Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Je tournai à nouveau les yeux vers le gardien. Il m’exaspérait, allongé ainsi, couvert de marques improvisées et de sang inutile. Mais je ne pouvais rester longtemps énervé avec cette magnifique lune de Floride qui cognait dehors, la brise tropicale qui soufflait et les autres merveilleux bruits de la nuit : le ruban adhésif qui vibrait, la respiration paniquée. J’en aurais presque ri. Il y a des gens qui choisissent de mourir pour des choses très inhabituelles ; mais cette affreuse vermine, lui, c’était pour des fils de cuivre ! Et il fallait voir sa tête : il avait l’air mortifié, absolument perdu et désespéré. J’aurais trouvé ça drôle si je ne m’étais senti aussi frustré.

Et il méritait quand même un peu plus d’efforts de ma part ; après tout, il n’y était pour rien si je n’étais pas au meilleur de ma forme. Il n’était même pas assez abject pour figurer sur ma liste prioritaire. C’était juste une petite crapule qui tuait des gosses pour se faire de l’argent et prendre un peu son pied – et encore, seulement quatre ou cinq, à ma connaissance. J’avais presque pitié de lui. Ce n’était pas exactement un champion.

Allez, au travail ! Je revins me placer aux côtés de Jaworski. Il ne se débattait plus autant, mais il était encore beaucoup trop alerte pour mes méthodes ordinaires. Naturellement, je n’avais pas apporté mes joujoux ultra-professionnels et ce dut être une expérience un peu rude pour Jaworski. Mais, comme un bon petit soldat, il ne protesta pas. J’éprouvai un élan d’affection pour lui et je ralentis mon rythme, prenant particulièrement soin de ses mains. Il répondit avec un véritable enthousiasme et je me laissai complètement aller, pris par ma joyeuse exploration.

Ce furent ses cris étouffés et ses mouvements frénétiques qui finirent par me ramener à moi. Et je me rappelai soudain que je ne m’étais même pas assuré de sa culpabilité. J’attendis qu’il se calme, puis j’enlevai la boule de plastique de sa bouche.

« Les petites fugueuses… nous demandâmes.

— Bon Dieu. Bon Dieu. Seigneur… dit-il d’une voix faible.

— Je ne crois pas qu’il t’entende. Je crois qu’on l’a laissé à la maison.

— S’il vous plaît, implora-t-il. Oh, s’il vous plaît…

— Parle-moi des fugueuses.

— D’accord, souffla-t-il.

— C’est toi qui les as enlevées.

— Oui…

— Combien ? »

Pendant un moment, il n’y eut que le bruit de sa respiration. Il avait les yeux fermés et je crus l’avoir perdu quelques secondes trop tôt. Enfin il rouvrit les yeux et me regarda.

« Cinq, finit-il par dire. Cinq petites beautés. J’ai aucun regret.

— Bien sûr que non. » Je posai une main sur son bras. C’était un moment sublime. « À présent c’est à moi de n’en avoir aucun. »

Je fourrai à nouveau la boule de plastique dans sa bouche et me remis au travail. Mais je venais à peine de trouver mon rythme lorsque j’entendis le vigile en bas.

CHAPITRE XV

C’est le grésillement de sa radio qui m’alerta. J’étais complètement absorbé par quelque chose que je n’avais encore jamais essayé lorsque je l’entendis. Je travaillais sur le torse avec la pointe du couteau et commençais à sentir les premiers vrais picotements de plaisir parcourir mes vertèbres et mes jambes ; je n’avais aucune envie d’arrêter. Mais une radio… C’était bien pire qu’un simple vigile. S’il appelait des renforts ou faisait bloquer la route, il me serait difficile d’expliquer certains de mes agissements.

Je considérai Jaworski. Il était presque fini maintenant, et pourtant je n’étais pas satisfait de la tournure qu’avaient prise les événements. Beaucoup trop de gâchis, et je n’avais pas vraiment trouvé ce que je recherchais. Plusieurs fois j’avais eu l’impression fugace que j’étais sur le point de découvrir quelque chose de fabuleux, d’avoir une révélation stupéfiante en rapport avec… quoi donc ? L’eau qui coulait de l’autre côté de la fenêtre ? Mais il ne s’était rien produit finalement. Et je me retrouvais avec un violeur d’enfants inachevé, indécent, incommodant, insatisfaisant, et un agent de sécurité qui s’apprêtait à nous rejoindre.

