer les gens, ton arrogance. Pas étonnant que tu sois seule.

Kirsten se raidit. Elle allait répliquer quand Helga se leva brusquement et attrapa son bagage rangé au-dessus d’elle.

— Désolée de t’avoir dérangée, lança-t-elle une fois de plus d’un ton cassant en s’éloignant.

Parfait , se dit Kirsten. Trouve-toi une autre cible .

Elle s’était assoupie. Elle rêvait. Dans son rêve, une voix insinuante et venimeuse sifflait dans son oreille « sssalope, esspèce de sssalope ». Elle se réveilla en sursaut. Et sursauta une deuxième fois en découvrant Helga tout près. Assise sur le siège voisin. Son visage penché sur celui de Kirsten, elle l’observait comme un chercheur examine une amibe au microscope.

— Qu’est-ce que tu fous là ? demanda-t-elle sèchement.

Helga avait-elle vraiment dit ça ? Salope ? Avait-elle prononcé le mot ou était-ce uniquement dans son rêve qu’elle l’avait fait ?

— Je voulais juste te dire d’aller te faire foutre.

Kirsten sentit la colère la gagner, une colère noire, aussi noire qu’un nuage d’orage.

— Qu’est-ce que tu as dit ?

À 7 h 01, le train entra en gare de Bergen. Dix minutes de retard, autant dire rien pour la NSB , se dit Kasper Strand en battant la semelle sur le quai. Il faisait nuit noire et il ferait nuit noire sur Bergen jusqu’à 9 heures du matin par un temps couvert comme celui-ci. Il la vit descendre le marchepied, poser le bout d’une chaussure sur le quai. Elle leva la tête et le repéra aussitôt parmi les rares personnes présentes à cette heure.

« Flic » , lut-il dans son regard, quand elle l’arrêta sur lui. Et il sut ce qu’elle voyait : un policier un peu balourd, le crâne dégarni, le menton mal rasé et la bedaine due à la Hansa pointant sous sa veste en cuir démodée.

Il s’avança vers elle. En essayant de ne point trop regarder ses jambes. Il était un peu surpris par sa tenue. Au-dessous du manteau d’hiver à capuche bordée de fourrure, assez court au demeurant, elle portait un tailleur-jupe des plus stricts, un collant couleur chair et des bottines à talons. Peut-être était-ce la mode dans la police cet automne à Oslo ? Il la voyait bien sortir ainsi d’une salle de conférences du Radisson Plaza, près de la gare centrale, ou d’un building de la DnB NOR Bank. Indiscutablement jolie, quoi qu’il en soit. Il lui donna entre quarante et cinquante ans.

— Kirsten Nigaard ?

— Oui.

Elle lui abandonna sa main gantée et il hésita à la serrer tant cette main était molle, comme s’il n’y avait pas d’os à l’intérieur, comme si son gant était rempli d’air.

— Kasper Strand, de la police de Bergen, dit-il. Bienvenue.

— Merci.

— Pas trop long, ce voyage ?

— Si.

— Tu as réussi à dormir ?

— Pas vraiment.

— Viens, suis-moi. (Et il tendit une pogne rougeaude vers l’anse du sac mais, du menton, elle lui fit signe que ça allait, qu’elle préférait le porter elle-même.) Du café t’attend à l’hôtel de police. Il y a aussi du pain, de la charcuterie, des jus de fruits et du brunost. Après, on attaque.

— J’aimerais d’abord voir la scène de crime. C’est tout près d’ici, si je ne me trompe pas ?

Il se tourna vers elle en marchant sous la grande verrière, haussa un sourcil, frotta sa barbe de six jours.

— Quoi ? Là, tout de suite ?

— Si ça ne t’ennuie pas.

Kasper essaya de dissimuler son agacement, mais il n’était pas très bon à ce jeu-là. Il la vit sourire. Un sourire sans chaleur, qui ne lui était pas destiné, mais qui venait sans doute confirmer une pensée qu’elle avait eue d’emblée à son sujet. Et merde .

Un échafaudage et une immense bâche masquaient la grande horloge lumineuse à la gloire du Bergens Tidende . Le quotidien le plus important de la Norvège de l’Ouest ferait sans doute sa une sur le meurtre de l’église ce matin. Ils tournèrent à droite dans le hall, passèrent devant le magasin Deli de Luca et s’engouffrèrent sous la petite voûte venteuse et humide devant laquelle se trouvait la station de taxis. Pas le moindre taxi en vue, comme d’habitude, malgré la demi-douzaine de clients qui attendaient, éclaboussés par la pluie oblique. Il avait garé sa Saab 9–3 de l’autre côté de la rue, sur les pavés. Il y avait quelque chose d’indéniablement provincial dans ces jardins et ces bâtiments somme toute modestes. En tout cas provincial au sens qu’on devait donner à ce terme à Oslo.

Il avait faim. Il était resté toute la nuit sur la brèche, avec le reste du groupe d’enquête du Hordaland.

Quand elle se laissa tomber à côté de lui, son manteau sombre s’ouvrit et sa jupe remonta, dévoilant de beaux genoux dans la lueur du plafonnier. Ses cheveux blonds se mêlaient en boucles rebelles sur le col de son manteau, mais ils étaient lisses ailleurs et séparés par une raie bien nette du côté gauche au sommet du crâne.

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