Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Je suis sûr que c’était un excellent conseil, mais je ne réussis pas à le suivre. Même si aucun murmure familier ne me dictait plus mes répliques, il fallait que je dise quelque chose.

— Il n’a pas l’air de mentir, affirmai-je sans grande conviction.

Deborah haussa les épaules.

— Il est taré. C’est pas mon problème. C’est lui !

— Mais s’il est psychotique, pourquoi est-ce qu’il aurait attendu tout ce temps pour disjoncter ? Enfin, je veux dire, il a trente et quelques années, et ce serait la première fois qu’il fait un truc pareil ? Ça ne colle pas.

Elle me tapota l’épaule et sourit de nouveau.

— Bien vu, Dex. Tu n’as qu’à te mettre à ton ordinateur et vérifier ses antécédents. Je te parie qu’on va trouver quelque chose. Tu pourras commencer juste après la conférence de presse, d’accord ? Allez, faut pas être en retard !

Et je lui emboîtai le pas avec docilité, me demandant comment je me débrouillais toujours pour récolter du travail supplémentaire.

Deborah s’était vu concéder l’inestimable privilège d’une conférence de presse, faveur que le commissaire Matthews n’accordait pas à la légère. C’était sa première en tant que responsable d’une grosse affaire médiatisée, et elle maîtrisait la manière de parler aux informations du soir. Elle abandonna son sourire ainsi que tout autre signe d’émotion et débita son laïus d’un ton plat, dans le pur style policier. Seule une personne la connaissant aussi bien que moi pouvait discerner l’allégresse qui se dissimulait sous ses traits inexpressifs.

C’était presque sûr qu’elle avait raison : Halpern était coupable, et moi, bête et aigri à cause de la disparition de mon Passager. Ce devait être son absence qui me mettait mal à l’aise, et non un doute quelconque concernant le suspect, dans une affaire qui m’indifférait totalement, du reste. Oui, presque sûr…

Mais il y avait ce « presque ». Moi qui vivais ma vie avec des certitudes, je n’avais aucune expérience du « presque ». Je me rendais compte peu à peu à quel point j’étais impuissant sans mon Passager noir. Même dans mon travail quotidien, rien n’était plus aussi simple.

De retour dans mon box, je m’installai sur mon siège et me laissai aller en arrière, les yeux fermés. Y a quelqu’un ? demandai-je avec espoir. Il n’y avait personne. Juste un coin vide qui commençait à faire mal au fur et à mesure que l’effet de surprise s’émoussait. Maintenant que le travail avait cessé de m’absorber, il n’y avait rien pour m’empêcher de m’apitoyer sur moi-même. Je me retrouvais seul dans un monde sombre et cruel, peuplé de créatures affreuses comme moi. Ou du moins comme mon ancien moi.

Où était allé le Passager, et pourquoi était-il parti ? Si quelque chose l’avait effrayé, de quoi pouvait-il s’agir ? Qu’est-ce qui pouvait apeurer un être qui ne vivait que dans les ténèbres, qui n’existait réellement que lorsqu’on aiguisait les couteaux ?

Ces interrogations formèrent en moi une nouvelle pensée fort déplaisante : si une hypothétique créature avait fait fuir le Passager, l’avait-elle suivi dans son exil ? Ou continuait-elle à flairer ma trace ? Étais-je en danger, dénué de protection ? Une menace mortelle me guettait-elle ?

On dit que les nouvelles expériences sont enrichissantes, mais celle-ci était une torture.

S’il y a bien un remède au désarroi, toutefois, c’est de se plonger dans une tâche très prenante et parfaitement futile. Je pivotai alors dans mon fauteuil face à l’ordinateur et me mis à l’ouvrage.

En quelques minutes seulement, j’avais réuni le dossier complet de la vie du professeur Gerald Halpern. Bien sûr, ce fut un peu plus délicat que de chercher simplement son nom sur Google. Je fus confronté notamment au problème des comptes rendus d’audience protégés, que je mis cinq bonnes minutes à ouvrir. Mais lorsque j’y parvins, l’effort en valait certainement la peine, et je m’exclamai en mon for intérieur : Tiens, tiens… Et puisque j’étais tragiquement seul là-dedans, personne ne pouvant plus entendre mes remarques pensives, je répétai à voix haute : « Tiens, tiens ».

