Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

Здесь есть возможность читать онлайн «Jeff Lindsay - Les démons de Dexter» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuilly-sur-Seine, Год выпуска: 2008, ISBN: 2008, Издательство: Michel Lafon, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les démons de Dexter»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

Les démons de Dexter — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les démons de Dexter», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Viens par ici, mon cœur, murmura-t-elle.

Et il n’y a nulle part où s’enfuir dans un lit à deux places.

Le lendemain matin, j’appris que Deborah était obsédée par l’idée de retrouver les têtes des deux cadavres. Je ne sais trop comment, l’information avait filtré vers la presse que la police tentait de mettre la main sur deux crânes égarés. On vivait à Miami, j’aurais pensé que ce genre de détail intéressait moins les journalistes qu’un embouteillage sur l’I-95, mais le fait qu’il y ait deux têtes et qu’elles appartiennent à de jeunes femmes provoqua un certain émoi. Le commissaire Matthews, qui appréciait en général d’être cité dans la presse, eut lui-même du mal à se réjouir du climat entourant cette affaire. Si bien qu’une forte pression fut exercée sur chacun de nous par la voie hiérarchique du commissaire à Deborah, qui s’empressa de la répercuter à tous les autres. Vince Masuoka était persuadé qu’il pouvait offrir à Deborah la clé de l’énigme en découvrant quelle secte religieuse bizarre était impliquée. Cela l’amena ce matin-là à passer son nez dans mon bureau pour m’annoncer, sans le moindre avertissement et avec son plus beau sourire bidon, d’une voix très ferme :

— Candomblé.

— Honte à toi ! répondis-je. De si bon matin, tu oses employer ce langage grossier ?

— Ha ! fit-il, de son terrible rire artificiel. C’est ça, j’en suis sûr. Le Candomblé est la version brésilienne de la Santeria.

— Vince, je te crois sur parole, mais tu peux me dire de quoi tu causes ?

Il avança de deux pas dans la pièce tel un cheval caracolant, comme si son corps cherchait à décoller et qu’il s’efforçait de le retenir au sol.

— Ils ont un truc avec les têtes d’animaux dans certains de leurs rituels, répondit-il. C’est sur Internet.

— Ah bon ? Et est-ce qu’ils disent sur Internet que cette pratique brésilienne calcine les humains, leur tranche la tête puis la remplace par une tête de taureau en céramique ?

Vince sembla fléchir un peu.

— Non, admit-il avant de hausser les sourcils avec optimisme. Mais ils se servent des animaux.

— De quelle façon ?

— Eh bien, dit-il en jetant un coup d’œil à mon bureau exigu, parfois, tu sais, euh, ils offrent une partie du corps aux dieux avant de manger le reste.

— Vince, tu es en train de suggérer que quelqu’un a mangé les têtes ?

— Non, répondit-il en prenant un air grincheux, un peu à la manière de Cody et Astor. Mais on aurait pu l’envisager.

— Ce serait croquant, tu ne crois pas ?

— Bon, d’accord. J’essaie juste de me rendre utile.

Puis il partit la tête haute, sans même simuler un petit sourire.

Mais le chaos ne faisait que commencer. Ainsi que l’indiquait mon incursion involontaire dans le royaume des rêves, j’étais déjà assez sous pression sans avoir à subir en plus une sœur déchaînée. Or, à peine quelques minutes plus tard, mon petit havre de paix fut pris d’assaut par Deborah, qui arriva en hurlant dans mon bureau comme si elle était poursuivie par un essaim d’abeilles.

— Ramène-toi ! me lança-t-elle avec hargne.

— Ramène-toi où ?

— Lève-toi et suis-moi, c’est tout !

Alors je la suivis jusqu’au parking, où je pris place dans sa voiture côté passager.

— Je te jure ! reprit-elle avec rage tandis qu’elle fonçait à travers la circulation. Je n’ai jamais vu Matthews aussi furax. Et maintenant, c’est de ma faute !

Elle appuya violemment sur le Klaxon pour accentuer ses paroles et fit une embardée devant une camionnette portant l’inscription Maison de RETRAITE PALMVIEW.

— … Tout ça parce qu’un enfoiré a divulgué l’histoire des têtes à la presse.