Je déteste bâcler la fin. C’est un moment si important, et un tel soulagement pour tous les deux, le Passager Noir et moi-même. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Pendant un certain temps – qui fut un peu long, je l’avoue, à ma grande honte –, j’envisageai même de tuer le vigile afin de pouvoir continuer. Ce serait facile, et je pourrais poursuivre mon exploration en repartant de zéro…

Mais non. Bien sûr que non. C’était hors de question. Le vigile était innocent, aussi innocent qu’on peut l’être quand on vit à Miami. Sa faute la plus grave devait consister à tirer de temps en temps sur de pauvres conducteurs le long de Palmetto Expressway. Blanc comme neige, pour ainsi dire. Non, il fallait que je décampe au plus vite, il n’y avait pas d’autre solution. Et si j’étais obligé de laisser Jaworski inachevé et de rester moi-même insatisfait, eh bien, j’aurais plus de chance la fois suivante.

Je baissai les yeux sur cette saleté d’insecte et je me sentis envahi par le dégoût. Il crachait sang et morve en même temps, et cette soupe immonde se répandait sur son visage. Un affreux filet rouge sortit de sa bouche. Dans un accès de dépit, je lui tranchai net la gorge. Je regrettai immédiatement ce geste impulsif. Une horrible fontaine de sang jaillit, et ce spectacle rendit toute l’affaire d’autant plus regrettable : un énorme gâchis. Me sentant sale et frustré, je me ruai vers la cage d’escalier. Mon Passager Noir se manifesta par un grognement d’irritation.

Parvenu au deuxième étage, je me glissai furtivement vers la fenêtre sans vitres. Juste au-dessous était garée la voiturette du vigile, l’avant tourné vers Old Cutler Road, ce qui, j’espérais, signifiait qu’il venait de l’autre direction et n’avait donc pas vu ma voiture. Debout contre le véhicule se tenait un jeune homme corpulent au teint olivâtre, aux cheveux noirs et à la fine moustache, qui, les yeux levés, était en train d’examiner le bâtiment ; par chance, il regardait de l’autre côté à ce moment précis.

Qu’avait-il entendu ? S’agissait-il d’un simple arrêt de routine dans sa tournée d’inspection ? C’était souhaitable. S’il avait effectivement entendu un bruit… s’il restait posté dehors et appelait des renforts, je me ferais probablement prendre. Et, aussi malin et beau parleur que j’étais, je ne croyais pas que mes talents d’orateur suffiraient à me sortir de ce mauvais pas.

Le jeune vigile porta la main à son visage et se caressa la moustache, comme pour l’encourager à pousser davantage. Il fronça les sourcils, balaya du regard la façade de l’immeuble. Je me baissai vivement. Lorsque je jetai un coup d’œil discret quelques secondes plus tard, je ne vis que le sommet de son crâne. Il pénétrait à l’intérieur.

J’attendis jusqu’à ce que j’entende son pas dans l’escalier. Puis je passai par la fenêtre et me retrouvai suspendu entre le premier et le deuxième étage, me raccrochant au rebord en ciment rêche de la fenêtre, avant de me laisser tomber. La chute fut douloureuse ; je me tordis une cheville sur une pierre et m’écorchai un doigt. Mais je me carapatai dans l’obscurité aussi vite que possible tout en boitant et filai jusqu’à ma voiture.

Mon cœur battait fort lorsque je me glissai enfin sur le siège avant. Je tournai la tête mais ne vis aucun signe du vigile. Je démarrai et, les phares encore éteints, roulai aussi rapidement et aussi silencieusement que je pus, gagnai Old Cutler Road, puis bifurquai vers South Miami avant d’emprunter Dixie Highway pour rentrer chez moi par le chemin le plus long. Mon pouls battait encore dans mes oreilles. Quel risque stupide j’avais pris ! Je n’avais jamais rien fait d’aussi irréfléchi ; jamais je n’avais fait quoi que ce soit sans l’avoir soigneusement planifié. C’était la méthode Harry : être prudent, protégé et préparé.

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