Le dossier des placements familiaux était déjà intéressant en soi. Halpern avait vadrouillé de famille d’accueil en famille d’accueil pour finir par atterrir à l’université de Syracuse.

Il y avait plus captivant, toutefois : le fichier que l’on n’était pas censé ouvrir sans mandat. Après l’avoir lu une seconde fois, ma réaction fut encore plus vive. « Tiens, tiens, tiens », dis-je tout haut, légèrement déstabilisé par la façon dont les mots se répercutaient sur les murs de mon petit bureau vide. Et comme les grandes révélations ont toujours plus d’effet devant un public, j’appelai ma sœur.

Quelques minutes plus tard, elle pénétra dans mon box et s’assit sur la chaise pliante.

— Qu’est-ce que tu as trouvé ? demanda-t-elle.

— Le professeur Gerald Halpern a un passé, annonçai-je, modérant mon enthousiasme afin que Deborah ne me saute pas dessus pour me serrer dans ses bras.

— Je le savais ! s’exclama-t-elle. Qu’est-ce qu’il a fait ?

— Ce n’est pas tant ce qu’il a fait, répondis-je. A priori, ce serait plutôt ce qu’on lui a fait.

— Arrête de déconner. Qu’est-ce que c’est ?

— Pour commencer, apparemment il est orphelin.

— Allez, Dex, arrête de tourner autour du pot.

Je levai une main afin de la calmer, mais ce ne fut pas très efficace car elle commença à tapoter mon bureau.

— J’essaie de brosser un portrait précis, sœurette.

— Accélère.

— Bon, d’accord. Halpern a été recueilli par les services sociaux de l’État de New York alors qu’il vivait dans un carton sous l’autoroute. Ses parents venaient de succomber à une mort très violente et bien méritée, semblerait-il.

— Qu’est-ce que ça veut dire, bordel ?

— Ses parents vendaient son corps à des pédophiles.

— Nom de Dieu ! s’exclama Deborah, visiblement assez choquée.

— Et Halpern ne se souvient de rien à ce sujet. Il a des trous de mémoire sous l’effet du stress, d’après le dossier. On peut le comprendre. C’était sans doute une réaction conditionnée au traumatisme répété, expliquai-je. Cela peut arriver.

— Oh, putain ! lâcha Deborah. Il oublie des trucs. Tu dois admettre que ça concorde. La fille essaie de lui coller un viol sur le dos et lui s’inquiète de sa chaire, alors il stresse et la tue sans s’en apercevoir.

— Il y a encore deux ou trois choses, repris-je, et j’avoue que j’appréciais plus qu’il n’était nécessaire le côté théâtral de mon récit. Tout d’abord, la mort de ses parents.

— Eh bien, quoi ?

— Ils ont été décapités. Puis leur maison a été incendiée.

Deborah se redressa.

— Merde… dit-elle.

— J’ai pensé la même chose.

— Bon sang, mais c’est super, Dex ! s’écria-t-elle. On le tient.

— Ma foi, répondis-je, c’est certainement le même modus.

— Ben, carrément ! Alors est-ce qu’il a tué ses parents ?

— On n’a pas réussi à le prouver. Sinon, il aurait été incarcéré. Personne n’imaginait un enfant en être capable. Mais il est à peu près établi qu’il était présent et a vu les faits.

Elle me regarda fixement.

— Qu’est-ce qui te pose problème ? Tu penses toujours que ce n’est pas lui ? Tu as une de tes fameuses intuitions ?

Cela me blessa plus que je ne l’aurais cru, et je fermai les yeux un instant. Il n’y avait rien d’autre que le noir et le vide au-dedans. Mes fameuses intuitions, bien sûr, se fondaient sur ce que me murmurait le Passager noir, et en son absence je n’avais rien à dire.

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