— Deb, dis-je du ton le plus rassurant que je pus employer, je suis sûr qu’on va les retrouver.

— Ouais, et rapidement, tu vas voir, rétorqua-t-elle, manquant de justesse un gros bonhomme sur un vélo dont les énormes sacoches étaient remplies de ferraille. Parce que je vais découvrir à quelle secte le fils de pute appartient, et je vais choper ce salaud.

Je fus coupé dans mon élan de grand frère rassurant ; ma cinglée de frangine, tout comme Vince, s’était mis en tête que l’identification du groupe religieux adéquat la mènerait au tueur.

— Bon, d’accord, dis-je. Et où on va ?

Sans me répondre, elle emprunta Biscayne Boulevard puis se rabattit contre le trottoir pour se garer, avant de sortir de la voiture. Je n’eus pas d’autre choix que de la suivre patiemment au Centre pour le Perfectionnement intérieur, une sorte de show-room pour toutes les choses merveilleusement utiles qui comportent le mot « holistique », « plantes » ou « aura ».

Le Centre était un petit édifice miteux situé dans une zone de Biscayne Boulevard, fief des prostituées et des dealers de crack. Les fenêtres de sa devanture étaient équipées d’énormes barreaux, de même que la porte, qui était verrouillée. Deborah la martela à coups de poing, et au bout d’un moment un bourdonnement retentit. Deborah poussa, et la porte finit par s’ouvrir avec un déclic.

Nous entrâmes et nous fûmes aussitôt plongés dans un nuage d’encens suffocant à l’odeur douceâtre. Mon Perfectionnement intérieur débutait donc par un décrassage complet de mes poumons. A travers la fumée j’apercevais une grande bannière en soie jaune suspendue à l’un des murs, sur laquelle on lisait : NOUS NE FORMONS QU’UN. Un quoi ? Ce n’était pas précisé. Une sono diffusait l’enregistrement de quelqu’un qui semblait lutter contre une overdose de tranquillisants en faisant sonner de temps à autre une série de clochettes. En fond sonore, le clapotis d’une cascade, et je suis sûr que si j’en avais eu une, mon âme se serait élancée vers le ciel. N’en ayant pas, je trouvais toute cette mise en scène légèrement agaçante.

Mais bien sûr, nous n’étions pas là pour le plaisir, ni pour le Perfectionnement intérieur. Et ma brigadière de sœur pensait toujours boulot. Elle se dirigea d’un pas résolu vers le comptoir, où se tenait une femme d’âge moyen vêtue d’une longue robe style baba cool qu’on aurait crue en vieux papier crépon. Ses cheveux grisonnants formaient une large auréole au-dessus de sa tête dans un joyeux fouillis. Elle fronçait les sourcils, mais ce devait être l’expression d’une extase spirituelle.

— Puis-je vous aider ? s’enquit-elle d’une voix râpeuse.

Deborah tendit son badge. Avant qu’elle puisse ouvrir la bouche, la femme s’était penchée et le lui avait pris des mains.

— Très bien, brigadier Morgan, reprit-elle en jetant l’insigne sur le comptoir. Il a l’air authentique.

— Vous ne pouviez pas vous contenter d’observer son aura ? demandai-je.

Aucune des deux ne daigna accorder à ma remarque l’intérêt qu’elle méritait, alors je haussai les épaules et écoutai ma sœur commencer.

— J’aimerais vous poser quelques questions, s’il vous plaît, dit Deb en se penchant pour récupérer son badge.

— A quel sujet ? demanda la femme.

— Nous enquêtons sur des meurtres, déclara Deborah, et la femme eut une expression d’indifférence.

— Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?

J’admirais son raisonnement, mais tout de même il fallait que je prenne parti pour mon propre camp.

— Vous savez, « nous ne formons qu’un », répondis-je. C’est la base du travail de police.

Elle pivota vers moi, sourcils froncés, et cligna les yeux de façon très agressive.

— Et vous êtes qui, vous ? Montrez-moi votre badge.

— Je suis son renfort, répliquai-je. Au cas où elle se ferait attaquer par un mauvais karma.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les démons de Dexter»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les démons de Dexter» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les démons de Dexter»

Обсуждение, отзывы о книге «Les démons de Dexter» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x