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Bernard Minier: Sœurs

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Bernard Minier Sœurs
  • Название:
    Sœurs
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2018
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2374480343
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Sœurs: краткое содержание, описание и аннотация

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Pauvres âmes déchues. Il a fallu que je vous tue… Mai 1993. Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle. Février 2018. Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire. Peur, soumission, mensonges, manipulation Le nouveau thriller de Bernard Minier

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Servaz
2 e étage
bureau 212

Même chose pour la machine à écrire électrique Brother, pour l’armoire métallique en face de lui, pour le portemanteau… Pour les gros ordinateurs individuels Dell qu’on n’avait pas encore mis en service et qu’on stockait depuis des mois… On ne faisait pas les choses à moitié pour une fois. En ressortant, il se dirigea vers le fond du couloir. La brigade criminelle occupait tout l’étage. Comme toujours, l’atmosphère était chaotique mais, ce jour-là, le chaos semblait prendre des proportions inconnues jusqu’alors. Tout le monde cavalcadait dans tous les sens, des types en cravate passaient qui avec un carton sous le bras qui avec des piles de dossiers à caser quelque part avant le grand chambard. Dans les bureaux, les officiers de police étaient occupés à vider classeurs métalliques et tiroirs, à trier les papiers qu’ils allaient emporter et à balancer les autres dans les corbeilles, lesquelles débordaient comme un égout un jour d’inondation.

Il trouva Kowalski en pleine conversation avec Mangin, un des enquêteurs du groupe, un grand type chauve à l’allure sèche et maladive. Les deux hommes levèrent la tête quand il entra, et il fut immédiatement aux aguets. Quelque chose dans leurs regards … Le téléphone sonna et Kowalski se jeta dessus.

— Oui… je sais… on arrive ! rugit-il avant de raccrocher.

Il se tourna vers Servaz, allait parler quand le téléphone sonna de nouveau. Il décrocha, écouta, répondit « OK » d’une voix forte, reposa violemment le combiné. Un téléphone grelotta dans le bureau voisin. Servaz se rendit compte que son cœur battait plus vite. Que se passait-il ici ?

— Servaz, fit Kowalski, tu…

— Patron ! lança une voix depuis le bureau d’à côté.

— Une minute, putain ! vociféra le chef de groupe.

Ses yeux brillaient d’excitation, et le jeune flic sentit la fébrilité le gagner comme une maladie contagieuse. Un courant électrique. Le téléphone sonna une fois de plus et Kowalski faillit arracher le combiné de son socle.

— On arrive ! Ne touchez à rien ! Le premier qui salope ma scène de crime aura affaire à moi !

— Deux jeunes femmes, exposa le chef de groupe. Dans les vingt, vingt-cinq ans. Sans doute des étudiantes. Peut-être des sœurs… Trouvées mortes sur l’île du Ramier. Attachées à un arbre et vêtues en… communiantes . Ou quelque chose d’approchant.

Servaz digéra l’information. Double meurtre. Deux étudiantes. L’équivalent d’une demi-finale aux jeux Olympiques pour un membre de la Crim. Avec le déguisement et la mise en scène, cela tenait carrément de la finale.

Il sentit son pouls passer la quatrième.

— Qui les a trouvées ?

— Un type qui faisait de l’aviron sur la Garonne (Kowalski consulta ses notes). François-Régis Bercot. Tu parles d’un nom.

— Qu’est-ce qu’on sait d’autre ?

Kowalski sourit. Il aimait bien la façon dont le bleu faisait fonctionner ses méninges. Il avait tout de suite deviné le potentiel que le gamin avait en lui — et aussi sa façon non conventionnelle de raisonner, ce qui, dans un métier comme celui-là, était à la fois un atout et un inconvénient.

— Rien pour le moment.

— Une mise en scène…, pensa Servaz à voix haute.

Kowalski caressa sa barbe avec son sourire de tigre. Un tigre qui avait faim.

— Attendons de voir… pas de conclusions hâtives… S’il le faut, les types de la Sécurité publique qui ont vu les filles ont fantasmé et elles portent juste des robes de ce style vestimentaire à la con — comment ça s’appelle déjà : celui qui est inspiré d’une musique ?

Il se tourna vers Mangin.

Grunge ? proposa celui-ci tout en tapant à deux doigts sur sa machine à écrire.

— Ouais. C’est ça. Grunge…

Le téléphone se fit entendre à nouveau. Servaz nota combien sa sonnerie était exaspérante. Peut-être pour empêcher les vieux du service de s’endormir. Kowalski écouta un instant, répondit d’un simple « Merci », raccrocha et se leva. Il attrapa son blouson de motard au cuir plein d’éraflures. Ouvrit un tiroir de son bureau, en sortit un bloc-notes et son arme de service.

L’instant d’après, il avait son visage de faune barbu presque collé à celui de Martin, et ce dernier respira son haleine parfumée à la cigarette et au café dégueulasse du distributeur.

— C’est ton premier vrai coup, puceau. Alors, écoute, observe et apprends.

4.

Où une croix disparaît

Le cauchemar — qui devait durer vingt-cinq ans — commença donc sous la forme de deux jeunes filles en robe blanche. Ce matin-là, le ciel pluvieux se déployait en nuances de gris, allant du gris perle à des nuées noires qui accouraient par l’ouest, un ciel sans miséricorde, qui ne disait que l’absence d’espoir. Crépitant sur les toits des véhicules quand ils se garèrent sur le petit parking de la cité universitaire, l’averse les accompagna jusqu’au ruban qui délimitait le périmètre de sécurité, au sud de l’île, dans le petit bois. Au-delà, derrière les arbres, des gardiens de la paix tentaient dans la plus grande confusion de tendre une bâche pour protéger la scène de crime de la pluie battante. En attendant qu’ils y parviennent, deux d’entre eux brandissaient des parapluies au-dessus des deux mortes. Soudain, la bâche se gonfla comme une voile et échappa aux mains qui la tenaient pour aller s’enrouler autour d’un tronc. Les gardiens de la paix coururent après elle. Indifférent à cette agitation, un technicien prenait des photos et la lueur blafarde des flashs fouettait les deux corps, les robes au tissu gorgé d’eau, les troncs luisants, le sol détrempé, la pluie elle-même et les silhouettes sombres des flics en tenue. Servaz se dit qu’avec un temps pareil il allait être impossible de ne pas polluer la scène de crime.

Dès qu’il fit son apparition, Kowalski s’employa à remettre un semblant d’ordre dans ce bazar et à rétablir la hiérarchie qui, implicitement, existe sur toute scène de crime. D’abord, il rabroua un gardien de la paix qui fumait près des corps, un jeune type qui avait les yeux rougis et qui tremblait comme une feuille. Puis il s’en prit à ceux qui luttaient avec la bâche, jusqu’à ce que la toile ruisselante fût enfin fixée aux troncs. Il fit installer deux bâches supplémentaires non à cause de l’orage, mais pour protéger la scène du regard indiscret des badauds — pour la plupart des étudiants venus de la cité U voisine — et aussi des objectifs de la presse. Il indiqua au photographe de la police qu’il voulait plans généraux, clichés à mi-distance et gros plans, lui enjoignit de prendre la petite foule, ainsi que les plaques minéralogiques sur le parking de la cité U.

Servaz, quant à lui, contemplait l’horreur absolue, là-bas, sous la pluie, entre les troncs. La lumière crue des flashs conférait aux corps des deux jeunes filles une présence hypnotique, dérangeante. Il avait presque l’impression qu’elles allaient se réveiller d’un instant à l’autre et relever la tête pour le fixer de leurs yeux morts.

Kowalski lui fit un signe et ils pataugèrent dans la boue jusqu’au médecin légiste, en s’efforçant de piétiner le moins d’indices possible — ce qui, dans la confusion qui régnait, tenait du vœu pieux.

— Salut inspecteur, dit le toubib accroupi près des corps sans se retourner.

— Salut toubib, répondit Kowalski. On dirait bien qu’on vous a gâché votre week-end.

— Ma fille se marie samedi prochain, je l’ai échappé belle. Le légiste avait écarté les cheveux d’une des victimes, il passa le faisceau de sa torche électrique sur la nuque dégoulinante. Servaz déglutit. La longue chevelure trempée, le visage encore presque enfantin de la jeune femme et son « déguisement » lui donnaient l’apparence sinistre d’une poupée à taille humaine. La lueur de la torche soulignait la moindre goutte d’eau sur son visage innocent, le moindre bouton d’acné, le plus petit détail — par exemple, ces longs cils blonds perlés de pluie qu’il crut voir frémir. L’espace d’une seconde, il eut vraiment la sensation qu’elle allait ouvrir les yeux.

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